Duck la Terreur (Deckselsen Duck en version originale, Ringtail Van Dukke en version anglaise), aussi appelé Sans-Merci dans une autre traduction française, était un canard anthropomorphe de l'univers de Donald Duck.
Historique[]
Pendant des dizaines d'années, le redoutable Duck la Terreur et son équipage écumèrent les océans en toute impunité. Sans jamais se laisser rattraper par les soldats du rois, ces mauvais sujets coulaient et pillaient sans vergogne les vaisseaux marchands, et la vie d'un homme n'avait pour eux aucune valeur.
La cruauté et l'efficacité des pillages de la Terreur augmentèrent encore lorsqu'il engagea à ses côtés ses neveux Richard, Firmin et Louis, trois combattants triplés hors concours. Mais avec le temps, les troupes royales se firent plus acharnées, et la vie de pirate devint presque impossible. Progressivement abandonnés par le reste de l'équipage, Duck la Terreur et ses neveux durent se résoudre à ranger l'épée.
Pour son vingt-cinquième anniversaire de mariage, le roi offrit par édit officiel la possibilité de se repentir à tous les pirates. Malgré l'évidente désapprobation des triplés, Duck décida d'accepter l'offre et de mener un vie honnête. Mais le seul homme qui accepta de signer un contrat avec eux était le riche Piqueducat, oncle de l'ancien pirate. Contre cinquante pièces d'or, il exigea qu'on lui ramène une cargaison d'épices venues de l'Ouest.
En route pour exécuter sa mission, Duck avait recruté un nouvel équipage : trois garçons louches qui se faisaient appeler les Rapetou. Ce qui devait arriver arriva: les matelots en costume rayé s'emparèrent de l'or que Piqueducat avait confié à son neveu, et ils refusèrent de le rendre. Revenu à terre sans cargaison d'épices et sans or, Duck la Terreur faillit finir aux fers. Mais il jura à son oncle qu'il le rembourserait, même s'il devait pour cela traverser les sept mers pendant quatre siècles. De fait, Duck partit seul avec son bateau, laissant une lettre d'adieu à ses neveux, et nul ne le revit jamais vivant.
Mais son fantôme, cherchant inlassablement le trésor volé par les matelots Rapetou, hanta les mers jusqu'en 1992, lorsqu'il rencontra ses descendants Donald Duck et Riri, Fifi et Loulou Duck.
En coulisses[]
Duck la Terreur est apparu dans l'histoire d'Evert Geradts au scénario et Ben Verhagen au dessin, Le dernier voyage du cap'tain Duck, publiée pour la première fois le 17 janvier 1992.
Jambe de bois droite ou gauche ?[]
Dans le portrait de Duck la Terreur en case 1 de la page 2, il porte sa jambe de bois à gauche. En case 6, dans le flash-back, seule sa jambe gauche est visible — et c'est une jambe normale, pas de bois. Dans les pages 3, 4 et 5 toutes entières, la jambe de bois repasse à gauche sans en plus bouger. Dans la case 1 de la page 6, elle passe subitement à droite, et y reste jusqu'à la page 8, qui est la dernière apparition de Duck la Terreur dans le flash-back. Plus tard, le déguisement de Donald qui le fait ressembler à Duck la Terreur, en page 10, comprend une jambe de bois bel et bien à droite. Quand le Donald qui se prend pour Duck la Terreur/Fantôme de Duck la Terreur apparaît en case 5 de la page 12, sa jambe de bois est elle aussi à droite. Ses jambes ne sont pas visibles avant la case 2 de la page 14, où la jambe de bois est repassée… à gauche. En revanche, dans les pages 15 et 16, elle est à nouveau à droite. En page 17, où Donald redevient lui-même, la jambe de bois reste à droite, et s'y maintient en page 19. Le fantôme de Duck la Terreur, en case 4 de la même page, a lui aussi une jambe de bois à droite, qu'il conserve en pages 20, 21, 22 et 23. En page 24, Donald, qui s'était pourtant couché avec sa fausse jambe de bois, se réveille sans jambe de bois du tout. Le fantôme de Duck la Terreur qui apparaît en page 25 conserve sa jambe de bois à droite.
