Citrouille carabinée est une histoire en bande dessinée de dix planches scénarisée et dessinée par Don Rosa, publiée pour la première fois le 3 novembre 1987 aux États-Unis. Elle met en scène Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck, ainsi que leur voisin Achille Lagrogne et le maire de Donaldville. Elle se déroule à Donaldville.
Synopsis[]
Riri, Fifi et Loulou proposent à leur oncle Donald et à leur voisin Lagrogne d'unir le talent de sculpteur de leur oncle et les citrouilles géantes du voisin pour remporter le concours de la ville organisé pour Halloween, mais leurs egos l'emportent bien vite.
Résumé complet[]
En plein automne à Donaldville, un concours de citrouilles sculptées a été organisé par le maire, ce dernier étant prêt à offrir cinquante dollars à celui ou celle lui présentant la plus spectaculaire. Ainsi toute la ville se met à l’œuvre pour entrer dans la compétition, et Riri, Fifi et Loulou quant à eux déambulent dans les rues pour observer les avancées de chacun ; la majeure partie des artistes travaillant dans leur jardin. Les trois canards passent alors devant la propriété des Grosbéton, ceux-ci ayant spécialement fait venir un sculpteur de Venise, mais en voyant l'artiste à l’œuvre ils se disent que les Dugarni ont quant à eux fait appel à un artiste originaire de Rome. Les enfants continuent alors leur balade et constatent que beaucoup de citrouilles sont délirantes au point de pouvoir trouver leur place dans une galerie. Ainsi, voyant que les Donaldvillois sont dotés d'une certaine imagination, ils leur viennent à l'esprit que leur oncle Donald pourrait gagner, ce dernier étant un maître dans l'art de sculpter des citrouilles. Mais, le canard n'ayant pas de citrouille de taille, ils suggèrent qu'il serait bien que celui-ci s'associe avec son voisin, Lagrogne, ce dernier ayant cultivé des citrouilles au point qu'elles en deviennent géantes.
Se doutant que cela sera toutefois difficile, nous retrouvons plus tard les trois canards racontant à Donald et à Lagrogne combien cela leur serait bénéfique de s'associer pour le concours organisé par le maire. Et les deux éternels rivaux décident de coopérer un temps, ayant l'usage de l'argent à la clef. Donald énonce alors fièrement que c'est le début d'une belle amitié, alors que les enfants de leur côté se réjouissent de la bonne entente féconde entre les deux adultes.
Les deux pires rivaux prêts à coopérer.
Mais, alors que Lagrogne déclare que les clefs de la ville seront à eux une fois que le maire aura vu ses citrouilles, Donald réplique que celles-ci ne sont absolument rien et loin d'être splendides sans ses sculptures. Le voisin prenant alors très mal la remarque rétorque que n'importe quelle sculpture aurait de la classe sur ses citrouilles, ce qui ne manque à vexer aussi le canard en vareuse, ce dernier commençant à traiter les citrouilles de son coéquipier de banales oranges tachetées, n'ayant pas besoin de modifications pour paraître monstrueuses.
S'ensuit alors une série d'insultes ininterrompues, donnant raison finalement à Lagrogne. En effet, celui-ci est apte à sculpter ses propres citrouilles, alors que son voisin plumé lui ne peut rien tailler, toutes les citrouilles ayant déjà été toutes vendues comme le lui annonce ses neveux. Le canard reprend alors étonnement son calme, puis vient se coller à la barrière le séparant de l'homme aux citrouilles, pour demander gentiment si un arrangement est toujours possible. Évidement, Lagrogne fier de remporter si facilement cette guerre crie sur le palmipède alors enragé que jamais il ne posera ses pattes sur l'une de ses citrouilles. Le rival mauvais perdant réplique alors que lui ne songe pas toucher aux précieux légumes d'automne, et enchaîne en détachant et en soulevant deux planches de la palissade à laquelle il était précédemment collé, puis vient heurter avec celles-ci deux des citrouilles de son voisin. Ces dernières sont alors ruinées et Lagrogne est quant à lui dépité, les ayant couvées et dorlotées tout l'été pour parvenir à un tel résultat. Devant un tel spectacle Donald se réjouit de son tour, mais ses neveux ne tardent à lui faire la morale, lui rappelant à quel point son acte est ignoble. L'adulte les accuse alors d'être à l'origine de tout cela, et vient se moquer de son voisin, ce dernier lui criant qu'il lui reste encore huit citrouilles pour remporter la victoire. Donald alors enflammé déclare que nul ne pourra priver l'artiste qu'il est de son moyen d'expression, c'est-à-dire les citrouilles, et laisse présager à ses neveux ses futurs tours, ceux-ci préférant s’éclipser et aller préparer leurs costumes pour Halloween.
Bientôt, nous retrouvons notre canard du haut de sa cheminée, tenant dans ses mains un lasso en nylon, regardant son ennemi de toujours en train de pitoyablement détruire l'une de ses citrouilles en tentant de la sculpter. Ce dernier pense alors s'être vanté trop vite, voyant le résultat de sa tentative. Cependant au même moment, alors qu'il est pensif le lasso de son voisin s'enroule autour d'une citrouille située à sa gauche, puis la corde commence à tirer la grosse orange vers l'autre côté de la clôture, c'est-à-dire chez Donald. Ce dernier est alors persuadé que son voisin ne verra même pas sa perte, mais malheureusement pour lui il a tort. En effet, Lagrogne quitte finalement son tabouret se rendant compte de la situation, et vient tirer sur le précieux légume en train de se faire dérober. Mais, alors que le palmipède tire de toutes ses forces, Lagrogne lâche prise à cause de la rosée ayant rendue la citrouille toute glissante. Et cette dernière se retrouve alors catapultée vers Donald alors que le voisin quant à lui se trouve projeté contre la citrouille qu'il tentait de sculpter tant bien que mal.
Donald recevant finalement sa citrouille.
Le canard obtient alors sa toile d'artiste, mais celle-ci arrive à une telle allure qu'elle détruit la cheminée, crée deux trous dans le toit et amène le prétendu artiste couvert de jus de citrouille tout droit sur son fauteuil.
Devant une tel désastre, les neveux ne peuvent que conseiller à leur oncle de stopper les frais et de plutôt venir les aider à s'occuper de leurs costumes d'Halloween. Malheureusement, les conseils sont inutiles pour raisonner l'adulte, et au contraire ceux-ci fournissent de nouvelles idées au canard revanchard. Il file alors fouiller sa garde-robe, et après hésitation saisit un large manteau ainsi qu'une fausse barbe et des lunettes. Ses neveux alors peu fiers de son comportement demandent à savoir quel coup tordu il mijote une nouvelle fois, mais le canard ne leur annonce juste de préparer ses outils de sculpteur. Plus tard, nous nous retrouvons en extérieur chez Lagrogne, celui-ci ayant pris une nouvelle citrouille et encore dépité par les tristes résultats de ses vaines tentatives.
Soudain, il entend frapper au portique, puis voit sous ses yeux apparaître un petit palmipède, très imposant de part son manteau, muni d'un badge, de lunettes, d'un petit chapeau, et d'une barbe ; se présentant comme appartenant au service agricole du compté, venant inspecter le fameux carré de citrouilles. Il justifie sa présence par le fait que les potagers de Donaldville sont envahis par des parasites pourpres, myopes, à une corne friands de citrouille. Horrifié par cette nouvelle, le propriétaire du lopin de terre se demande que faire contre cette menace, et l'expert lui répond qu'il n'y a rien à faire, hormis détruire les quelques citrouilles atteintes. Ainsi, il sort une hachette de son sac et commence à décapiter une citrouille, puis une autre en déclarant le propriétaire comme chanceux qu'elles soient saines.
Le mystérieux homme ruinant l'une des citrouilles.
Finalement, le drôle de personnage qui s'avère être Donald saisit une citrouille, et commence à s'enfuir avec en déclarant vouloir l'examiner dans son laboratoire, et complète ses propos en ajoutant la rendre dans une ou deux années. Mais, Lagrogne pas bête au point de se laisser avoir ainsi répond ne jamais avoir entendu parler de ces parasites, mais plutôt d'un voleur de citrouilles au bec de canard. C'est pourquoi il prend le tuyau d'arrosage se situant à ses pieds, et emmêle les pieds du bandits grâce à un vif coup. Ce dernier se retrouve alors le bec dans la citrouille, et part mécontent d'être une fois de plus dans celle-ci. Lagrogne ayant compris le jeu de son rival, souligne alors pendant que ce dernier prend la fuite, qu'il lui reste encore deux belles et grosses citrouilles pour réaliser son chef d’œuvre.
De retour chez lui, et après s'être essuyé, Donald surprend ses neveux revenants de la ferme de leur arrière-grand mère avec une citrouille dans un chariot. Ceux-ci sont alors heureux de résoudre les problèmes de leur oncle, même s'ils soulignent bien que c'est peut être trop tard, et qu'après tous ses méfaits l'adulte au béret ne mérite absolument pas de gagner. Cependant, de son côté Lagrogne se retrouve avec seulement plus que deux citrouilles, mais malgré cela ne possède pas l'indispensable, l'inspiration. Il décide alors d'échanger l'une d'entre elles contre une idée à son voisin, mais il décide de conduire l'échange à sa façon, et empoigne quelques chambres à airs élastiques ainsi que des planches avec lui. Arrivé chez le palmipède, il fixe les planches chacune à une fenêtre, et forme un arc géant en transformant les chambres à airs en un gigantesque élastique. Il continue alors son installation en plaçant l'une de ses énormes citrouilles en projectile, et appelle son éternel rival, de sorte à ce que celui-ci ouvre la porte et se prenne le coup sous les yeux des passants curieux.
Lagrogne prêt à bombarder son voisin.
Alors, Donald entendant les appels de son voisin, croit que celui-ci ait finalement réalisé que seuls ses talents de sculpteurs pouvaient l'aider à tirer le potentiel artistiques de ses énormes citrouilles. Mais il en est tout autrement, en effet, dès lors que Donald ait à peine tirer sur la poignée, une gigantesque citrouille vient s'abattre sur sa maison, déchirant littéralement toute la façade avant de la demeure, et projetant le pauvre occupant à travers les murs. Les trois enfants ayant eu l'impression d'assister à un tremblement de terre se demandent alors ce qu'il s'est passé, et constate avec stupéfaction que le salon est rempli d'une substance orange et de débris de mur. Il constate de plus que la porte d'entrée est mystérieusement ancrée à l'une des dernières cloisons de la bâtisse, et observe en l'ouvrant un trou de la forme de leur oncle, celui-ci alors dans sa baignoire remplie de ce que les enfants qualifient d'une soupe d'Halloween.
Soudain, les trois neveux entendent la voix de Lagrogne, ce dernier étant rentré dans la maison, et s'excusant à moitié en disant clairement ne pas avoir voulu causer autant de dégâts. Il continue son avancée pour se rendre finalement à la salle de bain, où il nettoie la tête de Donald, pour finalement prendre la photo qui va lui servir de modèle, sur laquelle on voit le pauvre canard encore horrifié. Le voisin se retire alors, invitant les enfants à amener leur oncle le soir au concours, pour voir sa victoire certaine.
Ainsi le soir le verdict arrive, et le maire observe toutes les citrouilles en compétition. Ce dernier est alors agréablement surpris par la citrouille de Lagrogne, parfaite imitation du visage de Donald horrifié, et par sa taille. Cependant au même moment, Donald alors allongé sur sa pelouse reprend ses esprits, et surprend son voisin en train de gagner le concours avec sa propre tête.
Lagrogne en train de gagner sous les yeux de Donald.
Énervé à l'idée que l'on utilise son visage, le canard bondit alors férocement sur Lagrogne en le menaçant de poursuites judiciaire, et en détruisant par la même occasion la citrouille. Mais au même moment, le maire observe quelque chose que son adjoint lui fait remarquer, cette chose lui donne alors envie d'arrêter de regarder les propositions des autres concurrents, et de décerner le premier prix à Donald, pour voir crée la citrouille la plus spectaculaire de Donaldville. Mais, le palmipède ne se rappelle pas avoir fait de citrouille, et constate en poussant un cri d'horreur que sa maison privée de façade avant et avec deux trous dans le toit forme une énorme citrouille. Donald Duck se met alors à s'énerver, et son crâne tout chaud fait bouillir les résidus de citrouille étant restés sur sa tête, faisant ainsi croire au jury que quelqu'un s'est trompé pour le concours de tarte à la citrouille, celui-ci n'ayant lieu que le lendemain.
En coulisses[]
Références à Carl Barks[]
Le déguisement utilisé par Donald à la cinquième et à la sixième planche est inspiré par celui qu'utilise Picsou dans Calamité Hôtel de Carl Barks.
Détails[]
Le D.U.C.K. se trouve dans le buisson sous les neveux (première case de la première planche).
Parutions françaises[]
Cette histoire a été publiée six fois en France, dans :
- Le Journal de Mickey n°1949 du 27 octobre 1989, sous le titre Citrouille carabinée ;
- Picsou Magazine n°321 du 7 octobre 1998, sous le titre La guerre des citrouilles ;
- Les Trésors de Picsou n°3 de juin 2006, sous le titre Citrouille carabinée ;
- Picsou Magazine n°453 du 7 octobre 2009, sous le titre Citrouille carabinée ;
- Picsou Magazine n°495 du 2 octobre 2013, sous le titre Citrouille carabinée ;
- La Grande épopée de Picsou n°3 du 4 décembre 2013, sous le titre Citrouille carabinée.
| Précédée par | Citrouille carabinée | Suivie par |
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1re parution : 3 novembre 1987 |
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