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La complainte du pauvre cow-boy bandeau

La complainte du pauvre cow-boy est une histoire en bande dessinée de dix planches scénarisée et dessinée par Carl Barks. Elle fut écrite le 21 juin 1951 et publiée pour la première fois en février 1952 dans Walt Disney's Comics and Stories n°137, aux États-Unis. Elle met en scène Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck, l'ermite des neiges, un Castor Junior anonyme et le propriétaire d'une auberge dans la Vallée des avalanches, où se déroule l'histoire.

Synopsis[]

Donald a enfin vendu une chanson qu'il a composée et il décide de partir pour une station de sports d'hiver avec ses neveux pour fêter cela. Mais arrivés là-bas, des avalanches se déclenchent alors qu'il écoute sa chanson avec le juke-box de l'hôtel...

Résumé complet[]

Fantomiald 2
Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.
La complainte du pauvre cow-boy 1

Donald, ses neveux et le propriétaire de l'auberge fuyant celle-ci, menacée par une avalanche.

Alors que Riri, Fifi et Loulou Duck lisaient tranquillement un livre, leur oncle Donald arriva précipitamment pour leur annoncer qu'il avait enfin vendu une chanson, et qu'il avait ainsi gagné beaucoup d'argent. Pour fêter cela, il proposa de partir aux sports d'hiver. Sur la route, il expliqua aux enfants qu'après avoir des chansons pendant trois semaines, il avait pu vendre « Le Cow-boy hurlant », et en profita pour leur en chanter un extrait, à leur grand dam. Ils arrivèrent enfin dans une station, au nom peu flatteur, la « Vallée des avalanches ». Les canards remarquèrent en arrivant devant une auberge que l'endroit était désert... Le propriétaire de cette auberge leur informa que les clients étaient partis s'installer dans le fond de la vallée, car ils avaient eu trois avalanches rien que le matin-même. Remarquant un juke-box, Donald se précipita vers elle, vit qu'elle diffusait « Le Cow-boy hurlant », et ne put s'empêcher de lancer la musique, fier de lui. Soudain, un fort bruit se fit entendre. Le propriétaire leur conseilla de fuir, puis ils observèrent de loin le terrible spectacle : une nouvelle avalanche s'écrasait dans la vallée, manquant de peu de détruire l'auberge. L'homme expliqua aux canards que ces avalanches ne lui paraissaient pas naturelles, et que l'ermite des neiges en était sûrement à l'origine ; cet homme vivait seul dans une grotte en haut de la montagne, et les gens plaisantaient beaucoup à son sujet.

La complainte du pauvre cow-boy 2

Donald lisant le mot laissé par l'ermite des neiges, parti de la grotte.

Donald se dit alors qu'il lui faudrait du temps pour déclencher une nouvelle avalanche, et qu'il pouvait retourner écouter « Le Cow-boy hurlant » ; les trois enfants, eux, se dirent qu'il y avait un mystère intéressant à résoudre en ce lieu, et qu'ils avaient soudainement envie de rester. De retour à l'auberge, Donald se vanta auprès du propriétaire qu'il avait écrit « Le Cow-boy hurlant », et lui demanda combien de personnes avaient choisi son disque : trois avant son arrivée. Dehors, les enfants entendirent à nouveau, désespérés, le « chef-d'œuvre » de leur oncle. Puis, une autre avalanche se déclara, et manqua de peu, une nouvelle fois, d'écraser l'auberge ; Donald et le propriétaire avaient eu le temps de rejoindre les enfants. Riri, Fifi et Loulou demandèrent s'ils pouvaient louer un autre chalet dans la vallée ; l'homme acquiesça, déclarant qu'il ferait de même. Après s'être installés, les enfants firent part à leur oncle de leur envie d'élucider ce mystère, en grimpant en haut des montagnes pour rencontrer ce mystérieux ermite, et Donald parut intéressé à cette idée : il lui avait tout de même saboté deux écoutes du « Cow-boy hurlant ». Plus tard, au sommet de la montagne, les canards retrouvèrent d'où étaient parties les avalanches : il n'y avait pourtant aucune trace autour. Donald retrouva alors la grotte de l'ermite, mais il fut surpris de voir qu'il n'y avait personne ; il vit seulement un mot : « Parti ! Je ne supporte pas « Le Cow-Boy hurlant » ! L'ermite des neiges. »

La complainte du pauvre cow-boy 3

Donald obnubilé par sa chanson, et ne voyant pas l'avalanche qui risque de l'emporter.

Donald fut énervé de voir qu'il insultait ses chansons, et se donna pour objectif de le retrouver absolument ; ses neveux, eux, étaient satisfaits d'avoir trouvé la raison pour laquelle il avait déclenché les avalanches. L'un d'eux utilisa alors un miroir pour réfléchir la lumière, et ainsi lancer un signal à un Castor Junior qui pourrait se trouver à proximité. En effet, dans la vallée, un Castor aperçut ce signal héliographique en code Castor Junior ; il prit note : « mets une pièce dans le juke-box de l'auberge et joue « Le Cow-boy hurlant » ». Il fut étonné de cette enquête, mais ayant vu que Riri, Fifi et Loulou étaient des généraux dix étoiles, il l'appliqua. Les canetons souhaitaient en effet attraper l'ermite lorsqu'il voudrait à nouveau déclencher une avalanche. Néanmoins, ils se demandèrent soudain comment ils pourraient entendre la musique du juke-box d'en haut : mais lorsque le Castor lança la musique, ils se rendirent compte que la musique montait jusqu'en haut et se transformait en un cri assourdissant. En effet, le canyon faisait caisse de résonance, mais seul ce morceau montait jusqu'en haut ; il n'était ainsi pas étonnant que le vieil ermite fût devenu fou. Les enfants aperçurent alors un départ d'avalanche, et essayèrent de prévenir leur oncle. Mais celui-ci, sur ses skis, était obnubilé par sa chanson, l'écoutant passionnément. Il se retrouva emporté par l'avalanche, et s'écrasa sur la vallée.

La complainte du pauvre cow-boy 4

Riri, Fifi et Loulou face au vieil ermite des neiges.

Heureusement, Donald était sain et sauf, et même pas blessé, ce qui rassura ses neveux. Ceux-ci déduisirent alors que l'ermite était là d'où étaient parties les avalanches : cependant, quelqu'un leur répondit qu'il était juste derrière eux ; les trois canetons virent alors le vieil ermite des neiges, qui paraissait totalement inoffensif. Celui-ci déclara qu'il n'avait jamais blessé une créature vivante de sa vie, et qu'il voulait seulement s'assurer qu'ils n'étaient pas blessés. Étant trop tard pour redescendre dans la vallée le soir-même, le vieil ermite leur proposa de rester dormir avec lui jusqu'au lendemain matin. Paraissant honnête, les enfants acceptèrent, mais pensèrent à ne dormir que d'un œil pour voir comment il déclenchait les avalanches. Les enfants envoyèrent donc un message dans la vallée pour dire qu'ils étaient saufs et qu'ils allaient dormir au chaud dans une grotte ; Donald s'endormit donc en imaginant inquiet qu'ils étaient les hôtes du « terrible » ermite des neiges. Ainsi, les enfants dînèrent avec l'ermite, dans une chaude grotte, entourés de nombreux animaux profitant de la chaleur du feu qui ondoyait. N'arrivant pas à dormir, Donald décida de revenir à l'auberge pour écouter à nouveau sa chanson : là-haut, l'ermite et les enfants entendirent « Le Cow-boy hurlant », et virent une nouvelle avalanche se déclarer, qui évita d'un cheveu l'auberge.

Les enfants s'excusèrent auprès du vieil homme, lui expliquant qu'ils pensaient qu'il était le responsable de ces avalanches ; mais celui-ci leur rétorqua que le véritable responsable était celui qui avait écrit la chanson, car les vibrations déclenchaient les avalanches. Toute la nuit, le blizzard hurla, et le lendemain, des congères géantes surplombaient la vallée ; si Donald jouait « Le Cow-boy hurlant », elles risquaient de s'effondrer... Les enfants remercièrent l'ermite pour son accueil, et descendirent à ski pour prévenir leur oncle du danger. Mais au même moment, Donald se dit que l'ermite devait être enfoui sous les neiges, et qu'il pouvait donc jouer son morceau ; ses neveux entendirent « Le Cow-boy hurlant » et comprirent qu'il était trop tard. Les congères s'effondrèrent alors sur la vallée, puis les enfants essayèrent de retrouver leur oncle. Alors qu'ils l'appelaient, celui-ci, enfoui sous des tonnes de glace, leur répondit qu'il allait parfaitement bien, et leur demandait juste de lui jeter assez de pièces pour écouter autant de fois qu'il le souhaitât sa chanson, jusqu'à ce qu'il pût être libéré de la vallée au prochain printemps. Ainsi, les enfants repartirent de la vallée, entendant «Le Cow-boy hurlant » que Donald jouait frénétiquement sur la juke-box : l'un des neveux déclara alors que ce qui l'inquiétait le plus désormais, ce n'était pas une autre avalanche, mais un printemps précoce !

La complainte du pauvre cow-boy 5

Donald contraint de rester jusqu'au printemps dans la vallée à écouter « Le Cow-boy hurlant », au grand bonheur de ses neveux.

En coulisses[]

Cette partie contient du texte paru dans « La Dynastie Donald Duck » (© Éditions Glénat)

Quelques années avant de réaliser cette histoire, Carl Barks avait déjà confronté Donald, missionné dans le Grand Nord pour vendre un orgue à vapeur à un ermite, le très poilu Hermit, dans Au pays des totems (février 1950).

Walt Disney's Comics and Stories n°557

Couverture de Walt Disney's Comics and Stories n°557 illustrant l'histoire et dessinée par Michel Nadorp.

Ici, Donald est compositeur de chansons country. Celle autour de laquelle tourne l'histoire s'intitule, en version originale, The Screaming Cowboy, c'est-à-dire « Le Cow-boy qui crie ». Le protagoniste ermite vit dans les Soso Mountains (« Montagnes comme ci, comme ça ») où s'ouvre Avalance Valley (« la vallée des Avalanches »), et il a un air de famille marqué avec le père Noël tel qu'il est représenté dans d'autres récits de Barks.

Dans une réédition américaine de 1991 (Walt Disney's Comics and Stories n°557), l'histoire a fait l'objet d'une couverture réalisée par le dessinateur néerlandais Michel Nadorp.

Publications françaises[]

Cette histoire a été publiée cinq fois en France, dans :

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Vive la coutume !

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Histoire courte de Carl Barks

1re parution : février 1952
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