Baltus Picsounius[1] (Pah-Peh-Rheo en version originale) était un canard anthropomorphe de l'univers de Donald Duck.
Historique[]
Il s'agit du plus proche descendant connu de Picsès Ier. C'était un Égyptien de l'Antiquité, grand trésorier et oncle de la reine d'Égypte, Cleopat-Perina.
Soucieux de protéger au mieux la trésorerie royale, Baltus Picsounius décida de faire creuser une crypte secrète sous une vieille pyramide abandonnée.
Des bandits du désert (partageant nombreux traits avec les Rapetou) s'intéressèrent un temps aux travaux, mais le trésorier réussit à les en écarter. Plus tard, malheureusement, les bandits revinrent à la charge et enlevèrent la reine d'Égypte contre une demande de rançon inestimable : la vie de la reine contre la trésorerie.
Décidant de jouer le jeu, Baltus Picsounius vint délivrer sa nièce et reine, et fila à toute vitesse avec ses complices pendant que les bandits embarquaient la rançon. Rusé, le trésorier avait remplacé les sacs d'or par des sacs de sable. S'emparant du véritable trésor royal, Baltus Picsounius partit avec son neveu Paulinus Paperinius et ses petits neveux vivre à Rome.
Mais à Rome, les ennuis continuèrent : ayant découvert sa fortune, le prétorien Flairsus s'allia avec un gladiateur mal intentionné pour dérober l'argent de Picsounius. Après de nombreuses mésaventures, c'est finalement dans l'escarcelle de l'empereur Dingus Augustus que finit l'argent de l'ancien trésorier égyptien. L'empereur proposa tout de même à Picsounius de l'accompagner dans sa campagne militaire en Calédonie (c'est-à-dire en Écosse), où il pourrait sans doute faire fortune à nouveau.
Lorsqu'il arriva en Écosse, les habitants étaient trop dépensiers et gaspilleurs à son goût : ils jetaient les allumettes après les avoir utilisées. Picsounius prit alors le pli de récupérer les allumettes utilisées sur le bord des routes, de les tailler en pointe puis de les revendre comme cure-dent. C'est également lui qui introduisit la mode du kilt en Écosse, puisque la jupe courte pour homme permettait de formidables économies de tissu.
Devenu très riche, il se retira dans une somptueuse demeure sur les rives du Loch Ness. Puis il un jour, il retint trop longtemps sa respiration pour économiser l'air. Il fut considéré comme un héros sur sa terre d'accueil, et au XIIIe siècle, à Édimbourg, on pouvait toujours admirer une statue dédiée au « maître de l'économie ».
En coulisses[]
Baltus Picsounius apparaît pour la première fois dans Paperina e i papiri del Pah-Peh-Rheo, publié en avril 1970 par Guido Martina et Giovan Battista Carpi, faisant partie de la série Histoire et gloire de la dynastie des canards. Par la suite, il est mentionné dans Les livres sterling de la reine Helvire McDonald du 26 avril 1970 et dû à Guido Martina, Romano Scarpa et Giorgio Cavazzano.
L'auteur américain Don Rosa a expliqué qu'au moment d'élaborer son arbre généalogique de la famille de Picsou, il a préféré ne pas tenir compte de l'origine orientale du clan ; cependant cette origine n'est nullement incompatible avec l'univers de Don Rosa, puisque l'histoire italienne rend compte de l'immigration de Picsounius vers l'Écosse.
Dans Le Musée Disney apparaît un portrait d'inspiration égyptienne avec cette légende : « L'ancêtre de Picsou en adoration devant le symbole de sa fortune. Une coutume transmise jusqu'à nos jours... ». On peut supposer qu'il s'agit de Picsounius (ou bien de Picsès Ier).
Notes et références[]
- ↑ Nom français provenant de I TL 752-A Les livres sterling de la reine Helvire McDonald, dans Les Trésors de Picsou n°42 d'avril 2018.