Donald fait bling bling est une histoire en bande dessinée de huit planches, scénarisée par François Corteggiani et dessinée par le studio Comicup, publiée pour la première fois en juin 2008 en France. Cette histoire met en scène Baptiste, Donald Duck, Gontran Bonheur, les Rapetou et Balthazar Picsou. Elle se déroule à Donaldville.
Résumé complet[]
Gontran, une fois de plus, voit tomber de sa poche un billet de loterie. Persuadé qu’il est gagnant – et ironiquement inutile puisqu’il ne manque de rien grâce à sa chance. Il jette nonchalamment le billet sur sa table et claque la porte en sortant.
Or le billet sort par la fenêtre ouverte, et vole dans Donaldville, avant d’atterrir sur la tête de Donald. Celui-ci a du mal à le croire, mais va récupérer ses gains. Il ne connaît pas le montant exact, mais l’employé l’en informe, sans que le lecteur puisse lire combien cela fait… Donald en tombe au sol, ce qui le calme. Il est ensuite amené à l’arrière du bâtiment, où l’attendent des dizaines de bétonnières remplies à ras bord de pièces et de quelques billets.
Donald pense déjà à un bon endroit pour entreposer tout ça, et va naturellement vers le dépôt de son oncle. Baptiste commence à lui dire que le milliardaire ne reçoit personne, mais Donald est déjà en route et crie à son oncle qu’il achète. Celui-ci n’en fait même pas cas, et quand Donald pose une pièce sur son bureau comme avance, Picsou renvoie Donald à coup de pied au derrière. Donald se rend donc à la mairie pour faire une généreuse donation à la municipalité, lui permettant d’acheter le terrain autour du coffre…
Le lendemain, Picsou se réveille dans une chambre plus grande qu’à l’accoutumée… En une nuit, Donald a fait construire deux coffres-forts identiques au sien, mais en plus grands, de part et d’autre de celui de son oncle. Lorsque celui-ci vient voir le milliardaire, habillé richement avec plusieurs bagues composées de pierres précieuses entières, Picsou lui concède qu’on peut tout acheter, mais pas n’importe quoi… Et l’accuse de n’avoir aucune classe : il appelle Baptiste et conclut qu’avoir un butler, c’est ça la classe. Qu’à cela ne tienne, Donald appelle Butler Service® et en commande deux, qui arrivent immédiatement. Puis il dit à son oncle qu’il est dépassé et qu’aujourd’hui, avec l’argent, on fait bling-bling avec, mais que lui ne comprendra jamais puisqu’il n’est pas people.
Picsou, insulté, demande à Baptiste de sortir la voiture pour faire brûler un litre d’essence, histoire de faire taire son neveu. Grand mal lui en prit : Donald, à la tête de deux limousines chacune plus grande que celle de Picsou, le double des deux côtés à la fois et le nargue au passage. Picsou rentre alors au dépôt, où il pleut des pièces d’or : Donald jette son argent depuis son balcon ! Picsou entre en rogne face à si peu de respect et dit à Donald qu’il est un raté : il n’a jamais gagné cet argent à la sueur de son front. Donald décide donc de réussir ce que son oncle à toujours raté…
Peu après, les Rapetou dévalisent les deux coffres de Donald. Picsou menace d’appeler le GIGN, mais ces derniers lui font savoir qu’il n’est pas dans l’histoire. Donald, départi de ses riches vêtements et de nouveau en vareuse, nargue son oncle : il a réussi, contrairement au milliardaire, à se faire cambrioler par les Rapetou. Mais il n’a pas pensé qu’il était maintenant ruiné, et face aux exigences de maître Netasec, huissier de justice, n’a plus de quoi payer ses coffres. Ni ceux des deux limousines ou de l’hôtel particulier, et encore moins ceux des majordomes… Donald n’a plus qu’à s’enfuir, ses quatre créanciers aux trousses.
En coulisses[]
Cette histoire n'est parue qu'une seule fois en France, dans Le Journal de Mickey n°2922 du 18 juin 2008.