C'était moins une... est une histoire en bande dessinée d'onze planches scénarisée par Pat McGreal et Carol McGreal, dessinée par Carmen Pérez et encrée par Tony Fernández. Elle a été publiée pour la première fois le 16 décembre 2019 en Suède. Elle met en scène Balthazar Picsou et son alter-ego enfant, Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck, Miss Tick, Géo Trouvetou, Grand-mère Donald, Gus Glouton, Daisy Duck et Gontran Bonheur. L'action se déroule à Donaldville, l'île de Cronos et le mont Vésuve dans le présent et à Glasgow dans le passé.
Synopsis[]
Miss Tick a arrêté le temps, empêchant le passage dans la nouvelle année. Si Picsou ne lui donne pas le sou fétiche, le temps sera à jamais figé.
Résumé complet[]
C'est le réveillon de la Saint-Sylvestre et les douze coups de minuit vont bientôt sonner. Mais à la dernière seconde de l'année, l'horloge s'arrête, n'enclenchant pas minuit. Picsou pense que son horloge est cassée mais les montres de tous les invités sont figées à minuit moins une seconde. Donald lui constate qu'il en est sur la Grand-Place : l'horloge du Beffroi est arrêtée net au même moment, les Donaldvillois cèdent alors à la panique, à la catastrophe face à cette nouvelle année qui n'arrive pas : pas de lâcher de ballons ni de lancement de feu d'artifice.
Pire que cela : Riri, Fifi et Loulou amène une télévision branchée sur la chaîne d'information indiquant qu'il s'agit d'une catastrophe mondiale : Berlin, Pékin, New York, New Delhi... Toutes les horloges sont arrêtées. Soudain, le rire maléfique de Miss Tick se fait entendre et la sorcière italienne apparaît sous la forme d'un hologramme : elle retient prisonnier le père du temps sur l'île de Cronos et elle réclame le sou fétiche de Balthazar Picsou en échange de sa libération, sinon le temps restera figé pour l'éternité. Le milliardaire est alors réticent mais Fifi invite son grand-oncle à regarder la chaîne d'information expliquant les conséquences catastrophiques d'un temps figé. En effet, sans le temps, paralysie du commerce international et effondrement des bourses. Picsou prend donc conscience de l'importance du temps pour ses affaires financières, toutefois il trouve une idée pour rouler son ennemie jurée. Le milliardaire embarque alors Donald, Riri, Fifi et Loulou avec lui, direction Cronos à bord du Vertex.
Une fois arrivés à Cronos, les canards s'approchent du temple du père du temps et Picsou demande à ses neveux de rester cachés à l'entrée et d'attendre le moment opportun pour venir. C'est donc seul que le milliardaire se présente à Miss Tick, surprise de sa venue car elle était persuadée que cette malédiction ne suffirait pas pour le convaincre. Picsou commence par lui demander de régler cela normalement mais, face au refus de la sorcière, il finit par céder et lui donner son sou fétiche. Miss Tick toutefois l'analyse et découvre que ce n'est pas le vrai sou gétiche de 1875 mais une pièce de 1857, elle est alors en colère après cette tromperie. C'est le moment choisi par Picsou pour signaler à ses neveux qu'ils peuvent passer à l'action.
Ainsi, pendant que Donald bondit sur Miss Tick car elle l'a traité de crétin, Riri, Fifi et Loulou libèrent le père du temps. La sorcière italienne se défend en jetant des sorts à tout va, ce à quoi le père du temps riposte en lançant une onde temporelle. Seulement, à défaut de Miss Tick, c'est Donald qui a été touché et rajeuni jusqu'à l'état de bébé. Reprenant ainsi l'avantage en tenant en otage ce Bébé Donald, Miss Tick fait plier Picsou qui lui cède alors le vrai sou fétiche pour sauver son neveu. Maintenant que son plan est une réussite, la sorcière repart immédiatement au Vésuve en se téléportant. Toutefois Picsou ne s'avoue pas vaincu et décide de passer à la phase 2 de son plan avec l'aide du père du temps.
31 décembre 1877, le jeune Balthazar Picsou décide de se lancer dans les affaires en tant que cireur de chaussures. Le Picsou du présent arrive de son côté grâce à un vortex temporel. Il arrive au moment où son lui-même du passé s'apprête à cirer les chaussures de son premier client en échange d'une pièce de 1875, le milliardaire s'empresse pour chasser le client et demander au cireur de chaussures de s'occuper de ses guêtres en échange de la pièce de 1857. Une fois le travail du jeune Picsou accompli, le Picsou du futur lui remet le sou de 1857 qui devient ainsi officiellement la première pièce gagnée par le futur homme le plus riche du monde, le milliardaire retourne à son époque non sans rappeler à son jeune double que seuls le travail et la rigueur paient.
De retour au présent, Picsou annonce à ses neveux que le nouveau sou fétiche est en sécurité dans son coffre, seulement ce voyage temporel a des conséquences dans le continuum espace-temps puisque pour lui la pièce de 1857 a désormais toujours été son sou fétiche et pour Riri, Fifi et Loulou le cerveau est embrouillé. Le père du temps remet sa marche en avant mais le Bébé Donald ne supporte pas qu'on l'ait oublié et qu'on lui redonne son âge réel. Ainsi, minuit peut sonner à Donaldville et tous peuvent enfin se souhaiter une bonne année. Mais de son côté, Miss Tick fait face à l'échec de son sort lui donnant le pouvoir de Midas, elle se demande alors comment Picsou l'a roulée et constate que la nouvelle année démarre horriblement mal.
En coulisses[]
Publication française[]
Cette histoire a été publiée en France dans Le Journal de Mickey n°3576 du 30 décembre 2020 avec les honneurs de la couverture.