Le lendemain, à l'aéroport de Donaldville, Picsou était là en train d'attendre ses neveux. Soudain, il les aperçut :
"Ah, vous voilà enfin ! s'exclama-t-il.
-On est à la bonne heure, oncle Picsou, dit Donald.
-J'ai cru attendre...
-N'exagères pas, non plus !
Ils entrèrent donc dans l'aéroport. Picsou demanda cinq billets classe économique pour Ottawa, la capitale du Canada. Bien sûr, c'est Donald qui les paya :
-Si, je crois que tu exagères, dit-il.
-Ne parle pas de ton oncle comme ça ! dit Picsou.
-C'est vrai, oncle Picsou, oncle Donald a raison ! lançèrent Riri, Fifi et Loulou.
-Grmf !"
Il se montèrent vers l'avion, et celui-ci décolla vers Ottawa.
Après plusieurs heures de vol, ils arrivèrent enfin à la capitale du Canada. ils prirent de nouveau l'avion vers l'intérieur des terres. Ils admiraient du ciel le magnifique paysage qui s'étendait à perte de vue en-dessous d'eux. Il y avait des lacs, des forêts, parfois des petits villages, des rivières, des plaines... Même pas une heure après, Ils arrivèrent enfin à destination. Ils atterrirent sur une plaine et descendirent de l'avion.
"Dis donc, oncle Picsou, dit Donald, cet endroit me dit vaguement quelque chose.
-C'est normal, vous y êtes déjà allés.

-Ne me dis pas que c'est...
-Si, j'ai reconstruit ma papeterie.
-Mais tu avait promis aux Windigos que tu laisserai cet endroit naturel ! s'exclamèrent ses petits-neveux.
-Il faut bien du papier ! Mais je vous rassure, le directeur n'est plus Courtebois.
-Quand même...
-Et puis de toute façon, les Windigos ne m'ont toujours rien dit !"
Ils entrèrent donc dans l'usine. Un grand homme arriva et leur souhaita la bienvenue.
"C'est qui, lui ? demandèrent Riri, Fifi et Loulou.
-C'est mon nouveau directeur, dit Picsou, c'est monsieur Planchenbois.
-Enchanté, dit Planchenbois aux enfants.
-Dis, oncle Picsou, chuchota Donald, intrigué, ton usine n'est pas aussi polluante que la dernière fois ?
-Avec les nouvelles normes écologiques du Canada...
-Je vois...
-Bon, je vais peut-être vous faire visiter l'usine, lança Planchenbois.
-Avec plaisir, répondirent les enfants."
Ils firent donc une visite intégrale de la nouvelle papeterie. Elle est déjà moins polluante : les cheminées sont encore plus haute que la dernière fois, elle ne rejette plus de produis toiques dans la rivière etc. Mais bon, il y a quand même une usine dans ce paradis terrestre qu'est la terre des milles lacs. À la fin de la visite, Planchebois dit :
"Au fait, vous ne me l'avait pas dit : pourquoi êtes-vous venus ici avec vos neveux, monsieur Picsou.
-Il nous faut rapidement les actions de cette entreprise.
-Je les ai ans mon bureau."
Ils montèrent donc dans son bureau, prirent les actions et redescendirent quand soudain, quelqu'un sonna à la porte d'entrée.
"Va ouvrir, Loulou, dit Picsou.
-Euh non. Moi c'est Fifi !
-Bon, c'est pareil !"
Fifi alla donc ouvrir la porte. Il revient et dit :

"Oncle Picsou, tu as de la visite !"
Picsou alla à la porte d'entrée et failli s'écrouler.
"Bonjour, cher visage pâle !"
C'était les Windigos ! Picsou se dit alors que ça allait être très mauvais...
"Que voulez-vous ?, demanda-il, stressé.
-On attendait que tu viennes, visage pâle, lançèrent-ils.
-Pourquoi...
-Pour te demander pourquoi tu as reconstruit cet usine !"
Picsou pensa alors : "Dire que hier matin, tout se passait très bien !"
-Alors visage pâle, pas de réponse ?
-Euh... Quand même, mon usine ne pollue plus la rivière et la forêt !
-Oui mais elle est toujours là !
-Bah... Faut savoir...
-Au fait, petite information pour toi : on a trouvé quelque chose dans la forêt.

-Quoi ?
-Des calumets rouges qui explosent. Les visages pâles appellent ça "dynamite" !
-Oh...oh... Évacuez le bâtiment !!! "
Soudain, la papeterie explosa. Les arbres autour furent décimés. La rivière déborda ce qui facilita la destruction de l'usine. Picsou hurla :
"PLANCHEBOIS, TU ES LINCENCIÉ !!!!!!!!"
Quelques minutes plus tard, il ne restait plus rien de la papeterie. Le terrain autour était vide : les Windigos était parti ! La rivière avait repris son cours normal. Picsou, Donald, Riri, Fifi, Loulou et Planchebois étaient bouche bée. À côté d'eux, il y avait tous les employés de la papeterie qui se sont sauvés précipitament du bâtiment. Planchebois rompit le silence :
"C'est sûr que là, je n'aurais plus grand chose à faire...
-Je suis d'accord, dit Donald."
Picsou dit :
"Maintenant, mes actions ne valent plus grand chose. Nous avons perdu du temps : normalement, aujourd'hui, on aurait dû faire le Groenland. On va retourner à Ottawa : j'ai une briquerie là-bas. On va dormir dans un hôtel ce soir et on ira au Groenland demain. Par contre, il faudra se lever tôt : il faut arriver rapidement en Europe avec le temps qu'on a perdu !"
C'est ce qu'ils firent, ils prirent les actions de sa briquerie à Ottawa, achetèrent des billets pour Nuuk, la capitale du Groenland et dormirent dans un hôtel de bas-de-gamme (parce que ce n'est pas cher...) pour la nuit.