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Nonna Jenny, dite « Jenny delle traversate », était une cane anthropomorphe de l'univers de Donald Duck.
Historique[]
Nonna Jenny est la grand-mère de Balthazar Picsou. Lorsque les parents de son petit-fils décèdent, laissant leur petit garçon orphelin, une cigogne dépose le nourrisson à sa grand-mère.
Pour vivre, la vieillarde monte une quantité impressionnante de mauvais coups, gagnant ainsi sa vie malhonnêtement. Par exemple, elle n'hésite pas à enfiler des lunettes noires d'aveugle et à brandir une pancarte en pleine rue pour faire la manche, alors qu'elle voit très bien.
L’aïeule de Picsou profite également de son statut de vieille dame pour demander à des personnes de l'aider à traverser la rue. Mais elle ne choisit pas ses proies au hasard : elle veut en fait attirer des personnes d'un milieu aisé, pour vider leurs poches sans qu'elles ne le remarquent.
Possédant un aplomb déconcertant, la grand-mère de Balthazar ne se gêne pas non plus pour traire des vaches de fermes dont le propriétaire s'est absenté, puis s'enfuir à toute vitesse une fois qu'elle a récolté jusqu'à la dernière goûte de lait.
Au fil des années, les combinaisons malhonnêtes se succèdent, et Nonna Jenny réussit à mettre de côté une petite fortune. Cependant, Balthazar et elle décident de continuer leurs larcins, en voyant leur gros potentiel.
Ils font attention à conserver une apparence misérable : cela pousse les gens, compatissants, à leur donner encore de l'argent. On découvre en même temps un certain sens du commerce à Nonna Jenny, puisqu'elle se met à vendre des sortes de lampions aux passants, composés de vieux bocaux de confiture et de lucioles produisant de la lumière.
Après le décès de Jenny, le jeune Balthazar décide de partir à la découverte du monde, avec l'héritage laissé par celle qui a toujours été comme sa mère adoptive.
En coulisses[]
Nonna Jenny apparaît dans le roman italien écrit par Guido Martina et illustré par Giovan Battista Carpi, I pensieri di Paperone, paru en 1973.
Contradictions[]
Vingt ans après, La Jeunesse de Picsou, la série de Don Rosa, paraît ; elle présente une enfance et jeunesse du milliardaire totalement inconciliable avec l'œuvre de Martina et Carpi. En effet, chez l'Américain, contrairement aux Italiens, les parents de Picsou ne sont pas décédés, et ce sont bien eux qui élèvent leur fils ; de plus, chez le premier, on entend très peu parler des grands-parents du petit Balthazar, qui sont d'ailleurs très probablement décédés, l'espérance de vie étant assez basse au XIX-XXe siècle.
Il y a moins de contradictions entre la présence de Jenny et Storia e gloria della Dinastia dei Paperi, saga créée en 1970 par les mêmes Martina et Carpi, avec la collaboration de Romano Scarpa. Dans cette série, les parents de Picsou, Paperon-Papà et Oretta Paporetta, sont connus, mais on ne sait pas vraiment ce qu'ils deviennent après la toute petite enfance du futur milliardaire.
Voir aussi[]
- I.N.D.U.C.K.S. : autres dessins de Nonna Jenny de la pâte de Giovan Battista Carpi.