Donald et le perroquet extra-lucide ! est une bande dessinée de seize planches scénarisée par un auteur inconnu, dessinée par Tony Strobl et encrée par John Liggera. Elle a été publiée pour la première fois en novembre 1955 aux États-Unis. Elle met en scène Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck et Balthazar Picsou. L'action se déroule à Donaldville, au Mexique, au Guatemala et dans le village de Que Pasa El Salvador.
Synopsis[]
Donald part en Amérique Centrale afin de trouver un perroquet capable de prédire l'avenir.
Résumé complet[]
En lisant le journal tandis que ses neveux sautent sur le canapé, Donald apprend l'existence d'un perroquet capable de prédire l'avenir en Amérique Centrale, capable de renseigner sur le temps qu'il va faire et d'annoncer les tremblements de terre. Il décide alors de vouloir acquérir ce perroquet afin de devenir météorologue municipal, un poste qui lui est refusé depuis de nombreuses années sous prétexte qu'il n'est pas à la hauteur.
Les canards partent donc en direction du Mexique avec Donald au volant de la voiture 313 chantant Oh mon sombrero, la seule chanson mexicaine qu'il connaisse. Le canard adulte veut atteindre le passage de Que Pasa El Salvador pour acheter le perroquet prédisant pour l'avenir pour 25.000$ mais il rencontre son oncle Picsou qui se rend également sur place avec beaucoup d'argent dans la limousine. Après qu'il se soit découragé, persuadé que cet argent servira à acheter le perroquet, Donald se reprend et ambitionne d'arriver à Que Pasa El Salvador avant son oncle richissime, de quoi amuser ce dernier qui peut rompre la monotonie du voyage.
Ainsi, le milliardaire répond à son neveu en accélérant mais se retrouve coincé derrière une charrette sur un pont. Donald peut alors faire un détour pour prendre le large et il fait changer de direction le panneau indicateur de Que Pasa El Salvador à 216km pour être certain que Picsou prenne une autre route, menant sûrement à Nullepartville. Après avoir traversé le Guatemala, Donald et les neveux arrivent ainsi les premiers à Que Pasa El Salvador. Le perroquet avait prédit aux habitants l'envie du canard de l'acheter et, après avoir tenu un conseil, ils décident d'accepter cette offre. Ils peuvent ainsi discuter de l'utilisation de l'argent.
Donald pensait alors repartir pour Donaldville mais les habitants s'y opposent : les canards sont obligés de vivre à Que Pasa El Salvador car il y a interdiction de partir avec le perroquet, les habitants portent même la 313 pour la poser sur la fontaine pour l'empêcher de partir. Picsou les rejoint et s'amuse de cette situation mais Donald nargue son oncle avec le perroquet extra-lucide. Seulement le perroquet n'était en rien l'objet de la venue du milliardaire, il était en réalité venu acheter une plantation de bananiers. Le milliardaire repart alors et Donald se dit finalement qu'il peut vivre à Que Pasa El Salvador en communicant par téléphone la météo à Donaldville.
À la question de la météo de la semaine prochaine sur Donaldville, le perroquet annonce une terrible tempête qui durera quatre jours et provoquera d'effroyables désastres. Donald veut alors prévenir ses concitoyens mais Que Pasa El Salvador n'a absolument aucun moyen de communication, les enfants offrent à leur oncle un sombrero et une écharpe afin d'adopter les coutumes locales. En voyant un villageois demander au perroquet si cela vaut la peine de pêcher, Donald comprend pourquoi ils tiennent à garder le perroquet. Il veut alors partir à El Waca où il y a des poteaux télégraphiques et demande aux habitants de lui rendre la 313 mais ceux-ci s'y opposent, n'ayant pas confiance au canard. De plus, ils ne savent pas quoi faire de l'argent.
Donald part alors à pied tandis que les habitants et Riri, Fifi et Loulou font une sieste. Au réveil des trois jeunes canards, le perroquet a disparu et les traces le mènent jusqu'à Donald. En effet, alors que le palmipède souffre de la chaleur et de la tête qui tourne, le perroquet l'a suivi alors de lui recommander d'arrêter son projet puisqu'il sera frappe d'une congestion s'il continue, Donald remercie le perroquet de l'avoir averti. Les quatre canards retournent alors à Que Pasa El Salvador quand ils entendent la voix de leur oncle Picsou dans une plantation de bananiers.
Ainsi, Donald recommande au milliardaire de le conduire à la ville la plus proche mais ce dernier n'a plus sa limousine, ayant servi à payer sa plantation. De plus, il est en colère d'avoir été arnaqué, ayant acheté 500 hectares de bananes trop mûres pour pouvoir voyager jusqu'à Donaldville. Soudain, le perroquet extra-lucide promet à Picsou plus de cinq millions en creusant le sol, le richissime canard s'exécute et trouve de l'or, il veut alors racheter le perroquet à Donald pour 5000$ mais le neveu refuse car il tient à son poste à la météo. Hélas, le perroquet prédit l'arrivée des villageois à toute allure afin de racheter le perroquet et chasser les canards de Que Pasa El Salvador, ce qui fait qu'ils ne se reverront plus. Et effectivement, la prédiction se réalité.
Au moment de leurs adieux, le perroquet prédit à Donald que tout va s'arranger alors qu'il déprime. Pendant que Picsou continue de creuser, Donald et les enfants retournent à Donaldville afin de prévenir de la tempête qui arrive, les enfants estiment que ça sera suffisant pour être engagé à l'office météorologique mais Donald se dit qu'il sera de nouveau au chômage ensuite. Soudain, il réalise qu'il deviendra un héros national, se voyant même devenir maire de Donaldville, et il retrouve la joie de vivre et chante à nouveau Oh mon sombrero au plus grand désespoir des enfants qui décident de quitter leur oncle au Mexique, à 3000km de Donaldville, estimant que c'est mieux ainsi, voire que tout vaut mieux que de supporter le chant de leur oncle.
En coulisses[]
Publications françaises[]
Cette aventure est parue en France à trois reprises :
- Les belles histoires de Walt Disney n°31 du 1er août 1956 ;
- Almanach du Journal de Mickey 1966 du 4ème trimestre 1965 ;
- Les Trésors de Picsou n°46 du 20 mars 2019.