Picsou Wiki
Advertisement
Picsou Wiki


Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Rapetou (homonymie).

Bandeau Rapetou

Cet article est un article de qualité, car il a été élu article du mois de janvier 2016.

Les Rapetou (The Beagle Boys en version originale) sont des chiens anthropomorphes de l’univers de Donald Duck et de Mickey Mouse.

Historique[]

Les Rapetou sont une bande de voleurs organisés appartenant à une même famille. Ils ont une succursale dans chaque pays et s'ils commettent bien sûr d'autres larcins, leur but principal et avoué est de dérober à Balthazar Picsou, le canard le plus riche du monde, l'intégralité de sa fortune. Ceux d'entre eux qui s'y affairent le plus souvent sont naturellement les Rapetou de Donaldville, dont le nombre varie entre trois et neuf selon les versions.

Histoire de la famille[]

Article principal : Catégorie:Famille Rapetou
Rapsès attaquant Picsès Ier

Les Rapsès, attaquant Picsès Ier.

Les premiers ancêtres documentés des Rapetou sont les Rapsès, des pillards du désert organisés qui rançonnaient le pharaon d'Égypte Picsès Ier, qui lui est un des premiers ancêtres connus de Balthazar Picsou. Gouvernés par le cruel Rapsès Ier, ces cupides bandits effrayèrent tant Picsès qu'il perdit finalement toute sa fortune dans une tentative désespérée pour la cacher aux Rapsès[1].

Bien plus tard, les Rapsès, rétrogradés à une simple bande de bandits, simplement connus sous le nom de « Bédouins du Bas-Nil », qui tentaient toujours de dérober l'argent de Baltus Picsounius, descendant de Picsès Ier, aussi richissime que ce dernier et membre de la famille royale. Tentant toujours de s'approprier cette fortune, ils ratèrent de nombreuses fois dans cette entreprise.

Un jour, ils enlevèrent la reine Cleopat-Perina, nièce de Picsounius, pour lui extorquer une rançon. Néanmoins, cette « combine » ne marcha pas comme ils l'espéraient. Lorsque Picsounius s'enfuit pour s'installer à Rome, les Bédouins du Bas-Nil étaient sur ses traces[2]. Alliés au méchant gladiateur Gamba, ils tentèrent à nouveau de s'emparer du capital de Picsounius. Malheureusement pour eux, cette nouvelle combine se termina par leur envoi express et bien involontaire en Écosse comme soldats romains…

Les descendants de ces bédouins se retrouvent sous la forme des Braves de la Bruyère, une bande de pillards écossais soudoyés par le noble corrompu Duck McRocker (ancêtre de Flairsou) pour voler sa fortune à Paperon McPaperon, un autre ancêtre de Balthazar Picsou.[3] Quelques temps après, un ancêtre des Rapetou nommé le Rapetou Noir écumait les châteaux médiévaux qu'il attaquait grâce à des échelles à l'aide desquelles il escaladait les murailles des forteresses[4], une technique imitée bien plus tard par ses descendants donaldvillois sur le coffre de Picsou. Il est possible que le Rapetou Noir soit lié aux Rapetors, une autre bande de fieffés coquins médiévaux qui menèrent une longue guerre contre le duché de Picsor de Picsonie, un descendant probable de Paperon McPaperon[5].

Du temps du grand-père de Picsou, les Rapetou étaient fixés en Écosse en la personne de Prosper de Rapetou, ancêtre direct des Rapetou de Donaldville. Prosper connaissait le grand-père de Picsou et fit même un pari avec lui ; le McPicsou le perdit mais refusa de payer le sou qu'il devait au Rapetou. Cette dette devait, bien des années après, être retrouvée par les Rapetou modernes, qui voulurent s'en servir pour obtenir de Balthazar Picsou toute sa fortune.[6] Trois jeunes Rapetou, dont un jeune Gracié, tentaient souvent de voler au tout jeune Balthazar ses premières économies durant son enfance.[7]

Un coffre, des voleurs[]

Depuis l'introduction dans les bandes dessinées du coffre de Balthazar Picsou, un mois après celle des Rapetou, ces derniers s'emploient à le vider en vain. Ils utilisent des moyens plus farfelus les uns que les autres (souvent des inventions volées à Géo Trouvetou) pour réussir dans leur coupable projet; ils font même parfois alliance avec d’autres ennemis de Picsou, comme Miss Tick De Sortilège et Archibald Gripsou (ils sont aussi parfois employé comme hommes de mains par John Flairsou). À chaque histoire le même scénario : les Rapetou pensent trouver un moyen pour voler Picsou, le milliardaire engage son neveu pour l’aider à défendre son argent. Seule la fin variait : soit la ruse de Donald et Picsou l’emporte sur la maladresse des Rapetou, soit les bandits échouent mais Donald n'est pas remercié comme il le mériterait, souvent à cause d'une erreur indépendante.

Caractère[]

60 ans avec Picsou 7

Illustration de Don Rosa pour les soixante ans de Picsou représentant plusieurs scènes classiques de Barks.

Les Rapetou sont représentés dans plusieurs histoires comme assez bêtes. Par exemple, dans Les Rapetou contre le coffre-fort ils se firent piéger par le coffre seul, ce qui n’étonna pas Gracié Rapetou qui ironisa : « Il s'agit bien des Rapetou ». Mais ils peuvent être aussi très malins et astucieux dans les grandes histoires de Picsou comme dans Juste un pauvre vieil homme pauvre... où ils réussissent à s’emparer de la fortune de Picsou légalement. Ils sont somme toute des bandits connaissant à fond leur métier mais qui pour le reste sont naïfs et maladroits… D'ailleurs, les Rapetou sont-ils réellement méchants au sens strict du terme ? Ils ont souvent projeté de tuer Picsou et Donald, mais n'en vinrent jamais au fait, et dans l'histoire Le Rêve d'une vie, un Rapetou déclara avoir presque de la peine à brutaliser un Picsou retombé en enfance dans un rêve et devenu un mignon petit gamin…

Leur nombre[]

Une des questions les plus posées sur ces gangsters est : « Quel est leur nombre ? » On sait qu’ils sont frères, cousins, s’habillent tous de la même facon et portent tous leur masque noir. On ne peut les différencier qu’avec leur matricule de prisonnier. Selon les histoires ils peuvent être deux, trois, quatre, cinq, six ou sept, voire même plus ! Carl Barks a affirmé qu’ils étaient trente-six (autant que de combinaisons possibles de matricules en XYZ-TUV avec les chiffres un, six et sept avant et après le tiret), alors qu’il n’en a jamais dessiné plus de treize dans une même case…

Rapetou spéciaux[]

Les Rapetou n'eurent presque jamais de caractères définis. On aura pu d'ailleurs noter une certaine ressemblance avec les Dalton non pas tels que présentés dans la version de Don Rosa, mais dans leur incarnation bien plus célèbre dans la série Lucky Luke. Dans le trio "de base" des histoires italiennes composé par 761-167, 176-761 et 176-617, ainsi que dans le groupe de six/sept/huit souvent montrés par Barks, le seul à se distinguer est un Rapetou caractérisé par son amour immodéré des pruneaux (prunes, mirabelles ou même abricots dans certaines traductions).

À partir des années 1970, les dix Rapetou principaux sont parfois affublés de neveux, les Mini Rapetou, qui ont presque disparus aujourd'hui des publications américaines en raison de leur impopularité auprès des fans de Barks. Dans les mêmes histoires, des Rapetou « spécialisés » apparurent, notamment le cousin Rapetouradar, devenu un personnage semi-récurrent, Lachance Rapetou, Joker Beagle, Boom Rapetou, Whole Truth Beagle, ou encore d'autres membres de la famille, comme la tante Auntie Rapetou, la tantine Léonie Rapetou ou le cousin Boris Rapetou. Des Rapetou similaires (aux personnalités distinctes) sont apparus par la suite dans La Bande à Picsou (série de 1987).

Les deux seuls Rapetou spéciaux à être restés des personnages essentiels sont d'abord Grand-père Rapetou, le grand-père des six-huit de Barks, à la barbe blanche et à la pipe au bec, et à une moindre mesure Savantissime, un Rapetou génie du crime doté de lorgnons et d'un chapeau de professeur d'université américaine qui aide souvent le trio italien en le menant vers des coups toujours plus audacieux et… toujours plus ratés.

Les Rapetou dans La Bande à Picsou[]

Dans la série télévisée d'animation La Bande à Picsou (série de 1987), les Rapetou « habituels » des bandes dessinées ne sont jamais visibles et sont troqués pour un quatuor de Rapetou aux personnalités distinctes :

LaScience
Il est le chef et le cerveau de la troupe lorsque Ma Rapetou ne dirige pas la bande. Il est reconnaissable pour sa petite taille. Il porte le matricule 167-671.

LaGonflette
Le plus fort de la bande. Il est le Rapetou qui ressemble le plus à ceux des bandes dessinés, sauf qu'il lui manque une dent. Il porte le matricule 716-167.

Burger
Il est le plus gourmand. Il est reconnaissable par son appétit et ressemble au Rapetou qui a un faible pour les prunes dans les bandes dessinés. Il porte le matricule 761-167 qui est en partie mangé.

Poischiche
Le moins intelligent, il porte des vêtements plus grands que sa taille. Il porte le matricule 617-716 qui a son bord gauche plié.

Babydoll Rapetou

Babydoll Rapetou, une des Rapetounettes.

Les Rapetou sont quatre dans la plupart des épisodes de la série, mais ils font parfois appel à leurs cousins, comme dans l'épisode Le tout-à-l'égout (ces cousins étant les plus proches de l'incarnation en bande dessinée des personnages, car ils n'ont pas de signes distinctifs) ou dans d'autres épisodes où certains avaient en revanche comme le quatuor principal des noms particuliers, comme Boumboum et Banzaï (adeptes du bazooka), Grenade, Rocket, Tanker, Bifocal (petit et jeune, avait une casquette à hélice et des manchettes particulières), La Taupe, Toréador. On connaissait par ailleurs aussi des cousines aux Rapetou, les Rapetounettes, apparues dans Le Rapt des Rapetounettes.

Il est à noter que dans les histoires de Carl Barks, au contraire, les Rapetou avaient la même personnalité à quelques exceptions près (comme la prédilection d'un des Rapetou, 176-167, pour les pruneaux).

Dans La Bande à Picsou (série de 2017), les principaux Rapetou ne sont plus que trois : La Science, La Gonflette et Burger.

Habitations[]

Ils logent dans une cabane à Donaldville. Celle-ci est en mauvais état, avec des meubles de mauvaises qualités. Elle est très sale (les Rapetou ne sont pas des professionnels du ménage). Parfois, ils sont dans une caravane. Mais, la plupart du temps, ils sont en prison.

Repaire secret[]

Selon Don Rosa et d'autres auteurs, les Rapetou se servent de la vielle Donaldville souterraine comme repaire pour épier Picsou ainsi que son coffre (recevoir tout les déchets de Picsou, se cacher, etc.)

En coulisses[]

Les Rapetou ont été créés par Carl Barks. C'était un gang de criminels, qui essayait constamment de voler l'argent enfermé dans le coffre de Balthazar Picsou. Ils apparurent pour la première fois dans l'histoire La terreur des Rapetou, publiée dans le Walt Disney's Comics and Stories n°134 en 1951, bien que dans cette histoire, ils n'apparaissent que dans la dernière case. Ils apparurent à nouveau dans le prochain numéro de Walt Disney's Comics and Stories avec seulement une case en plus où ils apparaissent dans Un coffre trop fort ! (The Big Bin on Killmotor Hill en version originale). Leur premier grand rôle sera dans l'histoire Juste un pauvre vieil homme pauvre..., parue un peu plus tard. Le gang est apparu pour la première fois dans l'histoire de Carl Barks de novembre 1951, La terreur des Rapetou.

Il est arrivé que les Rapetou apparaissent dans des aventures d'autres personnages Disney, comme Super Dingo et Mickey Mouse. Ils sont même parfois les seuls héros de certaines bandes dessinées, notamment américaines et italiennes, mais étant des bandits, ils finissent la plupart du temps en prison.

A noter que les pères des Rapetou apparaissent explicitement dans les épisodes deux et dix de La Jeunesse de Picsou. Dans cette dernière histoire, un Rapetou dit même qu'il va falloir agrandir la famille pour cambrioler le coffre de Picsou... Ces paroles ayant été prononcées en 1902, on peut supposer que les Rapetou de 1951 sont nés dans les années 1920.

Par ailleurs, il est à noter que les Rapetou font une brève apparition dans le jeux vidéo Donald Duck Couak Attack. En effet à la fin de son passage à Donaldville, Donald doit les combattre.

Origines[]

Karpis Barker Rapetou

Photo de famille des Karpis Barker

Les Rapetou ont été inspirés d’un gang célèbre des années 1930, les Karpis-Barker dirigés par la mère des Barker, Kate Barker. En comparaison, chez les Rapetou, c’est le grand-père, Gracié Rapetou aussi surnommé Gran’Pa, qui fait office de chef de clan (sauf dans la série télévisée La Bande à Picsou (série de 1987) où ils sont dirigés par leur mère, appelée Ma Rapetou). Malheureusement ce personnage n’était que très peu présent dans les histoires des Rapetou, car souvent en prison. Depuis leur création en 1951, le seul but des Rapetou sera de dérober la fortune de Picsou en vain.

Dans leurs deux premières histoires, ils n'apparaîtront que dans une et deux cases , respectivement. Par contre dans leur troisième histoire, Juste un pauvre vieil homme pauvre, ils eurent pour la première fois un des rôles principaux. Ce fut leur première grande histoire et on leur découvrit un côté malin mais aussi curieux (final de l'histoire, quand les Rapetou sautent dans l'argent), voire naïf.

Noms à l'étranger[]

Noms occasionnels en français[]

Ils seront appelés les Rapetoutos dans le Picsou Magazine n°3 et les Ratistou dans Le Journal de Mickey n°117. En Belgique, dans les Mickey Magazine, le nom des Rapetou était Filous Boys.

Notes et références[]

  1. Dans l'histoire de Roberto Catalano et Giulio Chierchini Le Cône de Picsès Ier parue en 1962.
  2. Dans l'histoire de Guido Martina et Giovan Battista Carpi Paperina e i papiri del Pah-Peh-Rheo de 1979
  3. Dans l'histoire de Guido Martina et Romano Scarpa Paperon McPaperon e le sterline di Trisnonna Papera de 1970.
  4. Dans l'histoire de Keno Don Rosa Sa Majesté Balthazar Ier de 1989.
  5. Dans l'histoire de Carlo Chendi et Luciano Bottaro Contre le diabolique docteur Faust de 1958.
  6. Dans l'histoire de Tony Strobl Drôles de Fantômes de 1965.
  7. Dans l'histoire d'Arthur Faria Jr. et Irineu Soares Rodrigues inédite en français A Primeira Caixa-Forte, de 1983.
Advertisement