Arrière-pensées est une histoire courte en bande dessinée de six planches dessinée par José Maria Millet Lopez et scénarisée par Lars Jensen, publiée pour la première fois en mars 2007 en République Tchèque. Elle met en scène Balthazar Picsou et Géo Trouvetou. L'action se déroule à Donaldville.
Synopsis[]
Balthazar Picsou demande à Géo Trouvetou une invention pour lire les pensées des gens qu'il croise.
Résumé complet[]
En sortant de son coffre-fort, Picsou constate qu'un de ses employés lui tient la porte, ce qui le rend méfiant. Puis, il croise des passants le saluant et même une dame lui demandant s'il passe une bonne journée, alors que celle-ci tente de lever des fonds pour les pauvres. Cela rend Picsou encore plus irritable qui se demande pourquoi tout le monde est si gentil avec lui. Peut-être que toutes ces personnes souhaitent quelque chose comme une prime, un peu d'argent ou même tenter de le dépouiller.
Voilà que Picsou croise Géo Trouvetou dans les rues de la ville. Le milliardaire lui demande alors s'il dispose d'une machine à lire les pensées. L'inventeur est heureux de lui montrer son révélateur de pensée cachée qui devrait lire les pensées de ceux qui ne disent pas ce qu'ils pensent vraiment. Picsou remercie chaleureusement son ami et décide d'aller tester cette invention en allant voir la dame qu'il avait croisé un peu plus tôt.
Arrivé devant elle, Picsou lui dit qu'il ne souhaite pas donner d'argent, chose que la dame comprend et qu'elle sait que toutes les charités de la ville ne peuvent obtenir des sous de lui. Picsou ironise mentalement en rappelant qu'il obtient une baisse d'impôts contre la promesse de donner un million de dollars à l'œuvre de charité qui le demanderait. Or, si aucune œuvre ne lui demande, il garde le million. Mais alors qu'il commence à partir, voilà que la dame a l'air étonné et part téléphoner.
Un peu plus tard, il croise de nouveaux les deux passants l'ayant salué. Ils lui disent qu'ils viennent d'assister à la convention des citoyens vertueux. Picsou ne perçoit pas de pensées cachées et pense que ces personnes sont honnêtes. Il est alors ravi qu'un milliardaire puisse se promener en ville. Mais voilà que son employé lui ayant tenu la porte accourt pour le voir et lui signaler qu'il a obtenu un message codé. Ce dernier lui dit que Marthe Vanduck a besoin de pétrole pour faire marcher ses usines. De plus, il apprend que Gripsou souhaite se débarrasser de milliards de barils de pétrole. Il remercie chaleureusement son employé et souligne le comportement de son employé qui n'a pas profité de lui.
Une heure plus tard, Picsou doit avouer que le révélateur de Géo n'a pas enregistré la moindre pensée cachée sur lui et se félicite d'être aussi populaire. Mais, alors qu'il mange un sandwich dans le parc, Picsou entend deux personnes parlant de l'achat du pétrole à bas prix à Gripsou pour le revendre au double du prix à Marthe Vanduck. On souligne même que ce serait un plan à la Picsou. Il accourt alors à son coffre, croyant que quelqu'un l'aurait doublé car il était le seul à connaître les détails de l'affaire. Mais il croise en voiture son employé à bord d'une énorme voiture. De plus, voilà que la dame des bonnes œuvres accourt vers le milliardaire, accompagnée d'une foule d'autres dames venues lui demander de l'argent.
En voulant leur échapper, il recroise les deux passants qui sont nettement moins avenants et s'en prennent à Picsou pour lui prendre son portefeuille de milliardaire. Après avoir repris ses esprits, Picsou repart en ville et croise Géo qui lui avoue que son invention a une petite imperfection. En effet, la machine révèle les pensées de la personne détenant l'objet et non les pensées des autres. Picsou, furieux, court après l'inventeur alors que ce dernier est lui-même poursuivi par des dames de charités.
En coulisses[]
Publication française[]
Cette histoire ne fut publiée qu'une seule fois en France, dans le Super Picsou Géant n°143 du 9 janvier 2008.