Oncle Picsou vient d'attraper une allergie à l'argent, il doit donc se séparer de son or et faire une cure. C'est Donald qui s'occupe de ses affaires pendant ce temps, notamment des échéances de dettes.
Résumé complet[]
Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.
Riri, Fifi et Loulou plaignent leur oncle Donald qui n'arrive pas à dormir à cause d'une dette qui le ronge. En effet le canard doit encore quatre dollars à son riche oncle, qu'il avait emprunté pour renouveler les pneus de sa voiture. Mais aujourd'hui le prêt arrivant à échéance, il faut pour Donald trouver un moyen de les obtenir. Pour cela, celui-ci en sortant de son lit avec une triste mine, dit qu'il trouvera deux dollars s'il vend son smoking, mais pas plus. Alors les neveux décident d'aider leur oncle en triste situation, et se cotisent pour lui donner au final 1,99 dollar, soit la totalité de leurs biens. Donald n'en revient pas d'avoir entre ses mains 3,99 dollars, et se dit que son oncle ne verra pas la différence s'il manque un seul penny. Juste après cela, il file rembourser son prêt en se disant qu'il a horreur d'avoir des dettes, et plus encore quand il s'agit de son oncle. Cependant, ce dernier dans son coffre remue ses pièces à l'aide d'un bulldozer acheté récemment, en se disant que s'il ne le faisait pas, son argent risquerait de moisir. Soudain, ses pensées sont coupées par l'appel de son neveu, se trouvant à la grille d'entrée de la grande pièce dont la toise indique dix-huit mètres de hauteur rien que pour l'argent. Le riche canard descend de son engin, fait rentrer son neveu dans la salle, et commence, pendant que son neveu commence à se sentir mal à l'aise, à compter les pièces une à une.
Le compte terminé, le canard en redingote crie sur son neveu effrayé, qu'il manque un penny. Celui-ci tente de s'expliquer, mais le riche canard continue en s'exclamant qu'il n'est pas devenu le plus riche de tous en laissant passer ce genre de détail, et menace son propre neveu en soulevant d'une main la petite table qui faisait office de pose pièce. Donald repousse son oncle du pied, en lui disant qu'il ne peut pas lui donner la somme manquante faute de l'avoir, et continue en disant qu'il peut toutefois travailler pour l'acquérir ou encore éponger sa dette. Balthazar déclare alors qu'il n'en est pas question, et répond exactement la même chose lorsque son neveu lui propose de déplacer le bulldozer à sa place. En plus de sa réponse négatif, il ajoute qu'il aime remuer sa fortune lui-même, qu'il aime l'argent, le toucher, sentir son parfum, plonger dedans comme un dauphin... Sous les yeux du canard en vareuse, il se met alors à nager dans son argent, à s'enterrer dedans, et à en sortir pour dire à celui-ci d'aller chercher son dû au lieu de ne rester à rien faire. En sortant de la salle, le canard portant toujours son béret, pense que tout cela est absolument écœurant, et laisse le dépôt numéro 68 où se situe son oncle, derrière lui. Cependant, ce dernier vient de terminer sa « natation monétaire » et consulte désormais les échéances du jour, dont faisait partie Donald. Il se dit alors que ce celui-ci pourrait l'aider, car en effet ce genre de travail nécessite un homme fort, et file rattraper son neveu avant que celui-ci n'aille trop loin.
Plus tard, Picsou propose le travail au canard en vareuse de marin, et l'amène devant la demeure de la personne ayant une dette envers lui. Il explique que la location de la machine à laver, présente dans le jardin, n'a pas été payée, et qu'il est dorénavant l'heure de la récupérer. Un triste spectacle s'en suit, en effet la femme se servant de la machine implore le riche canard à genoux, en lui disant que son mari est malade, et qu'elle a de plus trois enfants à nourrir. Elle continue en promettant de rendre le nickel manquant le lendemain, mais l'oncle de Donald reste insensible aux lamentations, c'est alors en disant que c'est aujourd'hui l'échéance qu'il ordonne à celui-ci d'emporter la machine. Le neveu de Picsou fait alors le travail, tout en se demandant comment il a hérité d'un tel oncle sans cœur. En déplaçant la machine, il aperçoit soudainement un nickel qui devait se trouver dans la poche d'un des vêtements, et s'empresse de le donner à la pauvre femme le voyant en sauveur. Elle récupère ainsi sa machine, mais Picsou ne souhaitant pas en rester là déclare que comme Donald ne lui a été d'aucune utilité, ce dernier lui doit toujours un penny mais peut rentrer chez lui.
Le riche canard, fier de son coup et heureux d'avoir gagné un nickel, s'empresse de regagner son dépôt en disant que c'est avec un penny par-ci et un nickel par-là que l'on devient milliardaire. Il se met alors à cajoler la pièce, lorsque des éternuements s’enchaînent, entraînant la perte de la pièce par une grille d'égouts. Cependant, Donald en rentrant chez lui, trouve devant le supermarché le penny manquant pour éponger sa dette, et se met à courir à toute allure pour la donner à son oncle. Il le retrouve peu après, lui plaque la pièce dans la main, lorsque celui-ci se met de nouveau à éternuer violemment, au point d'être projeté au mur. Se sentant mal, l'archimultimilliardaire demande à son neveu de le raccompagner jusqu'au dépôt, mais une fois là-bas, alors qu'il croyait que s'étendre sur ses pièces allait résoudre ses maux, cela entraîne une suite ininterrompue d’éternuements violant. Alerté, Donald s'empresse d’appeler un docteur. Plus tard, ce dernier donne son diagnostic, qui est que le patient est atteint d'un des pires cas de rhume des foins, mais il se demande alors quelle pourrait être l'allergie. Le neveu propose alors l'argent, et son oncle se met à éternuer de plus belle. L'allergie étant l'argent, le médecin conseille au riche canard n'en manquant pas, de fuir l'argent comme la peste, et pour cela de se retirer dans un endroit où l'on ignore tout de lui. Ainsi plus tard, nous retrouvons le riche canard, n'ayant plus sa redingote car elle était imprégnée de l'odeur de l'or, devant une grotte lui servant dorénavant de maison. Obligé de devoir abandonner ce qui lui tient à cœur durant un temps indéterminé, il confit à Donald la gestion de sa fortune, en lui promettant comme salaire quinze dollars par semaine. Il ajoute également que si jamais il vient à manquer quelque chose dans la caisse à son retour, il devra rembourser la différence. Le lendemain, nous retrouvons Donald au bureau de son oncle absent, duquel il se dit qu'il n'a pas besoin d'être aussi mesquin et impitoyable que lui pour faire fructifier sa fortune. Pour se faire, il décide de consulter le livre des échéances, et attaque peu après, sa première victime. Il demande alors le second versement pour le téléviseur de Monsieur Lendormi, mais ce dernier lui répond qu'il ne peut pas payer. Il continue, les mouches volant autour de lui, en disant qu'il a quitté son travail afin de pouvoir participer aux concours à la télévision, mais qu'il ne pourra rien gagner si on lui retire le téléviseur. De plus il ajoute que le temps de gagner un concours il doit se nourrir, et que pour cela il faut un prêt. Donald ayant compris la situation de l'homme, et voulant paraître pour un philanthrope, décide de lui donner la somme nécessaire le temps qu'il se fasse connaitre.
Plus tard, chez la seconde victime, il doit cette fois-ci récupérer l'argent à Miss Lily Du Pré, l'ayant utilisé pour payer un manteau de vison. Celle-ci déclare qu'elle ne peut le payer, et qu'elle a acheté ce manteau afin de pouvoir épouser un milliardaire, mais malheureusement il manquait les diamants qui allaient avec. Donald, en bon homme d'affaire et pensant bien faire, décide de prêter de l'argent, afin qu'elle se marie et puisse rembourser le prêt. Les jours passent et Picsou, toujours devant la grotte lui servant de demeure temporaire, se demande si son neveu parvient à faire fructifier sa fortune. Il n'ose toutefois pas lui écrire, car la simple mention de l'argent parvient à le faire éternuer. Quand soudain, une brise parvient à coller un billet au nez du canard, qui se rend compte qu'il n'a pas éternué. Guéri et plein de joie, il court regagner son dépôt. Il parvient alors devant la porte, l'ouvre, et constate la disparition totale de sa fortune ! Il se rend compte que tout a été prêté, et rien n'a été collecté, et constate également la présence de multiples fiches indiquant des dettes dans toute la ville. Ainsi plus tard, Donald est au lit et ne parvient à dormir, ses dettes le ronge, en effet il doit 788 billions 423 millions 70 dollars et 60 cents à son oncle désormais.
Atteint d'une terrible allergie à l'argent, Picsou charge son neveu Donald de collecter l'argent dû par ses débiteurs. C'est la seconde fois que notre héros doit se charger de ce travail ingrat : Barks lui avait déjà attribué ce rôle en 1946 dans Huissier sans pitié ! où Donald, devenu précepteur, se fait aider de ses neveux.
Cette histoire marque la première apparition d'un lieu spécifique (outre un simple building) où Picsou entrepose son argent. Ce n'est pas encore un money bin (littéralement silo à argent que l'on traduit en français par coffre) mais une money barn, c'est-à-dire une grange à argent. On est déjà dans la métaphore fermière, Picsou engrangeant pièces et billets comme des céréales. Peut-être est-ce cette ressemblance entre l'aspect des tas de pièces et celui d'une montagne de grains qui donne l'idée à Barks d'y faire plonger son personnage ?
Notons aussi que la toise qui mesure la profondeur de la « piscine » de l'archimultimilliardaire n'est qu'à dix-huit pieds, soit un peu moins de six mètres, ce qui n'est rien en comparaison des cent pieds (un peu plus de trente mètres) qui deviendront la mesure standard dès 1953.
Cette histoire bénéficia d'une couverture à l'occasion de la réédition de l'histoire dans le magazine brésilien O Pato Donald n°1608 (voir ci-dessus). Ce récit fut également illustré par la couverture du dix-septième volume de la Carl Barks Library allemande, qui réutilise une case de Carl Barks.
Publications françaises[]
Cette histoire a été publiée six fois en France, dans :
Le Journal de Mickey n°63 du 9 août 1953, sous le titre Donald milliardaire par intérim ;
Le Journal de Mickey n°1791 du 21 octobre 1986, sous le titre Donald est trop bon ;
Picsou Magazine n°306 du 2 juillet 1997, sous le titre Dettes à la diète ;