- Le Fils du soleil
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Le Fils du Soleil est une histoire en bande dessinée de vingt-six planches scénarisée et dessinée par Don Rosa, publiée pour la première fois le 7 avril 1987 aux États-Unis. Elle met en scène Balthazar Picsou, Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck, Archibald Gripsou, le professeur Harpon et le vieil Indien. L'action se déroule principalement au Pérou.
Synopsis[]
Au musée de Donaldville, Balthazar Picsou expose généreusement les trésors découverts au cours de ses multiples aventures, que ses neveux Donald, Riri, Fifi et Loulou Duck viennent découvrir, même si bien des pièces ont été découvertes avec ses neveux. Pendant que Picsou se vante de sa collection, Gripsou arrive pour prêter une collection de diamants au musée. Mais c'est un prétexte pour lui lancer un défi : il se base alors sur des vestiges des mines Incas, et lance le défi de retrouver le Trésor perdu des Incas. Par chance, un vase de ces vestiges contenait une carte vers ce trésor, et une course contre-la-montre s'engage entre Gripsou et l'équipe de Picsou...
Résumé complet[]
Au musée de Donaldville se déroule une généreuse exposition. En effet, le philanthrope Balthazar Picsou, dans un élan de générosité inhabituel, a décidé de sortir tous ses trésors de sa salle des trophées pour les exposer au musée. Ses neveux Donald, Riri, Fifi et Loulou Duck veulent absolument voir leur oncle généreux, qui vient de donner quelque chose à quelqu'un, une première ! Bien évidemment, sa collection n'est qu'exposée et ne peut être touchée autrement que par les yeux. Picsou y voit tout de même un intérêt : il est fier des trésors qu'il possède, et d'avoir retrouvé un bon paquet de richesses que tout le monde pensait perdues. Les neveux, quant à eux, connaissent la plupart des trésors exposés, vu qu'ils ont partagé les aventures de son oncle au prix exorbitant de trente centimes de l'heure.
Au milieu de ses « vantardises », Picsou est interrompu par Archibald Gripsou, agacé de ses discours. Il est ici pour faire concurrence à son ennemi juré, et a ramené une collection de diamants, qu'il pense plus attirante que les trésors de Picsou. Cette concurrence acharnée pour savoir qui est le plus riche agace Donald, que les deux milliardaires ignorent. Gripsou accuse ensuite son adversaire d'avoir « fait fortune sur le dos des autres » et d'avoir déniché les trésors facilement, alors que le sud-africain était un champion de la finance avant de devenir riche.
Vient ensuite l'habituel défi entre les deux milliardaires. Pour cette fois, Gripsou propose de trouver le trésor perdu des Incas, qui valent bien plus que les mines d'or déjà retrouvées par Picsou. Picsou, offensé, relève le défi pour montrer que personne ne peut le battre dans son exercice préféré de la chasse au trésor. Dans leur agressivité, Gripsou bouscule Donald en sortant, ce qui fait tomber une urne funéraire Inca issue des mines d'or. Ce vase, totalement détruit, rend furieux le professeur Harpon, mais sa colère retombe vite quand on découvre que le vase cachait un disque de métal à l'intérieur !
Le professeur Harpon tente rapidement de déchiffrer les hiéroglyphes présents sur le petit disque. Il s'avère qu'il évoque l'empereur Inca Yupanqui, régnant sur la civilisation Inca vers 1475, lors de la construction d'un Temple secret pour honorer le dieu Manco Cápac 1er, fils du Soleil. Le disque indique l'itinéraire vers le temple, mais cela n'intéresse pas Picsou car ce n'est pas l'or Inca. Cependant, les Castors Juniors que sont Riri, Fifi et Loulou rappellent l'histoire à Picsou, en évoquant que Pizarro et ses conquistadors, lorsqu'ils exigèrent l'or Inca du nouvel empereur Atahualpa tout juste déchu en 1532, la majeure partie de celle-ci était aux mains des partisans de l'ancien empereur Huascar qui refusa de payer, ses partisans cachèrent donc leur or dans ce même temple. Le manuel ayant parlé, au grand dam du professeur qui ne peut pas le consulter, cela permet à Picsou et ses neveux d'établir où se trouve le Temple. Le disque indique le lac Titicaca, que la famille connaît bien. Ils partent donc le lendemain, mais Gripsou, qui a tout entendu, part le soir même pour les devancer.
Le lendemain, le groupe de canards aventuriers prend l'avion vers l'Amérique du Sud, puis un fourgon pour traverser la zone montagneuse jusqu'au lac. Les cinq canards s'arrêtent près du lac, et demandent conseil au vieil indien qu'ils avaient déjà rencontré quelques années plus tôt. Ce vieil Indien évoque d'ailleurs les œufs carrés, mais ils ne sont pas venus pour ça. Le vieux personnage, censé être le guide de la famille, affirme que l'or de Manco Cápac se trouve au milieu du lac, d'après une légende locale. Mais pour les trois petits neveux, c'est impossible : le lac était un camp pour Pizarro, et les Indiens n'ont donc pas pu y jeter l'or. L'enquête commence.
Les aventuriers descendent donc au village demander des informations aux villageois. Ceux-ci, affectés par la sécheresse, en appellent au dieu Manco Cápac pour qu'ils les sauvent, et ne donnent pas d'information essentielle pour Picsou. Pire, ils supplient la famille de ne pas profaner le Temple, car « l'œil de Manco Cápac les surveille », par superstition pour Picsou. Frustré, le milliardaire quitte le village, mais est interrompu par un étrange pilote d'avion qui leur propose de survoler les parties inexplorées des Andes avant de se poser sur un plateau. Si ce pilote est louche pour les trois Castors, Picsou accepte, vu qu'il accepte spécifiquement « les cartes de crédit de Donaldville ».
Les six canards survolent donc les Andes dans le cargo. En parlant du trésor et sans se soucier du pilote, Picsou se demande où se trouve le plateau évoqué par le pilote. En réalité, il n'existe pas : c'était un nouveau mensonge de Gripsou, qui s'était déguisé depuis le début et qui a encore acquis de précieuses informations. Le sud-africain, armé, force les petits neveux à céder leur disque de métal, avant de s'éjecter de l'avion en parachute, pour prendre une longueur d'avance sur Picsou. Ce dernier est contraint d'apprendre à piloter d'urgence un avion, ce qu'il fait en effectuant une bonne dizaine de loopings. Ses neveux sont obligés de s'accrocher...
Pendant ce temps, Gripsou redescend dans les montagnes, et retrouve des villageois, qui étaient à son service depuis le début. Il confie le disque à une villageoise, qui la lâche par peur, car l'avion de Picsou est encore dans les parages... Et va atterrir d'urgence sous les yeux de Gripsou ! Le milliardaire donaldvillois tente de reprendre de l'altitude, et n'y parvient qu'après avoir heurté une petite montagne qui détache littéralement le plancher du cargo. Cela contraint Donald et ses neveux à rester au sol, tandis que Picsou est toujours dans les airs, pilotant un avion devenu soudainement plus léger.
Donald et ses neveux sont donc largués par Picsou, et retrouvent dans le même temps Gripsou, toujours armé de son revolver. Gripsou ordonne aux neveux de Picsou de les aider, les menaçant avec son arme, pour atteindre le Temple en premier : et tout semble jouer en sa faveur... Picsou est perdu dans les airs, et ses neveux espèrent qu'il saura se poser.
Au bout de plusieurs jours, la longue traversée des Andes de Gripsou, Donald, Riri, Fifi et Loulou n'est pas finie. Ils se retrouvent face à un pont d'environ 400 ans, très fragile, qui ne peut supporter cinq canards. Donald s'en rend compte à ses dépends, étant le dernier à passer et devant courir à une vitesse hallucinante pour atteindre l'autre bout du pont. Cela le fait heurter une idole Inca, du nom de Huaca[1]. Cette idole indique que le Temple est à proximité : Gripsou est alors impatient de voir ce qu'il y a derrière...
Le milliardaire maléfique ne s'est pas trompé : le temple de Manco Cápac se trouve juste après l'idole. Cet imposant Temple fait gagner le défi à Gripsou, qui pense alors être arrivé le premier. Ils découvrent que ce Temple a une imposante colonne de vapeur sortant du Temple, autour d'un autel, car il y a un volcan juste en dessous du Temple. Pendant que les trois neveux s'interrogent sur la signification du Temple, Gripsou explore ce lieu, à la recherche d'or. Il le trouve rapidement : jamais autant d'or pur n'a été concentrée en si peu d'espace. Le trésor inclut toutes sortes de statues d'animaux, d'objets, de statues de dieux, toutes en or 24 carats. Et tout ceci appartient à Gripsou l'espace d'un instant...
Soudain, une voix interrompt la joie du milliardaire : il semblerait que Manco Cápac en personne ne supporte pas qu'on vienne déranger son trésor ! Mais en réalité, c'est Picsou lui-même, loin d'avoir disparu, qui s'était déguisé en dieu doré et qui a effrayé Gripsou. Son concurrent n'en croit pas ses yeux, alors que Picsou est là depuis une semaine, car il s'est posé quelques minutes après avoir largué ses neveux dans le Temple, et survit à peine de quelques œufs. Le canard le plus riche du monde, réel gagnant du concours, n'a pas jugé utile de redescendre, pensant que sa famille et son adversaire devaient arriver tôt ou tard, étant en possession du disque. Gripsou pense alors qu'il peut encore réclamer le trésor en le déclarant aux autorités avant Picsou. Mais c'est déjà trop tard : la radio de l'avion, toujours fonctionnelle, a servi de déclaration pour Picsou. Gripsou a donc totalement perdu.
La victoire paraît facile pour le canard le plus riche du monde, qui vient tout juste de conforter sa fortune de trésors inestimables. Se vantant sur son instinct exemplaire, les neveux s'interrogent toujours sur la date du disque qui les a menés jusqu'ici : il est plus vieux que l'or des Incas d'un demi-millénaire. Ils aimeraient savoir pourquoi il a été fabriqué à cette date précise, mais n'ont pas le temps d'approfondir car Picsou veut quitter la montagne.
Gripsou saisit alors une opportunité inespérée : il s'empare du manuel des Castors Juniors, laissé là par trois neveux peu méfiants, et du disque, laissé au même endroit. Il découvre suffisamment d'éléments pour comprendre qu'il doit monter dans le temple, pour découvrir la salle du trône de Manco Cápac. En vérité, un trésor inestimable se cache à cet endroit, l'œil de Manco Cápac, qui n'apparaît qu'avec un reflet de la lumière du Soleil, qui ne pénètre la salle qu'à une heure précise du jour. Gripsou disposant de la chance de Gontran Bonheur pendant un petit instant, il arrive au bon moment pour placer le disque, voir le reflet créé, appuyer sur la pierre reflétée, et découvrir ainsi l'œil, couvert d'émeraudes. Picsou arrive trop tard pour réclamer l'œil, qui n'a pas d'or : il appartient à Gripsou. C'est une demi-défaite pour Picsou, qui est propriétaire de l'or mais pas de ce disque inestimable.
Gripsou, dans son avidité, veut s'emparer du disque, trop lourd pour lui. Il ne songe pas que ce disque puisse tomber et rouler jusqu'en bas du temple, au même endroit que l'autel qui laisse évacuer l'activité volcanique sous le Temple... Le disque bouche exactement l'autel, empêchant la vapeur de s'évacuer normalement. C'est à ce moment que Picsou découvre que tout l'arrière du disque est en or, ce qui fait que ce trésor inestimable lui appartient également ! Il sort vainqueur de ce défi. Mais rapidement, le milliardaire avide se rend compte que, comme la vapeur n'est pas évacuée, le temple est condamné à l'explosion...
Le choc ne tarde pas. Le volcan entre en éruption spontanée, provoquant une explosion assourdissante et aplatissant les occupants du Temple, ce dernier étant projeté dans les airs. Les six canards, après avoir retrouvé une apesanteur normale, se rendent compte de la situation, et prévoient en urgence de s'éjecter à l'aide d'un tapis sans valeur. Ils assistent au « retour de Manco Cápac » selon les villageois : le Temple est propulsé dans le lac Titicaca, provoquant par ricochet une irrigation immédiate des cultures des villageois, en pleine période de sécheresse. Les villageois remercient le fils du Soleil.
Mais les six canards sont furieux. Ils ont perdu une quantité importante de trésors inestimables, et Donald et Gripsou se disputent. Néanmoins, Picsou, plus malin, ne s'énerve pas : il achète le lac pour un peso en échange de leur promettre la construction d'une station de pompage de l'eau du lac ! Picsou a prévu de récupérer le Temple et ses trésors ainsi. Gripsou est alors totalement vaincu, car il a tout perdu, même le disque d'émeraude.
Ainsi, Picsou célèbre sa victoire en rentrant à Donaldville. Quant à Gripsou, il se met en colère dès qu'il rencontre le vieil Indien, en criant que le Trésor des Incas est au fond du lac. Le vieil Indien les avait pourtant prévenus de ce fait bien plus tôt : Gripsou rentre alors, désespéré, quand le vieil Indien se dit que les six « touristes » sont en réalité fous...
En coulisses[]
Références à Carl Barks[]
Pour sa première histoire, Don Rosa montre immédiatement qu'il se veut dans la lignée de Carl Barks et reprend plusieurs éléments clés de son œuvre. L'exposition du musée montre dès les premières planches des trésors trouvés par Picsou et ses neveux dans les aventures de Barks. On retrouve notamment le rubis rose bonbon rayé, trouvé dans Un rubis pour la haute, dès la deuxième case. Viennent ensuite en case 3 les lingots d'or du Hollandais Volant, vus dans Le Trésor du Hollandais Volant, la toison d'or, la couronne de Gengis Khan et l'unique pièce de 1916 en case 4, respectivement vus dans À la recherche de la Toison d'or, La couronne perdue de Gengis Khan et Les Mystères de l'Atlantide. Plus loin, en page 2 sur les deux premières cases, on retrouve les trésors d'Aladin, du roi Minos et le trésor familial de Sir Duncan McPicsou, qu'on retrouve dans À la poursuite du tapis volant, La pierre philosophale et Le Secret du vieux château. Ils sont accompagnés de la pierre philosophale en case 5, mais Don Rosa, en passionné, fait attention à bien indiquer que la pierre est prêtée par le Conseil Monétaire International à titre exceptionnel, pour respecter le scénario de Barks, en rajoutant une nouvelle référence. On y apprend aussi que la pierre est radioactive, ce qui n'est pas évoqué chez Barks, bien que cette information inscrite aux cotés de la pierre soit probablement une façon de tenir les visiteurs du musée à l'écart de celle-ci, car ayant la faculté de transformer n'importe quelle personne en or. La pépite Œuf d'Oie est brièvement aperçue en cases 1 et 8, au coin de la page, tombant accidentellement par un coup de canne de la part de Picsou. Enfin, en page 3, les vestiges des mines Incas, révélant l'intrigue principale, sont repris de Sur la piste des conquistadors.
Au-delà des trésors, on retrouve Gripsou capable de piloter un avion, ce qui était vu dans Safari siffleur !. Don Rosa réutilise également un vieil Indien, que Picsou et Gripsou consultent pour savoir où se trouve le trésor. Cet Indien était apparu dans Perdus dans les Andes ! et reviendra également dans Retour à Sétatroce, puisqu'il s'agit de la suite logique de l'histoire. Le titre de Barks, Perdus dans les Andes, sera même rappelé par Donald en page 11, case 1, Donald disant « perdus dans les Andes ! Woah ! Quel bonheur ! »
Le lac Titicaca, par contre, ne fait pas référence à Barks mais à un véritable lac qui a été utilisé dans un court-métrage éponyme en 1942. Ici, l'action se passe au Pérou alors que le lac est à la frontière entre le Pérou et la Bolivie.
Cette histoire dans l'œuvre de Don Rosa[]
Cette histoire est la première histoire officielle de Picsou scénarisée et dessinée par Don Rosa. En 1986, Uncle $crooge renaît après sa disparition en 1984, repris par l'éditeur Gladstone. Don Rosa y voit une chance pour dessiner des histoires dans l'univers de Picsou, et Byron Erickson, éditeur de Gladstone, lui accorde sa confiance.
Don Rosa a expliqué avoir réutilisé des dessins de Carl Barks pour cette première histoire car la « seule façon d'apprendre tout de suite et très vite à dessiner des canards était de copier des positions dans les BD de Barks »[2]. Cela explique l'impression d'avoir des personnages un peu figés, et Don Rosa a annoncé avoir du mal à relire cette histoire à cause de ces dessins.
Le scénario de cette histoire a été écrit bien des années avant sa parution, en 1973 quand Don Rosa était encore étudiant. Il s'était à l'époque beaucoup documenté directement auprès de ses professeurs, à propos par exemple des métaux et pierres précieuses qui auraient pu être utilisés par les indigènes en Amérique du Sud précolombienne.
Dans The Pertwillaby Papers - Episodes #1 through #127: Lost in (an Alternative Section of) the Andes paru en 1971[3], Don Rosa utilise déjà dans cette histoire le temple de Manco Cápac et ses nombreux trésors. Il est avancé que, pour créer la trame de Picsou dans Le Fils du soleil, le dessinateur a réalisé une remake de son histoire des années 1970, comme peuvent en témoigner de nombreux plans, dessins et architectures entre les deux histoires de l'auteur.
Don Rosa a expliqué avoir prévu une scène supplémentaire dans cette histoire, où l'on aurait vu Gripsou expliquer à Donald et ses neveux pourquoi il détestait Picsou : il avait été humilié par ce dernier en 1887 en Afrique du Sud lors de la Ruée vers l'or du Transvaal. Don Rosa placera finalement cette scène dans l'épisode 6 de la Jeunesse de Picsou.
Références historiques et culturelles[]
En raison de l'or ramené par les espagnols après la découverte des Amériques, les Incas fuirent et sont encore soupçonnés d'avoir caché un immense trésor pour qu'il échappe aux conquistadores espagnols. Cela a inspiré de nombreux auteurs de fiction, notamment dans Sur la piste des conquistadors de Barks, et Rosa, dans le prolongement de Barks, nourrit cette légende. Il réutilise le personnage de Francisco Pizarro, qui a réellement conquis l'Empire des Incas, tout comme l'empereur Atahualpa, dernier empereur des Incas. La date de 1532, utilisée pour la rançon, coïncide avec la présence des espagnols dans l'Empire Inca, car Atahualpa fut exécuté en 1533 par les conquistadors.
Par ailleurs, le personnage de Manco Cápac est aussi une référence aux légendes entourant les Incas, ce personnage étant, selon la légende, le premier Empereur de Cuzco. Son existence n'est cependant pas avérée.
Les D.U.C.K.[]
Le premier D.U.C.K. est caché sur l'illustration de Don Rosa, sur une tour du temple de Manco Cápac (à côté de la montagne enneigée). Le second D.U.C.K. est, quant-à-lui, dissimulé planche vingt-six, dernière case. Il est à noter que, dans un premier temps, l'éditeur Gladstone supprime cette dédicace, pour respecter la règle de l'anonymat des auteurs, imposée par Disney. Les éditions étrangères de l'histoire reprirent la dédicace, qui ne fut publiée aux États-Unis qu'en novembre 2004 dans Uncle $crooge n°335.
Publications françaises[]
Cette histoire a été publiée 8 fois en France, dans :
- Picsou Magazine n°200 ;
- Picsou Magazine n°315 ;
- Les Trésors de Picsou n°3 ;
- Les Trésors de Picsou n°11 ;
- Picsou Magazine n°487 ;
- La Grande épopée de Picsou n°3 ;
- Picsou Magazine n° 531 ;
- Les Trésors de Picsou n°44.
Notes et références[]
- ↑ Cette idole renvoie à un nom générique Inca, une idole qui fait référence à des dieux autre que ceux du Soleil. Curieusement, cette idole se trouve à côté du Temple du Soleil.
- ↑ Tome 3 de La Grande épopée de Picsou, p. 39.
- ↑ The Pertwillaby Papers sur Wikipedia (en anglais).
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1re parution : 7 avril 1987 |