Picsou Wiki
Picsou Wiki
Ligne 43 : Ligne 43 :
 
Par ailleurs, côté humour, Don Rosa s’amuse toujours à glisser des petits gags visuels
 
Par ailleurs, côté humour, Don Rosa s’amuse toujours à glisser des petits gags visuels
   
  +
[[Fichier:Arrière_plan.jpg|thumb|left|400px]]
''Disponible très prochainement''
 
   
 
==En complément==
 
==En complément==

Version du 15 août 2011 à 10:11

Canards, Centimes et Destinée est une histoire de Don Rosa

Synopsis

Alors que Balthazar Picsou raconte à ses neveux comment il a gagné son premier sou, Miss Tick l’espionne par l’intermédiaire de sa boule de cristal. La sorcière s’intéresse à cette histoire, car elle souhaite posséder le premier sou de Picsou, pour créer une amulette, qui lui permettrait de changer tout ce qu’elle toucherait en or. Elle se rend compte qu’un Picsou de dix ans serait sûrement plus facile à voler que le Picsou actuel. Elle décide donc d’utiliser une bougie extratemporelle, qui l’enverra dans le passé pendant une heure. Après avoir placé quelques objets autour de la bougie pour qu’elle l’envoie à Glasgow, en Écosse, le jour où Picsou gagna son premier sou, Miss Tick allume la bougie, qui la transporte à la-dite époque.

Bien vite, elle transforme ses vêtements pour éviter d’attirer l’attention. Comme elle ne dispose que d’une heure, Miss Tick se dépêche de prendre un cab… Mais celui-ci est déjà occupé par Howard Flairsou, un américain nouveau-riche, devenu millionnaire en Californie, pendant la ruée vers l’or de 1849. Miss Tick, ne supportant pas ces vantardises, lui répond qu’elle connaît un canard qui pourrait le faire passer pour un simple clochard, dans l’avenir. Howard, touché par ses propos, va se souvenir de son passé misérable. Voyant des enfants pauvres jouant dans la rue, il va leur lancer quelques pièces. Miss Tick comprend immédiatement que la première pièce de Picsou, qui est une pièce américaine, fait probablement parti des pièces qu’Howard vient de lancer, et elle se précipite pour les récupérer.

La sorcière arrache alors une pièce des mains d’une petite fille. En l’examinant de près, elle reconnaît la date et l’encoche caractérisant la pièce. Mais la petite fille téméraire, récupère son sou. Miss Tick remarquant la présence d’un agent de police, renonce à prendre la pièce de force, et tente de racheter le sou. Mais la petite fille et sa sœur l’ont déjà donné à leur père, en qui la sorcière reconnaît Balthazar Picsou. Il s’agit en réalité de Fergus McPicsou, le père de Balthazar Picsou, et les deux petites filles ne sont autre que les petites sœurs de Picsou. Miss Tick va tenter de racheter le sou pour dix livres. Mais Fergus, qui croit que la pièce américaine pourrait inspirer son fils, va refuser (en réalité, il attend que Miss Tick fasse une offre plus juteuse). La sorcière finit par lui lancer une bombe à Foof. Elle profite alors de l’inconscience de Fergus pour prendre la pièce et s’enfuir. Cependant, le canard revient vite à lui et s’élance à la poursuite de la sorcière. Elle prend la place du cocher, qui conduisait le cab d’Howard Flairsou et fonce à travers les rues de Glasgow. Fergus n’est pas en reste : il saute sur une charrette qu’il lance à la poursuite de la sorcière. Cet épisode rappellera à Miss Tick, avec semble-t-il une certaine forme de nostalgie, les nombreuses courses poursuites entre elle et Balthazar Picsou. Effrayé, Howard Flairsou hurle pour qu’on le laisse descendre. Le cab finit par se renverser devant le port de Glasgow, ce qui permet à Howard de demander un billet pour les États-Unis. De son coté, Fergus a saisit Miss Tick par les jambes, la tient à l’envers et fait tomber la pièce par terre. Il la récupère, alors que Miss Tick est ébahies par un tel acharnement pour seulement 10 cents. Fergus lui répond que un shilling est un shilling et que vingt shillings font une livre. Miss Tick se rend compte que son étonnement était effectivement stupide, connaissant les McDuck.

Fergus explique à ses filles qu’il veut qu’un homme ayant des chaussures très boueuses payent Balthazar avec cette pièce, car son fils doit mériter sa paie. Il confie alors cette tâche à Burt le Cantonnier. Miss Tick, voyant la scène de loin, va expliquer au cantonnier qu’elle approuve le projet de Fergus et qu’elle souhaite le récompenser pour l’aide qu’il va y apporter. Elle lui propose alors d’échanger la pièce de dix cents (qui ne vaut pratiquement rien, surtout en Écosse) contre deux shillings : un pour Picsou, un pour le cantonnier. Burt n’hésite pas. Il offre immédiatement la pièce américaine à la sorcière. Celle-ci bondit littéralement de joie, mai dans son euphorie, elle laisse échapper la pièce, qui roule jusqu’à une bouche d’égout. Miss Tick se précipite, mais c’est finalement un jeune cireur de chaussure qui la récupère in extremis. Il la lui rend volontiers, mais lui fait remarquer que même une petite pièce à de la valeur. Soudain, Miss Tick comprend que ce garçon, c’est Balthazar Picsou, en plus jeune. Elle éructe, car son ennemi juré vient tout juste de lui donner son sou fétiche. Picsou, qui la croit américaine et/ou folle lui propose un cirage en échange de la pièce, mais la sorcière refuse bien vite.

Miss Tick va mettre à profit le temps qui lui reste pour regarder Picsou s’épuiser au travail, pendant qu’il nettoie les bottes du cantonnier. Après une demi-heure à nettoyer les bottes du cantonnier, Picsou s’écroule, inconscient. Pendant ce temps, Burt remarque que Peachy’s fait promotion de bière au gingembre pour deux shillings. Et comme grâce à Miss tick, il a deux shillings sur lui, il se dit qu’il pourra toujours payer Picsou plus tard, et il rentre pour prendre une bière.

Sardonique, Miss Tick se dit que Picsou devra encore attendre longtemps avant de gagner son premier sou. Et brutalement, elle se rend compte de son erreur : elle a volé le premier sou de Picsou avant même qu’il l’ait gagné. Tant que ce sou n’a pas été gagné par Picsou, il ne lui est d’aucune utilité. Elle va donc être obligée de donner elle-même le sou qu’elle convoite tant à son pire ennemi. Furieuse et honteuse, elle a tout juste le temps de glisser le sou dans la main de Picsou (qui est toujours inconscient), avant que la bougie temporelle ne soit totalement consumée et ne la ramène dans son époque. Alors que Picsou se réveille, il découvre la pièce et se rend compte que cette pièce américaine ne lui sera d’aucune utilité en Ecosse. Cette épreuve lui donnera la motivation de devenir le canard le plus riche du monde. Revenu à son époque, Miss Tick, furieuse, voit à travers sa boule de cristal Picsou, assurant qu’il aurait aimé remercier la personne qui lui a donné ce sou si particulier.

En coulisse

Cette histoire dans l'oeuvre de Don Rosa

Cette histoire est considérée comme une préquelle de La Jeunesse de Picsou, où elle est numérotée n°0. Dans cette série, Don Rosa racontait les aventures vécues par Picsou avant qu’il ne rencontre ses neveux. Dans la première aventure, Le dernier du clan McPicsou, il montrait comment le père de Picsou avait fait en sorte que son fils gagne son premier sou. Toutefois, certaines questions étaient restées en suspend. Comment une pièce américaine a-t-elle pu se retrouver en Écosse ? Et dans quelles circonstances la famille McPicsou a-t-elle trouvée cette pièce ? De plus, le moment exact où Picsou reçoit la pièce n’avait pas été montrée. On n’était donc pas certain que la pièce venait effectivement de Burt le canonnier.

Cette aventure permet à Don Rosa de surprendre son lecteur, en lui révélant que la personne qui a remis son premier sou à Picsou serait en fait Miss Tick. On peut remarquer dans cette histoire que Miss Tick, malgré sa ruse, est finalement trop entêtée pour se rendre compte de son erreur : dès le départ, son plan est voué à l’échec, car voler la pièce de Picsou, avant qu’il ne devienne le canard le plus riche du monde est inutile. La quête de Miss Tick semble donc être davantage de voler le sou à tout prix, plutôt que de forger son amulette. Toutefois, lors que son but initial lui revient en mémoire, elle est suffisamment intelligente pour prendre sur elle et pour aider son ennemi.

Référence

  • Dans cette aventure, Don Rosa essaie de donner un caractère authentique aussi bien aux costumes qu’à l’environnement. Ainsi, Miss Tick, habillé dans des habits modernes attire inévitablement l’attention sur elle, et doit se changer
  • Don Rosa fait intervenir à nouveau un personnage créé spécialement pour l’aventurier de la Colline de cuivre, l’épisode 4 de La Jeunesse de Picsou : Howard Flairsou, ancien mineur, nouveau riche, venu en Écosse visiblement pour trouver l’âme sœur. C’est grâce à lui que la pièce traverse l’océan Atlantique.
  • Tous les personnages de cette aventure ont été déjà vu par ailleurs dans la Jeunesse de Picsou, même s’il ne doivent pas tous leur paternité à Don Rosa.
  • La scène de poursuite, et la manière dont le père de Picsou passe de sa carriole au cab de Miss Tick peut faire penser à un autre épisode de La Jeunesse de Picsou, Le Protecteur de Pizzen Bluff.
  • Page 11, Miss Tick passe devant les magasin « Paisley’s », qui est une probable référence au bourg royal de Paisley, près de Glasgow.

En arrière plan

Outre les gags visuels que Don Rosa adore semer un peu partout dans ses histoires, cette histoire nous permet de suivre le fil de l’aventure grâce à la bougie, représentée en haut de chaque page et qui se consume petit à petit jusqu’à s’éteindre.

De nouveau, Don Rosa glisse le gag visuel spécialement créé pour Matilda Picsou, qui consiste à ce que la fleur de son chapeau perde un pétale par case, jusqu’à n’en avoir plus du tout. Par ailleurs, côté humour, Don Rosa s’amuse toujours à glisser des petits gags visuels

Fichier:Arrière plan.jpg

En complément

Éléments liés à cette histoire

Personnage

Lieux

Objets

Précédée par Canards, cents et destinées ! Suivie par
Le « Dissoutou »
Histoire longue de Don Rosa
1ère parution : mars 1995
Un problème de taille