Année 1 est une histoire en bande dessinée de quatorze pages scénarisée et dessinée par Kari Korhonen. Elle fut publiée pour la première fois en 2020 au Danemark. Il s'agit du premier épisode de la série Le journal de Donaldville. Elle met en scène Balthazar Picsou, Soames Flairsou, Crésus Flairsou (jeune), Emilie Frappe (jeune), et le fils de Jack Finot nommé Seamus. L’action se déroule à Donaldville.
Synopsis[]
Le jeune Picsou revient à Donaldville après un an d’absence et découvre combien la ville a changé. Mais il va vite découvrir qu’un groupe de bandits terrorise la ville…
Résumé complet[]
Balthazar Picsou, après avoir réglé quelques dernières affaires au Klondike, décide de s’établir à Donaldvillle. Il est cependant sans ses sœurs Mathilda et Hortense McPicsou, qui étaient retournées en Ecosse s’occuper de leur oncle Balthair McPicsou (il venait en effet de perdre toute sa fortune dans le scandale du Gorgonzola de 1903). Le canard arrive donc à Donaldville, et reste stupéfait par le développement extrêmement rapide qu’a subie la ville en seulement une année : elle comporte déjà des grands immeubles, des avenues, de multiples commerces et de nombreux véhicules comme des calèches ou des voitures à moteur. Picsou est un peu perdu, et se demande s’il n’a n’a pas raté une grosse affaire. Il rencontre alors Soames Flairsou, homme le plus riche de la ville et oncle du jeune Crésus Flairsou, également présent.
Balthazar achète (à contrecœur) des nouveaux vêtements car il souhaite s’établir comme banquier. Malgré le fait de porter des vêtements neufs, il sauve une jeune journaliste des mains de malandrins, nommée Emilie Frappe.
Elle lui explique que tous les commerçants sont harcelés par une bande de malfrats qui sévit dans la ville, épargnant seulement les entreprises de Soames Flairsou… Déterminé, le canard inaugure quand même sa banque, mais des bandits le tourmentent sans cesse, et Picsou fait honneur à ses divers surnoms en les repoussant vaillamment. Le jeune Crésus Flairsou, tente de le convaincre de vendre son entreprise à son oncle qui possède déjà presque tous les commerces de la ville. Le canard aux favoris refuse évidemment, et décide d’aller voir la police avant qu’il ne puisse plus se contenir. Il y rencontre le fils de Jack Finot, une vieille connaissance rencontrée au Klondike. Notre héros leur enseigne alors quelques astuces et rudiments pour être plus efficace, en poursuivant des bandits en voiture moderne et rapide avec seulement un cheval, ou pistant les voleurs dans le parc durant la nuit à l’aide de son flair et de ses capacités de détective. Rapidement, grâce à leurs efforts conjugués, la criminalité diminue. Picsou va alors voir Soames dans la Tour Flairsou, avec un mystérieux paquet…
Notre héros explique alors que, l’objet contenu par le paquet, un guêtre perdu par Crésus dans la banque de Picsou, lui a permis de remarquer que tous les malfaiteurs de la ville possèdent le même accessoire. Le vendeur du magasin proposant ce modèle a dit à Picsou que c’était un accessoire réservé exclusivement aux employés de Flairsou, et comme par hasard, aucun des commerces de Flairsou n’a été attaqué. En tant que nouveau inspecteur honoraire de la police, Balthazar prévient Soames qu’il le surveille attentivement, provoquant sa rage devant l’incompréhension de jeune Crésus, qui se demande si la gestion des affaires se déroule réellement comme cela.
En coulisses[]
Publications[]
Cette histoire scénarisée et dessinée par Kari Korhonen, a été publiée pour la première fois au Danemark dans Anders And & Co n°2020-40 en 2020 ;
En France, ce récit a été publié dans Picsou Magazine n°553 datant de janvier-février 2021.
Références au passé[]
Kari Korhonen a multiplié les références à La Jeunesse de Picsou mais pas seulement :
- Picsou se remémore son arrivée à Donaldville page 1, rappelant l’histoire de Don Rosa L'Envahisseur de Fort Donaldville ;
- Il fait référence à son oncle Balthair McPicsou à la page 1, apparu dans l’histoire Affaires de Famille ! ;
- Page 4, Picsou fait référence à l’épisode 4 de la jeunesse de Picsou L'Aventurier de la colline de cuivre, en parlant de Howard Flairsou ;
- Page 5, Picsou rencontre la jeune journaliste Emilie Frappe, qui deviendra sa secrétaire. Le canard se rappelle qu’il avait rencontré sa tante auparavant dans l’histoire Foyer, ô doux foyer de ma jeunesse ! ;
- Page 5, il fait aussi référence à sa récente fortune obtenue au Klondike (notamment grâce à sa pépite œuf d’oie) ;
- Page 7, Picsou mentionne un des ses nombreux surnoms, « La terreur du Transvaal », issu de l'histoire du même nom La terreur du Transvaal ;
- Page 7 aussi, il rencontre le jeune Crésus Flairsou ;
- Page 8, il découvre que Jack Finot (rencontré au Klondike dans l’histoire La loi du Grand Nord ! a un fils, Seamus Finot, qui est policier à Donaldville ;
- Page 9, des policiers citent des livres sur Picsou, vus dans Feuilles de chou à dix cents ;
- Page 9, Picsou évoque les plaines du Montana, parcourues dans Le Cow-boy des Badlands ;
- Page 11, Picsou observe la statue de Cornélius Ecoutum, alors beaucoup plus petite, et se dit qu’il devrait y remédier, chose qu’il fera beaucoup plus tard dans La Guerre des statues ;
- Page 12, Balthazar crée la police montée de Donaldville, comme il l’avait fait au Canada dans La loi du Grand Nord ! ;
- Page 13, les gardes de Soames Flairsou dans la tour Flairsou ressemblent étrangement à Mickey Mouse et Michel Souris caricaturés ;
- Page 13, Picsou se remémore son premier travail, cireur de chaussures (Le Dernier du clan McPicsou) ;
- Page 14, on apprend la raison pour laquelle le jeune Flairsou est à Donaldville et non avec son père : Howard l’a envoyé pour apprendre les affaires auprès de son frère, Soames Flairsou.
Chronologie[]
Cette histoire se déroule en 1903, un an après l'épisode dix de La Jeunesse de Picsou, L'Envahisseur de Fort Donaldville.
D'après cette histoire, Donaldville n'est qu'un petit village rural lorsque Balthazar Picsou arrive avec ses sœurs en 1902. Il paraît donc assez peu probable que la ville soit devenu une métropole avec d'immenses buildings en à peine un an.