Le Canard le plus riche du monde, également appelée Le Bâtisseur d'empires du Calisota, est une histoire en bandes dessinées de Keno Don Rosa publiée en avril 1994. C'est le onzième et avant-dernier épisode de La Jeunesse de Picsou mettant en scène Balthazar Picsou et ses sœurs, Matilda et Hortense, ainsi que le sorcier Houla Lala, le zombie Bombie, les employés de Picsou Clerkly et Miss Frappe, Rodolphe Duck et ses enfants Donald Duck et Della Duck. On peut aussi y voir Edith O'Drake, Fergus McPicsou et Jack McPicsou, en tant que souvenirs.
Synopsis[]
Entre 1909 et 1930, Picsou parcourt le monde entier pour faire des affaires, fonder des entreprises, contrôler ses empires économiques. Mais, en 1909, à Donaldville, ses sœurs sont lassées de gérer sa fortune dans le coffre-fort ; elles voudraient voir le monde. Elles suivent Picsou au cours d'un voyage en Afrique dans lequel celui-ci va commettre son unique mauvaise action pour s'accaparer les terres d'une tribu vaudou.
Elles retournent à Donaldville, pendant qu'il continue à parcourir le vaste monde, les opportunités ne cessant de succéder jusqu'à son retour, enfin, à Donaldville en 1930. Malheureusement, la fortune de Picsou l'a rendu grincheux et très avare. Il ne fait même pas attention à la fête que ses sœurs ont organisée en l'honneur de son retour. Elles le quittent donc pour toujours pendant que le milliardaire radin découvre qu'il est devenu le canard le plus riche du monde.
Résumé complet[]
L'histoire commence par une image représentant un bureau surmonté d'un globe terrestre couvert d'épingles, de trois livres et de pièces. Une main prend le livre du haut. En arrière-plan sont représentés les exploits de Picsou.
On retrouve Matilda et Hortense McPicsou en 1909 déchargeant une caisse dite contenant un matériel de bureau, qui n'est autre qu'un canon avec Picsou dedans sous prétexte « qu'il y avait de la place dans la caisse ». Ses sœurs lui demandent s'il rentre de bon pour cette fois. Il répond qu'il ne vient que pour voir si elles gèrent bien ses biens. Il constate qu'il vient de dépasser la fortune de William Randolph Hearst et qu'il est le 74e homme le plus riche du monde. Une de ses sœurs lui demande pourquoi il ne laisse pas ses employés voyager à sa place . Il le prend mal et affirme qu'il est irremplaçable . Hortense se moque en disant qu'il est vaniteux.
Picsou lui répond qu'il a été le seul à pouvoir battre des gangsters rencontrés dans le Nevada en 1908, ce qui fait place à un flashback . On retrouve le riche canard à Auropolis quand répond un homme : « C'est moi qui encaisse. » Balthazar croit que cet homme veut lui extorquer un pourboire. Il s'avère que c'est Mac Vipère Junior qui veut les actions achetées quelques années plus tôt[1]. Balthazar répond qu'il connu son père qui ne faisait pas le poids. Il écrase une chaise sur lui en disant que celui qui le mettra en fuite n'est pas né. Un des complices de Mac Vipère tire sur le chapeau de Picsou tandis que Katie Mallard déclare qu'elle ajoute les dégâts à l'addition de Picsou. Celui-ci s'enfuit jusqu'au hangar à bouteilles et cache ses actions dans une bouteille. C'est alors qu'il s'aperçoit que son chapeau a été troué. Il est tellement en colère que la bande s'enfuit en courant.
Matilda ajoute qu'elle n'a jamais reçu ces actions. Picsou répond qu'il était occupé à l'exposition de Saint-Louis pour vendre des enregistrements de The Baggage Coach Ahead. C'est alors qu'il s'aperçoit qu'une femme, Miss Frappe, est devant le bureau. Il apprend alors que c'est sa secrétaire et que ses sœurs ont engagé toute une équipe. Balthazar s'évanouit sur le coup. Hortense l'asperge de café et déclare qu'elle et Matilda désiraient voir le monde. Il laisse alors son argent aux soins de Rodolphe Duck.
Nous retrouvons le clan Picsou au grand complet sur un canot pour l'Afrique un mois plus tard. Ils voguent la rivière Mumbo Jumbo. Plus tard, Balthazar parvient à acquérir la mine de diamants « Étoile du Monde ». Il donne alors comme paiement au chef Boogerbooboo une pièce de vingt-cinq cents stimulant que c'est le portrait du chef de son village. Puis il va à Kaoutchouk même s'il sait qu'elle est sacrée par une tribu vaudoue.
Entretemps, ses sœurs sont choquées de la manière dont leur frère traite les affaires. Il s'énerve et leur dit qu'il veut utiliser des raccourcis. Puis il hurle aux habitants du village de leur ouvrir la porte. Il reçoit une pastèque sur la tête pour toute réponse. Balthazar s’énerve pour de bon. C'est alors qu'une trappe s'ouvre sous ses pieds. Il se retrouve en compagnie du sorcier Houla Lala. Celui-ci lui demande de respecter ses ancêtres. Picsou répond qu'il « va leur en donner, du respect ».
Quelque secondes plus tard, il est éjecté du village portant une peau de cochon , une corde nouée autour du cou en forme de nœud papillon et des os noués avec ses favoris. IL s'en va puis revient plus tard avec une vingtaine de brutes. Matilda lui dit qu'il est fou, mais son frère lui dit de s'en aller. Les sœurs s'en vont pour prendre une décision. Les brutes, dirigées par le milliardaire, saccagent le village, brisent les cases, font fuir les habitants et attachent Houla Lala à un arbre .
Balthazar emprunte la tenue d'un officier et se lisse les favoris[2]. et va délivrer le sorcier. Balthazar l'escroque en lui disant que le chef du village doit lui vendre ses terres. Houla Lala s'aperçoit de l'escroquerie et lui dit qu'il se vengera.
La nuit, au camp, Picsou entre dans la tente et trouve une lettre de ses sœurs qui sont en route pour Donaldville. Il réfléchit bien à ce qu'il a fait et finit par se rendre compte qu'il doit trouver ses sœurs et rendre ses terres à Houla Lala.
C'est en sortant de la tente qu'il croise le zombie Bombie qui l'attrape et tend vers lui une poupée vaudoue. Picsou reprend son apparence initiale. Le zombie ne le reconnait plus et s'en va.
Le lendemain matin, ne parvenant pas à retrouver le sorcier, il part chercher ses sœurs. Elles sont parties pour la côte, et le prochain train est dans une semaine ! Il prend alors un billet pour le prochain train, partant lui vers Istanbul, voyant là une opportunité pour lui de faire des affaires en Europe.
Il s'attarde en vendant des tondeuses au Sahara, du sel en Égypte, des parapluies à Aden. Au Zuiderzee, aux Pays-Bas, alors qu'il vendait du vent pour les constructeurs de moulins à vent, il apprend une nouvelle intéressante...
On retrouve Picsou en Arctique alors qu'il vient de rencontrer Robert Peary. Il veut rejoindre son expédition au Pôle Nord pour acheter le Pôle et que les gens le paient pour utiliser des boussoles et envoyer leurs lettres au Père Noël. Peary refuse. Picsou rebrousse chemin quand il percute quelque chose... Bombie le Zombie. Balthazar s'enfuit effrayé et Bombie le suit jusqu'à ce qu'il tombe dans une crevasse.
Picsou reçoit un télégramme. Il part alors rejoindre le Tsar Nicolas II et passe par le pôle sans s'en rendre compte. Quelques mois plus tard, en 1910, nous retrouvons notre héros à Saint-Pétersbourg en train d'acquérir ses fameux haut-de-forme et canne. Il rejoint le Tsar après être passé par des écuries pour vendre des concertinas (sortes d'accordéons) Balthazar achète plusieurs œufs de Fabergé et part à la recherche du fameux rubis à rayures.
Il l'acquiert deux ans plus tard et embarque sur le Titanic pour retourner à Donaldville. Nous le retrouvons le 14 avril 1912. Le milliardaire Astor essaie de le négocier quand il tombe par dessus bord. Le bateau avait percuté un glacier. Picsou aperçoit une silhouette sur un iceberg. Le milliardaire l'attrape par sa main. Ce n'est que Bombie le Zombie, à nouveau. Picsou se met en position de combat, vu qu'il ne s'était pas aperçu que le Titanic sombrait, avant d'être est attrapé par un homme de la troupe musicale. Le Titanic coule complètement et Bombie ne flotte pas, ce qui permet à Picsou de s'en débarrasser pour l'instant. Picsou regarde alors l'océan et pense aux navires engloutis.
Pendant l'année 1913, il se fait chercheur d'épaves aux Caraïbes. Plus tard, en Guyane britannique, il se lance dans la plantation d'hévéas et dispute le terrain à des crocodiles de douze mètres. Là, Picsou trouve Eldorado, l'homme d'or. Picsou lui court après, gagné par la fièvre de l'or, mais ne découvre pas ses secrets.
Plus tard, Balthazar séjourne en Asie, d'où il expédie des wagons d'argent liquide à Donaldville. Près de Bagdad, des bandits décident de détourner le train et poussent le canard riche dans le vide. Il découvre alors son sport qui deviendra son préféré : le bain d'argent.
Dans le désert de Gobi, un étrange marchand propose à des pillards de les mener vers l'or de Picsou s'ils l'aident à transporter des litchis vers Pékin. Les bandits le guident et le protègent. À Pékin, on capture les pillards et c'est alors que l'on découvre que le marchand était Balthazar Picsou et que son or était dissimulé sous les litchis. Picsou part au Pacifique pour dresser des cormorans pour pêcher des perles.
En 1920, nous retrouvons Picsou à Rippan Taro qui négocie avec le chef Pleindo Coco pour acheter ses noix de coco. Le chef refuse et lui propose d'acheter ses éponges. Balthazar aperçoit une éponge blanche, mais ce n'était que la chevelure de Bombie le zombie. Le chef lui propose un dézombage contre le rubis rayé. Picsou accepte et il se débarrasse enfin du zombie, cette fois définitivement.
Le milliardaire parcourt encore le monde une décennie. Il arrive à Wall Street juste après le krach boursier de 1929 et achète les actions au plus bas prix. Il confie ses courses à ses cormorans ce qui lui vaut le surnom de « oiseleur de Wall Street ».
C'est après vingt-et-un ans d'absence que Picsou rentre chez lui. Toute la ville est là pour l'accueillir. La ville est devenue une puissante métropole. Mais Picsou ne se soucie guère de cet accueil chaleureux, et il écrase le chapeau du maire et brise la clef de la ville. Il rentre au coffre, reçu par une foule de démarcheurs. Enfant, il aurait été ému par leurs appels au secours, mais il est devenu maintenant une autre personne. Il est accueilli par une fête préparée par ses employés et ses sœurs. Celles-ci avaient préféré oublier leur passé. Hortense lui présente ses enfants Della et Donald. Picsou ignore cette fête et rentre dans son bureau. Hortense s’énerve et lui demande comment il ose faire cela. Picsou déclare que ses sœurs sont ingrates. Celles-ci quittent la pièce en compagnie de Rodolphe et Della , Hortense l'a même menacé de ne plus jamais le revoir ! Balthazar lui répond : « Vous, vous me reverrez s'il me manque un centime ! »
Seul Donald, le fils d'Hortense, reste. Balthazar lui demande l'inventaire, mais au contraire, le neveu botte les fesses de son oncle, et il s'enfuit en courant. Picsou déclare qu'il n'a besoin de personne jusqu'à ce qu'il se rappelle son enfance en Écosse. Il se lève en courant mais il fut arrêté par un tableau avec l'inscription « Surprise ! ». Il ouvre la lettre et découvre qu'il est le canard le plus riche du monde. Il oublie ses sœurs et renvoie tous ses employés.
En coulisses[]
- Cette partie contient du texte paru dans le Picsou Magazine n°373, dans la rubrique « Club 313 » (© Disney Hachette Presse)
« | Depuis que j'ai commencé à planifier la Jeunesse de Picsou vers 1991, je savais que cette partie serait un vrai casse-tête. C'était déjà dur de raconter cinq années en quinze pages. Et une fois ses années de prospecteur et son installation à Donaldville racontées, il ne restait plus grand chose pour les 45 années suivantes, Picsou les passant à bâtir son empire et sa fortune. Avec l'idée d'amener Picsou jusqu'à cette nuit de Noël 1947 sur le Mont Ours, je devais combler toutes ces années depuis 1902, sans réunir une collection d'anecdotes ennuyeuses. Autre problème : en voulant utiliser les souvenirs de Picsou éparpillés dans les histoires de Barks, il restait toujours un détail qui me faisait tourner en bourrique. Dans Bombie le zombie, il y a une des premières histoires avec Picsou. Mais sa personnalité n'était pas encore "solidifiée" dans l'esprit de Barks, celui-ci n'ayant pas encore réalisé que le magnat serait un jour regardé comme sa plus grande création. L'histoire contenait des stéréotypes raciaux et d'autres faits inacceptables, comme Picsou réalisant son deuxième million en 1879, 70 ans avant 1949, date de création de Bombie ! Mais pire que tout, Picsou dépossédait de pauvres Africains de leurs terres avec l'aide d'un gang de bandits. Yow ! Au départ, j'avais simplement décidé d'ignorer cette histoire pour la Jeunesse de Picsou... Puis me vint à l'esprit que ces deux problèmes pouvaient se résoudre ensemble ! L'idée était que plus la fortune de Picsou s'agrandissait, plus son immoralité augmentait, allant jusqu'à franchir la ligne rouge : Picsou devenant pire que Gripsou, une seule fois dans sa vie... Ça pouvait être mon histoire. Car ce dérapage pourrait le hanter des dizaines d'années durant et enfin lui servir de leçon... J'ai finalement réussi à trouver des explications pour tout... sauf cette année 1879 que j'ai préféré oublier ! | » |
— Don Rosa
Références à Carl Barks[]
Les références à Carl Barks sont nombreuses puisque Don Rosa s'est servi des récits que Picsou fait de ses aventures passées dans les histoires dessinées par Carl Barks. Don Rosa revient ainsi sur les éléments essentiels de certaines histoires classiques de Barks :
- Les actions cachées dans un mur fait de bouteilles de verre dans le Nevada pour échapper aux Mac Vipère : Le mystère du train fantôme ;
- En Afrique, la seule mauvaise action de Picsou contre le village du sorcier vaudou, Houla Lala, qui se vengea en lançant aux trousses de Picsou Bombie le zombie que Donald dut affronter par la suite dans une histoire homonyme de 1949 : Bombie le zombie ;
- La trouvaille et la perte du rubis à rayures (ou rubis strié) sont racontées : Un rubis pour la haute.
Don Rosa revient sur certaines anecdotes dans les histoires de Carl Barks :
- Le canon boer du début de l'histoire est le même dans La terreur des Rapetou.
- Nous pouvons apercevoir la jauge dans toute sa hauteur quand le coffre était presque vide.
- Dans Le mystère du train fantôme, Picsou affirme que les Mac Vipère avaient troué son chapeau, fait apparu dans l'histoire.
- Picsou conclut un Marché avec Boogerbooboo, qu'il retrouvera en 1961 dans Le bongo du Congo.
- Picsou aurait vendu des tondeuses au Sahara, fait appris dans Les mines du roi Salomon.
- Picsou aurait exploité une mine de sel évoquée par Barks dans La grande pyramide
- Picsou aurait vendu des parapluies à Aden, fait appris dans Picsou d'Arabie.
- Picsou aurait vendu du vent au Zuiderzee, affirmé dans Le Trésor du Hollandais Volant.
- Picsou affirme qu'il a acheté son chapeau en 1910 dans La course au lemming.
- Picsou affirme avoir vendu des accordéons aux cavaliers du tsar dans La ville aux toits d'or .
- Picsou affirme s'être battu contre des crocodiles de douze mètres dans Le marais sans retour.
- Le goût qu'il développe pour le thé à la muscade évoqué dans Pour une poignée de muscade.
- El Dorado est déjà apparu dans Les timbrés du timbre.
- Plusieurs références explicites à l'histoire Juste un pauvre vieil homme pauvre... sont également présentes :
- Picsou aurait cherché des trésors espagnols engloutis au Caraïbes.
- Picsou parlerait le langage des cormorans.
- Picsou dupe les Rapetou en les incitant à plonger dans son or, il a aussi affirmé avoir trompé des bandit moghols en dissimulant son argent sous des litchis...
Don Rosa raconte l'apparition dans l'univers de Picsou de plusieurs personnages :
- La secrétaire Émilie Frappe, une des nombreux employés embauchés par les sœurs Picsou ;
- Donald Duck et sa sœur Della, enfants, font une apparition, lors du retour de leur oncle à Donaldville.
Sur l'univers établi par Carl Barks[]
La fin de cette histoire permet à Don Rosa de relier sa biographie de Picsou à l'apparition de ce personnage sous la plume de Carl Barks dans Noël sur le mont Ours en 1947 dans une aventure de Donald. Picsou, en refusant de montrer quelque amour ou reconnaissance que ce soit à sa famille, coupe tout lien avec les siens. Il va s'isoler petit à petit, jusqu'à ce jour de Noël 1947, où il invitera son neveu à passer le réveillon dans un chalet pour tester son courage.
Don Rosa commence à creuser l'ambivalence du personnage de Picsou entre l'avare sans cœur et le frère honnête. Tout au long de ces années d'enrichissement et d'aventures solitaires, les deux caractères se confrontent régulièrement. Néanmoins, pour montrer que la victoire du cœur d'argent sur le cœur d'or n'est pas sûre, Don Rosa ne marqua pas l'habituel mot « FIN », mais : « Ce n'est pas fini ! ». Dans une histoire postérieure à la publication de celle-ci, La Harpie de la percée de la Culebra, il insistera à nouveau sur cette évolution de Picsou.
Donald, pour sa première apparition dans la vie de Picsou, montre son célèbre mauvais caractère, mais également, une pertinence dans ces actes : il botte les fesses de son oncle après l'injuste colère de celui-ci.
Références historiques et culturelles[]
En Afrique , Picsou et ses sœurs naviguent à bord d'un canot à vapeur , dont le modèle s'inspire de celui utilisé par Humphrey Bogart et Katharine Hepburn dans le film Africa Queen en 1951 .
Don Rosa reconstitue le plus fidèlement possible les décors des pays d'aventure de cette époque : l'Afrique noire, l'exploration des pôles. Il fait même vivre le naufrage du Titanic à Picsou, ce qui semble lui avoir donné ensuite l'idée de devenir chasseur d'épaves.
Néanmoins, il détourne le contexte révolutionnaire de la rencontre entre Picsou et le tsar Nicolas II de Russie pour lancer son héros dans la quête du rubis strié et laisser place à l'humour.
Sur le tableau du « Top 150 des milliardaires » accroché dans un des bureaux du coffre, Picsou note qu'il a dépassé la fortune de William Randolph Hearst. Ce personnage a réellement existé et inspira le héros du film Citizen Kane d'Orson Welles, film dont Don Rosa reprit les premières scènes pour introduire le dernier épisode de la Jeunesse, Le Reclus du Manoir McPicsou.
À la fin de l'aventure, suite à une brouille, Matilda Picsou quitte son frère... Elle le retrouve bien plus tard, dans l'histoire Une lettre de la maison. Cette situation est aussi celle du comte de Dorincourt avec sa sœur Giselle dans le film de 1980 Le Petit Lord Fauntleroy.
Galerie d'images[]
Publications[]
Cette histoire a été publiée pour la première fois le 11 avril 1994 simultanément dans les magazines suédois Kalle Anka & C:o n°1994-15 et islandais Andrés Önd n°1994-15.
Publications françaises[]
Cette histoire est parue sept fois en France, dans :
- Picsou Magazine n°287 (06/12/1995) ;
- Les Trésors de Picsou - La Jeunesse de Picsou , hors-série n°1H de Picsou Magazine (04/1998) ;
- Picsou Magazine n°373 (02/2003) ;
- La Jeunesse de Picsou hors-série n°1H de Picsou Magazine (07/2004) ;
- Picsou Magazine n°473 (03/08/2011) ;
- La Grande épopée de Picsou n°1 ;
- Les Trésors de Picsou n°43.
Notes et références[]
- ↑ Cf. Le mystère du train fantôme
- ↑ Ce déguisement lui donne une ressemblance à Donald, qui provoquera une confusion des décennies plus tard, dans Bombie le zombie.
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1re parution : avril 1994 |