L'empreinte du futur est une histoire en bande dessinée de vingt-six planches scénarisée par Matteo Venerus et dessinée par Lucio Leoni. Elle a été publiée pour la première fois le 19 avril 2017 en Italie. Elle met en scène Riri, Fifi et Loulou Duck, les Castors Juniors et le Grand Mogol. L'action se déroule à Donaldville et à l'autre bout du monde.
Synopsis[]
Extrait de la revue Les Trésors de Picsou no53
Peut-on imaginer que les Castors Juniors prennent leurs vacances séparément ? Voilà qui paraît complètement insensé. C'est pourtant le point de départ de cette histoire où Riri reste à Donaldville, Fifi part faire du camping et Loulou embarque dans un avion vers le bout du monde ! Entre vestiges du passé et échos du futur, les trois compères ne tardent finalement pas à mutualiser leurs découvertes...
Résumé complet[]
Riri, Fifi et Loulou se séparent : le premier reste à Donaldville, le deuxième se rend à un camp des Castors Juniors et le troisième part à l'autre bout du monde. C'est à des terres perdues que Loulou se rend avec deux Castors Juniors et le professeur Rasmussenn, le plus célèbre paléoanthropologue du monde. Ils accompagnent Marounga, ami du scientifique, sur les terres de ses ancêtres qui se transmettent que dans cet endroit la nature parle de manière silencieuse. À la suite d'une chute, le professeur Rasmussen fait une étrange découverte : celle d'une empreinte fossile, après examen il affirme même qu'il s'agit de la plus ancienne trace d'hominidé jamais découverte, il s'agit alors d'un signe du destin, revenant de l'époque où leurs ancêtres apprenaient à survivre.
Au campement des Castors Juniors, Fifi et le Grand Mogol initient trois nouveaux campeurs pour une expérience au contact de la vie sauvage. En se basant sur le manuel des Castors Juniors, Fifi peut indiquer quels sont les fruits comestibles en guise de petit déjeuner. Ensuite, le Grand Mogol fait traverser des rivières pour enseigner à ces trois campeurs du dimanche l'esprit d'équipe et l'entraide pour les entreprises risquées. C'est lorsque le duo veut enseigner l'approche des animaux sauvages sous camouflages qu'ils croisent alors un engin de démolition effrayant tous les animaux sauvages. Ce véhicule est dirigé par le contremaître Bob Bomber qui leur informe que le territoire doit être déboisé pour construire des usines de bois de construction et la partie montagneuse accueillera des excavations et des mines pour fournir les matières premières.
Du côté de Donaldville, Riri participe à la visite guidée du Proctor Palace avec d'autres représentants des associations de la ville. Proctor, l'ingénieur de Proctor Entreprises à l'origine de la bâtisse, propose ainsi le sommet du progrès domestique avec des appartements automatisés et connectés avec des fenêtres ordonnant aux rideaux de se lever quand il y a de la lumière, le téléphone commande alors de se réveiller. Il y a aussi la possibilité de presse-agrumes photonique : exemple avec un enfant sur son smartphone, le presse-agrumes détecte les signes avant-coureurs de la soif et fournit une boisson avant qu'elle ne soit désirée. En fait cette tour n'est qu'un projet et les représentations des associations doivent alors appuyer sa candidature aux contrats de construction, cette visite se réalisant en fait sur des casques à réalité augmentée. Seulement, si Proctor se dit que c'est réglé, Riri s'interroge sur le coût de ce projet.
Pendant ce temps, le professeur Rasmussen utilise son scanalyseur afin de tout savoir sur cette empreinte, l'équivalent du travail de toute une équipe de chercheurs. Mais l'analyse est épouvantable : l'empreinte s'est abaissée au fil du temps, à une profondeur proportionnelle à la croissance de l'activité humaine, quand les hommes préhistoriques brûlent la végétation, quand les Égyptiens réalisent des outils en métal ou encore l'industrie du XIXème siècle. Ainsi, l'empreinte reproche à l'homme de laisser une trace profonde sur la Terre. Une seule solution : réaliser quelque chose de grandiose pour la nature pour faire remonter l'empreinte et ensuite diffuser la nouvelle pour inspirer un changement mondial. Séduit par cette idée, Loulou entre en contact avec ses frères pour savoir quoi faire.
Fifi a une idée : empêcher la destruction de leur forêt mais c'est compliqué étant donné que le contremaître Bob Bomber refuse de nommer ses clients. Le Grand Mogol a la solution : pendant que lui et les autres campeurs imitent le cri du grizzly pour effrayer les employés, Fifi s'introduit dans l'engin pour découvrir les contrats signés par Proctor Entreprises pour ses fameux palaces. Repéré par Bob Bomber, Fifi doit s'empresser de prévenir Riri afin de trouver comment mettre fin aux envies de Proctor.
Riri a trouvé le moyen : alors que Proctor évoquait le coût pour le client, le Castor Junior précise sa pensée qui est enfait basé sur le coût en ressources pour construire ne serait-ce qu'un building. L'ingénieur cherche à détourner l'attention mais Riri fait brancher à tous les casques de réalité virtuelle pour montrer comment la Terre fournit des ressources en matériaux et en nourriture mais que tout cela a un coût, par exemple le dioxyde de carbone généré pour une bouteille d'eau. Or il faut apprendre à économiser les ressources, donc utilisation d'un sac en coton, recycler, réduire le chauffage et le presse-agrumes photonique n'est plus si indispensable que ça. Par conséquent, les responsables des associations refusent le projet et Proctor doit prévenir Bob Bomber de cette annulation imprévue. Le Grand Mogol et Fifi savourent cette victoire.
Ce n'est pas le cas de Loulou car l'empreinte devient encore plus profonde, ce qui est impossible pourtant. En effet : l'empreinte a été créée par le professeur Rasmussen lui-même et il a tout inventé afin de faire évoluer les consciences, les Castors Juniors en concluent que la nature parle vraiment. Loulou confirme puisque le message positif est répandu sur Faceduck mai pourtant le niveau s'abaisse. Marounga recommande alors au caneton e comprendre ce que la nature suggère à son cœur. Il a fini par comprendre et appelle ses frères : cette action indique juste qu'ils sont sur la bonne voie et qu'ils envoient un bon signal à la Terre.
Ils publient alors sur Faceduck leur message positif et tous les Castors Juniors du monde entier le reçoivent : ils peuvent comprendre ce qui arrive à la Terre et il faut se secouer et faire de leur mieux pour qu'il n'y ait plus de cicatrices. Ainsi, l'empreinte finit par se résorber. Les Castors Juniors se retrouvent et confirment que le message exemplaire a été reçu et qu'ils peuvent laisser leur meilleure empreinte pour le futur.
En coulisses[]
Publication française[]
Cette histoire a été publiée en France dans Les Trésors de Picsou no53 du 16 décembre 2020.