Les humains forment une des espèces minoritaires de l'univers de Donald Duck et de Mickey Mouse.
Historique[]
Apparence[]
Les êtres humains mâles et femelles, appelés hommes et femmes, sont des vertébrés bipèdes de taille relativement modeste, comparés à certains animaux comme les éléphants. Ce sont des mammifères, c'est-à-dire qu'ils ne mettent pas leurs petits au monde dans des œufs.
Leur corps est très proche de celui des singes, avec deux bras, deux jambes et un pouce opposable à chaque main. Leurs mains peuvent comporter quatre ou cinq doigts, selon les cas. Ils sont tout de même nettement moins poilus que leurs cousins primates, et leur quotient intellectuel est supérieur également.
De toutes les espèces pensantes qui peuplent la Terre, l'espèce humaine est celle qui connaît le plus de variations au sein des individus qui la composent. La couleur de la peau, la forme du visage et des yeux varient grandement, non seulement en fonction de l'origine géographique, mais aussi d'un individu à l'autre.
Population[]
Les humains constituent une minorité de la population terrestre, dans les univers de Donald Duck et de Mickey Mouse. Il semble toutefois que nombre d'entre eux ont joué un rôle important dans l'histoire du monde. Parmi ces humains qui ont marqué l'histoire, on trouve :
Il existe également des humains dans notre univers que l'on retrouve transformés en chiens anthropomorphes dans l'univers de Donald Duck et de Mickey Mouse. On peut notamment citer les Huns, Priscus, Léonard de Vinci, George Stephenson et parfois Jules César[1].
En coulisses[]
Humaines dans Dude Duck.
Autrefois, il était établi que si l'on devait faire intervenir un humain dans une histoire Disney, il fallait impérativement l'affubler de diverses caractéristiques animales, comme un bec, un groin de cochon, une truffe ou des oreilles de chien. Mais l'auteur américain Carl Barks, qui aimait dessiner les femmes dans le style pinup de son époque, a souvent ignoré cette règle.
Certaines histoires comme Charivari en délire ! (1950) et Apparence trompeuse (1950) sont remplies de personnages parfaitement humains, caricaturaux ou non. Les animateurs de la série Donald Duck s'inspirèrent d'ailleurs des dessins de Carl Barks, et introduisirent pour la première fois des humaines dans un court métrage le 2 mars 1951, Dude Duck[2].
Romano Scarpa a fréquemment dessiné des humains, pour la plupart caricaturaux, dotés de gros nez et parfois même, c'est un comble, de main à quatre doigts. Plus tard, Don Rosa, continuateur de Barks, a lui aussi dessiné quelques personnages humains, en très petite quantité. Rosa utilise généralement les humains quand il s'agit de représenter un personnage historique (Cléopâtre VII ou Alexandre le Grand par exemple), même si ce n'est pas systématique (Théodore Roosevelt).
Animation des humains[]
Les humaines marquent, dans Dude Duck, la première utilisation dans la série des Donald Duck de la technique du rotoscope. Ce procédé permet, en effet, de décalquer les mouvements à partir d'un film tourné avec de vrais acteurs singeant la scène prévue initialement en animation. C'est Bill Justice qui les anime en s'inspirant donc de prises de vues réelles même si Jack Hannah, le réalisateur, avoue que c'était en l’occurrence une aide superflue tant ils auraient parfaitement pu animer la scène sans cela.
Notes et références[]
- ↑ Cf. Base I.N.D.U.C.K.S : D 2005-356 Souvenirs du passé..., histoire de Lars Jensen et Wanda Gattino publiée le 15 novembre 2006, dans la série Donald remonte le temps.
- ↑ Toutefois, ce n'est pas étonnant : les jeunes filles représentées en maillots de bain avaient déjà fait leur petit effet dans le long métrage Les Trois Caballeros, en 1945.