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L'Envahisseur de Fort Donaldville bandeau

L’Envahisseur de Fort Donaldville est une histoire en bande dessinée de Keno Don Rosa publiée en mars 1994. C'est le dixième épisode de la série La Jeunesse de Picsou mettant en scène Balthazar Picsou, Hortense Picsou, Matilda Picsou, Elvire Ecoutum, Joseph Duck, Rodolphe Duck, Barnabé Duck, Daphnée Duck, Fulton Trouvetou, les pères des Rapetou, Al Taliaferro, Ted Osborne, Gracié Rapetou et Théodore Roosevelt.

Synopsis[]

Après avoir passé quelque temps dans son Écosse natale, Balthazar Picsou revient là où il a commencé sa recherche de fortune : aux États-Unis. Il compte s'installer sur la colline Killmule, qu'il a acheté à Jules Écoutum, mais il ne prend pas en compte les obstacles qu'il peut rencontrer : la ferme d'Elvire Écoutum, les Castors Juniors, les Rapetou et même l'armée états-unienne de Théodore Roosevelt

Résumé complet[]

Fantomiald 2
Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.
Calisota

Carte du Calisota indiquant Fort Donaldville, le lieu d'installation de Picsou.

Picsou a fait fortune au Yukon dans la Vallée de l'Agonie Blanche. Après avoir réalisé un pareil exploit, il n'a qu'une seule envie : consolider sa fortune, par un Empire financier. Il se rend vite compte que l'Écosse n'est pas le lieu idéal pour établir un nouvel Empire financier international ; il part donc là où sa quête avait commencée, aux États-Unis, plus précisément au Calisota, dans une minuscule colonie baptisée Donaldville, avec ses deux sœurs Hortense et Matilda Picsou, et une des premières automobiles, une Rolls Regal de 1902.

Justement, Picsou connaît des problèmes avec son automobile, qui sont encore peu développées en 1902, mais dont il est un des premiers acheteurs. Néanmoins, il ronchonne, non seulement pour le prix de l'appareil, mais aussi pour ses défaillances techniques. En effet, Picsou n'est pas familier avec les moteurs à essence et ignore que les automobiles ne fonctionnent qu'avec « un mélange de kérosène et d'huile de baleine » comme l'explique Matilda à son frère. Picsou n'a surtout pas lu le mode d'emploi, ses yeux ayant été fortement affaiblis par cette période au Yukon et l'empêchant de lire sans ses lorgnons.

Le voyage conduit les Picsou à s'arrêter à la ferme de Grand-mère Donald pour savoir où se trouve le fort acheté à Jules Écoutum, Fort Donaldville, dans cette région. Hortense veut aussi savoir s'il y a des cow-boys séduisants dans les environs. Les trois canards croisent Joseph Duck en train de labourer son champ. Surpris par leur demande, il ne comprend pas l'intérêt que Picsou peut avoir pour un terrain « en ruine » et qui « n'est pas cultivable », ce qui n'intéresse pas le nouveau riche. Le fermier indique donc la direction de la colline Killmule et la famille Picsou s'en va.

Picsou grimpe donc la colline Killmule, à la pente très sévère, pendant qu'Hortense ronchonne sur l'absence de cow-boys américains dans cette partie du Calisota. La Rolls Regal, qui est prise sans l'option frein, peine à monter la colline et tombe en panne au milieu de l'ascension. Sans freins, impossible d'arrêter le véhicule qui dévale la pente à toute allure : il s'échoue dans les champs de maïs de la ferme d'Elvire Écoutum. Cet accident provoque suffisamment de colère chez les deux sœurs de Picsou pour lui imposer de porter ses lorgnons.

L'accident a bien failli toucher Elvire Écoutum et sa fille Daphnée Duck, les deux femmes étant en train de ramasser des œufs à proximité. La chance de Daphnée l'a protégée de l'accident, tandis que Joseph a l'idée de renommer la colline Killmotor, vu que la première automobile vient d'être vaincue par la colline et que les temps changent. L'accident permet à Picsou de rencontrer la famille d'Elvire et de Joseph, composée de Daphnée, Barnabé Duck et aussi Rodolphe Duck, encore plus grincheux qu'Hortense. Elvire reconnaît Picsou lorsqu'il évoque son achat de la colline, et lui explique l'histoire de Fort Donaldville très rapidement. Le canard n'est pas très intéressé par l'histoire, mais uniquement par son Empire qu'il veut bâtir. Il est néanmoins informé que des « jeunes », en vérité les Castors Juniors fondés par Clinton Écoutum, utilisent « son » fort comme lieu de rencontre. Picsou est déjà ravi à l'idée de les chasser… Avant que Rodolphe n'arrive pour se plaindre des dégâts sur le champs de maïs, voulant tordre le coup aux responsables. Hortense se met alors elle aussi en colère : les deux réactions des canards « s'annulent » et ils tombent réciproquement amoureux, au nom de leur agressivité commune… Cette rencontre rend enthousiaste Elvire à l'idée de devenir Grand-mère Donald, alors que Joseph s'inquiète plutôt pour l'enfant qui naîtrait d'une telle union...

Fulton Trouvetou 2

Fulton Trouvetou et un autre Castor Junior venant défendre le Fort Donaldville face à l'arrivée de la Famille Picsou.

Après avoir arraché Hortense de sa rencontre amoureuse soudaine, les Picsou se remettent en marche sur la colline Killmotor. Le Fort Donaldville est en ruine, et Balthazar veut y rentrer prudemment, à cause des Castors Juniors qu'il souhaite chasser de ses mains. En déplaçant seulement une porte du fort, il est piégé par un seau d'eau, ce qui provoque une réaction étrange d'Hortense. Trois Castors arrivent alors pour se défendre de cette invasion, dont le jeune Fulton Trouvetou, et aussi pour protéger leur manuel très volumineux, relique de la bibliothèque d'Alexandrie. Face à Picsou, les trois gardes cèdent très vite, et sont contraints de partir avec leur lourd manuel, qui n'existe pas encore en version poche. Ainsi, Picsou et ses deux sœurs partent chercher les huit barils d'argent qui constituent la fortune de Balthazar.

Théodore Roosevelt

Théodore Roosevelt en colère face à la menace étrangère que son administration lui rapporte.

Les Castors ne veulent pas se rendre si facilement. Ils sont peut-être en infériorité numérique, ils veulent tout de même prévenir les pouvoirs politiques de cette expropriation, et veulent défendre leurs droits comme propriétaires de la colline. Ils préviennent donc les responsables locaux, mais la nouvelle, mal interprétée, remonte jusqu'aux oreilles de Théodore Roosevelt. La nouvelle est totalement différente : Picsou est décrit comme « un millionnaire venu d'Écosse » qui « aurait installé une base militaire sur la côte ». La nouvelle révolte Théodore, qui veut aider les Castors en souvenir de la bataille de San Juan Ridge : il vient en personne défendre la colline Killmotor.

Pendant ce temps, le millionnaire et ses deux sœurs sont sur la rive en train de transporter les huit barils d'argent sur un bateau très sommaire, ce pour économiser le prix d'un camion. Hortense a du mal à tenir ; Picsou vérifie s'ils sont loin de la colline auprès d'une cabane sur la rive. Mais lorsqu'il toque à la porte, il entend de drôles de réponses et des bruits de cochon. Ils ignorent la question de Picsou, car ils ont peur d'être soupçonnés de vol de cochons : ce ne sont autres que les Rapetou. Gracié Rapetou, leur chef, reconnaît immédiatement après son départ le profil de Balthazar Picsou, malgré les vingt-deux années qui se sont écoulées depuis leur dernière rencontre. Les voleurs veulent leur revanche...

Pendant ce temps, les Picsou ont atteint le sommet de la colline et rapatrient les huit barils. Les deux sœurs, utilisées comme de la main d'œuvre quasi-gratuite à dix cents de l'heure, sont totalement épuisées et Picsou leur promet un bain pour les récompenser. Un bain... de pièces d'or, ce qui est moins attirant. Pendant que Balthazar s'amuse, des étrangers frappent à la porte, et Matilda va leur ouvrir. Ce ne sont pas des représentants quelconque ; ce sont les Rapetou, que les deux femmes prennent pour des cow-boys, puisqu'elles ne les ont jamais rencontrés auparavant. Quatre Rapetou sont présents, ils indiquent qu'ils cherchent Balthazar. Ils le découvrent soudainement dans le bain d'or, et alors que le frère de Matilda et d'Hortense se rend compte de leur présence, ils l'enferment instantanément dans un des barils d'argents. Un des frères Rapetou s'occupe de neutraliser les deux sœurs de Balthazar, pendant que Gracié jouit pendant un court instant des richesses de Balthazar.

Mais cette joie des bandits est de courte durée : un des barils, celui qui enfermait Picsou, est soudainement détruit par un missile de l'armée amenée par Théodore Roosevelt. Très rapidement, le propriétaire des lieux et les voleurs font le même « cauchemar » : l'armée américaine toute entière les encercle. Roosevelt somme Picsou de se rendre, ce qu'il refuse évidemment, et donc le Président des États-Unis ordonne de charger. Cet adversaire « digne de Picsou » selon lui, utilise toute sa puissance de frappe, mais Picsou compte sur les ruines lourdes du Fort Donaldville pour ralentir la progression des troupes. C'est littéralement « la tour Nord » qui attaque la cavalerie du Président, ce qui constitue la première attaque menée par un fort que le Président rencontre dans sa carrière militaire. Les Rapetou sont en panique, et sont prêts à se rendre, et même à voter « deux fois » pour le président Roosevelt, qui n'est qu'à son premier mandat.

Une fois arrivé au Fort, le Président utilise de la dynamite pour pouvoir envahir le fort et faire exploser la porte. Picsou est, après l'explosion, prêt à se battre avec une énorme planche, qu'il a vraisemblablement utilisé pour terrasser les Rapetou, car il se trouve au-dessus d'eux. Mais une surprise s'annonce : Hortense, dans sa rage encore plus forte que celle de son frère, décide de repousser l'armée américaine avec un seul balais. L'armée refuse de tirer sur une « femme désarmée », mais qu'ils jugent comme « femme démon » et qui inspire même Roosevelt pour ses tactiques au Congrès des États-Unis, mais qui oblige surtout sa propre armée à la retraite. Le Président se relève vite et part pour aller affronter l'envahisseur...

Afrontement Théodore Roosevelt et Balthazar Picsou Colinne Killmotor

La retraite surprise de l'armée américaine et l'affrontement entre Balthazar Picsou et Théodore Roosevelt, au cours d'un duel mythique qui n'aura pas lieu.

...avant de, finalement, arrêter son assaut en voyant l'identité de « l'envahisseur étranger » : il connaît Balthazar Picsou depuis le Montana et ne va pas lui porter préjudice. Les deux personnalités se reconnaissent, et se rappellent de leur jeunesse, avant que Picsou ne se rende compte qu'il était devenu Président des États-Unis et qu'il « y a des fins moins honorables ». Hortense revient de sa chasse ayant provoqué la spectaculaire retraite de l'armée américaine, même si Rodolphe est mis en colère par cet acte. Mais à nouveau, la colère des deux canards « s'annule » et se transforme en amour réciproque.

Roosevelt et Picsou finissent par s'expliquer : il a ignoré leur première sommation, parce qu'il avait des ennuis avec les Rapetou, que Théodore met aux arrêts. Cela est un immense honneur pour les bandits, arrêtés par le chef de l'administration, et donc de la police, américaine, il ne peut exister plus prestigieux. Les bandits reconnaissent cependant leurs faiblesses face à Picsou, et envisagent d'avoir « plus de bras ».

Repas présidentiel Théodore Roosevelt et Balthzar Picsou

Le premier repas présidentiel entre Picsou et Roosevelt.

Après l'arrestation, Roosevelt et la famille Picsou passent leur soirée ensemble, au cours d'un repas présidentiel improvisé. Ils en profitent pour raconter leurs histoires réciproques depuis le Montana, et pour se remercier, car Roosevelt s'est remis à la politique grâce à Picsou et le canard s'est surpassé grâce au cow-boy-président. Le nouveau riche en redingote indique également la volonté de construire une forteresse pour protéger sa nouvelle fortune.

P1902

Picsou, en constatant l'état de Donaldville, annonce ses grands projets pour en faire le centre de son Empire.

Six mois plus tard, la forteresse prend forme en un gigantesque coffre-fort de 300 mètres carrés[1], qui n'est pour l'instant pas très rempli avec seulement huit barils. Les projets de Picsou sont grands : il veut faire de Donaldville, une ville insignifiante dans le Calisota, un véritable centre d'un Empire et une ville puissante. Il va même jusqu'à donner une poignée pour les Castors Juniors, qui l'ont sauvé des Rapetou en appelant à l'aide le Président. Hortense et Rodolphe se font des pique-nique entre amoureux, pendant ce temps, et discutent déjà du nom de leurs enfants, Hortense refusant furieusement celui de Donald. Enfin, deux passants passent devant le coffre de Picsou : ils souhaitent s'y installer, simplement pas à côté de « cette horreur » qu'est le coffre. Mais il faut s'y habituer, selon Picsou lui-même. « Car cette monstruosité est ici pour un bout de temps ! »

En coulisses[]

Cette histoire dans l’œuvre de Don Rosa[]

Don Rosa présente dans la première case de l'histoire une carte de la côte Ouest des Etats-Unis où il situe Donaldville et le Calisota. Il ne mentionne pas tous les points de repère établi par Carl Barks, il mentionne seulement ses préférés. Il ne dit d'ailleurs pas où se trouve exactement Donaldville même si dans La Grande épopée de Picsou n°1, il dit : « Je ne dirais pas exactement où j'ai situé Donaldville et le Calisota sur la côte Ouest des États-Unis, mais si vous prenez une bonne carte, vous verrez que j'ai placé la ville adoptive du vieux chercheur d'or sur une certaine baie, en face d'une ville réelle au nom très approprié. »

Don Rosa a modifié le nom de la colline Killmotor dans cette histoire. En effet, à l'époque où est censée se dérouler l'histoire, le moteur à essence n'était pas encore répandu. Ce dernier existe depuis 1862, mais l'automobile reste encore à ses débuts en 1902 et il était extrêmement rare de trouver des automobiles comme celles de Picsou. Don Rosa nomme donc la colline Killmule, pour le moyen de transport le plus répandu à l'époque, le cheval ou la mule.

On peut observer que lors de l'arrivée de Picsou en voiture à la ferme Duck, Daphnée Duck échappe de justesse à la mort grâce à sa « chance ». Et oui, Daphnée Duck n'est autre que la mère de Gontran Bonheur, le cousin chanceux de Donald, et la chance est de famille. Les origines de Daphnée et de la chance de Gontran seront développées dans l'histoire Un jour sans bol... en 1997.

Fulton jeune

Fulton Trouvetou lorsqu'il était jeune dans cette histoire et membre des tout premiers castor junior.

On peut aussi noter la première apparition du père de Géo Trouvetou, Fulton Trouvetou, bien sûr quand il était jeune. Il était l'un des membres des tout premiers Castors Juniors qui préviennent les autorités de la venue de Picsou au Fort Donaldville. Don Rosa nous a raconté dans vues d'auteur de « C.E.S.T.D.U.C.H.A.R.A.B.I.A...» dans La grande épopée de Picsou tome 6 que les deux Castors Juniors qui accompagnent Fulton dans L'Envahisseur de Fort Donaldville sont Ted Osborne et Al Taliaferro qui apparaissent âgés dans l'histoire « C.E.S.T.D.U.C.H.A.R.A.B.I.A...».

Don Rosa a souvent été critiqué pour le choix de sa date de conception du coffre de Picsou, durant l'année 1902, soit l'année où se déroule l'histoire ; qui aurait été en contradiction avec l'histoire de Carl Barks Un coffre trop fort ! où Donald, accompagné de Riri, Fifi et Loulou, visitent le coffre de Picsou, quatre ans après Noël sur le mont Ours, ce qui laisse penser que le coffre n'existait pas avant. Don Rosa rétorque que le personnage de Picsou avait été conçu pour n'apparaître que dans quelques histoires et que personne, Barks compris, ne savait qu'il allait avoir une popularité égalant parfois celle de Donald. Puis il fallait pour cette histoire, vu qu'il s'agit de la première apparition du coffre, le présenter comme « nouveau », alors qu'il ne l'était pas nécessairement. Par la suite, Barks traite le coffre comme un haut lieu de Donaldville depuis des décennies. Don Rosa affirme que dans une histoire de Barks de 1956, Picsou disait : « J'ai bâti ma fortune ici et j'ai regardé la cité grandir... autour de moi [...] Mon coffre et moi, nous sommes ici depuis soixante-dix ans ! » Cela amènerait la date de construction du coffre en 1886, année bien sûr trop ancienne puisque Picsou ne possédait pas sa fortune et était à peine en route vers le Transvaal à cette époque. Barks voulait surement montrer que le coffre était là depuis bien longtemps.

Références à Carl Barks[]

Dans cette histoire, Don Rosa arrive à inclure une, comme il l'appelle, information barksienne qu'il avait volontairement ignorée dans le chapitre 6 de La Jeunesse de Picsou, car c'est une anecdote de Picsou qu'il qualifie d'« histoire à dormir debout », que Picsou aime pourtant raconter à ses auditeurs. Cette info provient de l'histoire de Barks La folle ruée vers l'or lunaire, où Picsou évoque son séjour en Afrique, plus précisément en Afrique du Sud dans le Transvaal, quand il y raconte que le soleil avait tellement chauffé les rochers que l'or fondu coulait par toutes les failles. Ainsi, Don Rosa arrive à glisser cette information lorsque Picsou et son vieil ami Théodore Roosevelt se racontent des histoires folles autour d'un feu de camp.

Il est intéressant de savoir que les Rapetou de cette histoire ne sont pas les Rapetou contemporains que l'on connait. Ce sont les parents et grands-parents des Rapetou contemporains. On note d'ailleurs l'apparition de Gracié Rapetou. Don Rosa a été un peu embêté, car Carl Barks avait présenté dans deux histoires, Un puits de dollars et La course fantastique sur la rivière, deux « Papy Rapetou » différents. Don Rosa choisit de faire de ces deux « Papy Rapetou » un seul et même Rapetou dans le personnage de Gracié Rapetou. Il a d'ailleurs rencontré un problème de généalogie car beaucoup de monde voient Grand-mère Donald et Picsou comme étant des frères et sœurs, alors que comme le dit Carl Barks, Grand-mère Donald est plus âgée que Picsou. Don Rosa suit donc cette logique dans son histoire.

Le personnage de Daphnée Duck a été créé par Barks cinq ans avant la publication de cette histoire, dans un arbre généalogique. Ici, Rosa reprend une œuvre contemporaine de sa principale source d'inspiration, en donnant vie à un personnage tout juste créé pour la première fois.

Références historiques et culturelles[]

Don Rosa fait référence au film Mississippi de 1935 avec Bing Crosby et W.C.Fields. W.C.Fields prononce la réplique : « ...et je me suis taillé un chemin à travers un mur de chair humaine tout en traînant mon canoë derrière moi ! »

Don Rosa fait prononcer à Picsou cette phrase, en modifiant un peu l'original : « ... et je me suis taillé un chemin à l'épée tout en traînant mon canoë derrière moi... ».

Le nom de la voiture que Picsou utilise au début de l'histoire et qui nous ai donné par Matilda : « Ah ! J'ai t-trouvé le mode d'emploi de t-ton engin à v-vapeur ! R-Rolls R-Regal option... » Ce nom, Rolls Regal, est très surement une référence à la marque Rolls Royce, marque de voitures de luxe et pionniers de l'automobile. Cette information n'est cependant pas très connue, et les analyses des Trésors de Picsou font état d'une erreur de traduction, pour plusieurs raisons. Premièrement, elle fait état d'une erreur chronologique : la première Rolls Royce a été créée en 1906 et l'entreprise en 1904, tandis que l'histoire se passe en 1902. De plus, une Rolls Royce n'a rien à faire aux États-Unis pour une marque britannique, à l'époque où les productions étaient rarement exportées. Les petites erreurs chronologiques et géographiques ne sont pas dans les habitudes de Don Rosa, et en vérité, la référence est toute autre. La véritable référence va à la voiture de l'histoire Le derby des vieux tacots, qui est une Oldsmobile Curved Dash, cette fois d'une automobile américaine, issue de la marque Oldsmobile, disparue en 2004. Il ne s'agit cependant pas d'une erreur de traduction, encore moins d'une étourderie de la part de Don Rosa, mais bien à l'origine d'un anachronisme, voulu ou non, de la part de Carl Barks qui dans la version originale de son histoire, nomma le véhicule de Picsou, Rolls-Regal. Il est par ailleurs amusant de constater que dans la même histoire, Barks appela « Joltmobile » le vieux tacot de Donald utilisé dans ce récit (jeu de mots sur la fameuse marque Oldsmobile et le nom jolt qui signifie « cahot »).

Galerie d'images[]

Publications[]

Cette histoire a été publiée pour la première fois dans le magazine Anders And & Co. n°10-1994 du 10 mars 1994.

Publications françaises[]

Cette histoire est parue huit fois en France, dans :

Notes et références[]

  1. Cette taille, indiquée dans La Jeunesse de Picsou n°1, est très largement sous-évaluée, et une autre version indique une dimension de 8 000 mètre carrés, ce qui semble plus proche de la réalité.
Précédée par L'Envahisseur de Fort Donaldville Suivie par
De Donaldville à Lillehammer

De Donaldville à Lillehammer
Histoire longue de Don Rosa

1re parution : mars 1994
Le Canard le plus riche du monde

Uncle Scrooge n°295
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