Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.
Donald Duck venait de recevoir un coup de téléphone de la part de son oncle Balthazar Picsou, qui avait l'air bien mystérieux et qui voulait voir ses neveux dans son manoir. Ainsi, Donald et ses neveux allèrent dans le manoir du milliardaire, qui les informa de la raison pour laquelle il les a appelé : la fortune des McPicsou va mal, et il doit trouver plusieurs millions immédiatement. Picsou veut donc trouver le trésor de Sir Duncan McPicsou, caché quelque part dans le château du clan McPicsou, en Écosse. Une légende raconte que ce trésor est gardé par le fantôme de sir Duncan, ce qui inquiète Picsou, mais celui-ci cherchera tout de même le trésor avec une machine à rayons X. Donald tenta de rentrer chez lui pour éviter d'avoir à affronter les fantômes, mais il fut retenu par ses neveux et dut quand même aller en Écosse, lui et son oncle étant déjà effrayés...
Par un brumeux matin, un camion conduit par Picsou, accompagné de ses neveux, avance à travers la lande écossaise en direction de l'imposant château des McPicsou. A l'entrée de celui-ci, il est accueilli par Scottie McTerrier, qui décida de faire visiter le château à Donald et ses neveux. Une immense salle contenait de nombreuses armures, celles que portaient les ancêtres de Picsou quand ils allaient au combat. Un peu plus tard, Picsou installa sa machine à rayons X et scruta les murs du château. Donald aperçut alors un renflement et décida de l'examiner, quand il s'effondra en découvrant le squelette de sir Duncan emmuré !
Picsou décida d'enlever les pierres du mur, et il découvrit ainsi le superbe trésor de son ancêtre, avec de l'or et des pierres précieuses valant des milliards. Donald revint à lui et Picsou lui demanda de porter le trésor loin du château avant que le fantôme ne leur cause d'ennuis. C'est ce que Donald fit, mais soudain, quelque chose d'invisible le cogna, et le coffre avança tout seul, mais on aurait dit que quelqu'un d'invisible le portait. Riri, Fifi et Loulou décidèrent de suivre le coffre, quand ils découvrirent alors, à la lumière, l'ombre d'un squelette portant le coffre !
Donald reprit connaissance et vit lui aussi l'ombre du squelette, et s'enfuit à toute jambe se cacher dans la cour du château, où il découvrit Picsou lui aussi traumatisé... Riri, Fifi et Loulou, qui suivaient le fantôme, se retrouvèrent bloqués derrière une porte, et l'ouvrirent à coup de hache. Ils découvrirent alors le pauvre Scottie, assommé. Ils aperçurent alors une porte murée, et apprirent de Scottie, qui venait de revenir à lui, qu'il s'agissait de l'ancienne entrée des cachots, qui avait été murée en 1220 par sir Edward McPicsou.
Les enfants en déduisirent alors que le fantôme doit toujours être dans la partie principale du château... Soudain, un homme mystérieux en armure avança vers la porte, et les enfants l'assommèrent à coup de hache, avant de se rendre compte qu'il s'agissait de Donald, qui était à leur recherche. Il voulait qu'ils sortent du château, mais ils fuirent leur oncle dans l'espoir de retrouver ce mystérieux fantôme. Quant à Scottie, fatigué par ces histoires de fantôme, il partit, laissant ainsi Donald seul.
Le canard décida de mettre un caque pour se protéger des coups du fantôme, mais quelque chose ôta le casque de sa tête et tenta de l'assommer. Mais Donald avait mis un deuxième casque sous le premier ! Le fantôme, se rendant compte de son erreur, donna un énorme coup de pied à Donald, si bien qu'il finit dans la cour du château, où se trouvait toujours Picsou. Riri, Fifi et Loulou, eux, regardaient si les bijoux n'étaient pas cachés dans les armures des McPicsou. Soudain, ils découvrirent la présence d'un squelette dans l'armure de sir Edward McPicsou, qui n'avait pas l'air d'être enterré au cimetière comme les autres membres du clan... Ils constatèrent alors l'existence d'un étrange mystère autour des cachots, mais ils l'oublièrent quand ils entendirent des bruits de pas plus haut. Ils montèrent l'escalier, allèrent voir d'où ça venait et ouvrirent une porte donnant sur une échauguette, alors qu'il pensait que le fantôme s'était enfui par là. Soudain, ce dernier ferma la porte au nez des enfants, qui se retrouvèrent bloqués sur cette échauguette !
Plus tard, Picsou fit remarquer à Donald qu'ils n'avaient pas vu les enfants depuis longtemps, et demanda à Donald d'aller voir ce qui cloche. Mais il refusa, et Picsou dut y aller lui même. Il entendit lui aussi des bruits de pas plus haut, et monta à l'étage, tandis les enfants entendait quelqu'un s'approcher d'où ils sont... Picsou ouvrit alors une porte et les enfants, de l'autre côté, lui sautèrent dessus tandis que le fantôme referma la porte ! Picsou se retrouva donc lui aussi pris au piège sur l'échauguette... Donald, devinant que quelque chose s'est mal passé, alla voir où sont son oncle et ses neveux, armé d'un casque et d'un lasso, quand il découvrit par hasard la chambre de Scottie, et vit alors ce dernier comme mort dans son lit... Donald prit peur et s'enfuit à toutes jambes, quand il entendit des bruits de pas plus haut... Il essaya d'attraper le fantôme avec son lasso, mais se retrouva lui aussi bloqué sur l'échauguette, avec Picsou, Riri, Fifi et Loulou...
Les canards étaient alors désespérés, ne savant pas s'il fallait attendre qu'ils meurent en haut de cette échauguette, ou s'il fallait mieux qu'ils meurent plus rapidement en plongeant dans les douves peu profondes entourant le château. Soudain, un neveu vit qu'à un endroit des douves, l'eau était plus profonde et qu'il pouvait peut-être essayer de plonger là-bas. Riri s'accrocha au lasso de Donald, et ce dernier le balança le plus loin possible, jusqu'à ce qu'il plonge au bon endroit. Ayant réussi, il demanda que Fifi et Loulou le rejoignent. Les enfants, réunis, cherchèrent alors l'entrée d'un souterrain secret pour pouvoir entrer dans le château, la grande porte étant fermée. Ils aperçurent alors un vieux cimetière, et allèrent voir : ils virent les tombes de plusieurs McPicsou, quand ils rencontrèrent celle de sir Edward, celui dont le squelette est dans son armure et qui n'a pas été enterré... Ils se rappelèrent alors qu'ils cherchaient une entrée secrète menant aux cachots, et essayèrent de faire bouger la pierre tombale. Soudain, la stèle pivota, laissant place à un escalier s'enfonçant dans les entrailles de la terre. Les enfants y allèrent donc et découvrirent un vieux tunnel sombre, qu'ils empruntèrent.
Picsou commença à s'inquiéter, pensant que les enfants étaient bloqués dehors, et dit alors à Donald qu'il aurait pu prêter son pistolet à ses petits-neveux afin qu'ils puissent faire sauter la serrure du portail. Donald se rendit compte alors de l'absurdité de la situation, puisque Picsou aurait pu les sortir de là en faisant sauter la serrure de la porte les séparant de l'intérieur ! Picsou, honteux, demanda alors à son neveu de lui donner un bon coup de pied ! Les enfants marchaient dans le tunnel quand ils aperçurent soudain de la lumière : ils éteignirent leur torche et découvrirent les cachots, éclairés, avec le coffre à bijoux en plein milieu. Ils décidèrent de l'emporter avec eux, mais soudain, l'ombre d'un squelette brandissait une épée sur eux : c'était le fantôme ! Ils virent une porte en haut des escaliers du cachot, et espérèrent que ça soit l'entrée secrète, et pas la porte murée : ils eurent heureusement de la chance, mais ils durent courir à travers le château, poursuivis par le fantôme. Ils rencontrèrent en chemin Picsou et Donald, sortis de l'échauguette, et le vieux milliardaire décida de tirer sur le fantôme pour sauver ses petits-neveux. Le fantôme s'enfuit alors dans les cachots, n'appréciant pas les balles, apparemment.
Donald décida d'aller voir dans la chambre de Scottie pour essayer de trouver une pince ou autre chose qui puisse ouvrir la porte secrète menant aux cachots, quand il découvrit que le corps de Scottie avait disparu ! Deux des neveux le rejoignirent, et ils découvrirent qu'un étrange odeur d'hareng plane dans la chambre, et ils virent un insecticide sur la commode. Mais en l'essayant, ils virent que c'était un produit qui rendait les choses invisibles, comme des fantômes... Un autre neveu venait de réussit à ouvrir la porte secrète, et les canards s'engouffrèrent dans les cachots. Sortant par le passage secret du cimetière, ils virent alors le coffre à bijoux s'éloignant vers les marais. Mais ils aperçurent que le fantôme laissait la trace de son sillage dans la mare boueuse, et ils découvrirent alors un homme-boue sans tête ! Les enfants l'arrêtèrent et Picsou brandit son pistolet sur lui. Soudain, le visage de cet homme sans tête apparut... et il s'agissait de Scottie.
Le soi-disant Scottie révélant alors que sa véritable identité était Diamond Dick, un voleur de bijoux. Scottie était mort depuis des mois, et il se fit passer pour lui afin de récupérer le trésor dont il avait connaissance grâce à sa troisième femme qui était une descendante des McPicsou. Il se rendait invisible grâce à un aérosol chimique volé pendant la guerre. Seulement, l'ombre de son squelette apparaissait sous une forte lumière. Il avait essayé de faire peur aux canards, et il se fit passer pour mort pour se faire innocenter, mais il fit l'erreur de penser que les enfants ne pourraient pas sortir de l'échauguette... Pendant ce temps, Donald était en train de se vanter qu'il savait tout depuis le début, et que c'est grâce à lui que la fortune des McPicsou est sauvé, mais un neveu décida d'asperger Donald d'un "insecticide", celui-ci ne voulant pas "attirer les mouches". Mais il s'agissait du produit rendant invisible, et Donald fut étonnamment surpris : ses neveux lui rétorquèrent qu'apparemment, il savait depuis le début que ce n'était pas un insecticide... Donald, agacé, dont on n'apercevait que le bas du corps, répondit : "Oh, la ferme !".
Six mois à peine après sa première apparition, l'oncle Picsou revient dans la vie de Donald et de ses neveux et les entraîne pour la première fois dans une chasse au trésor. Bizarrement, la raison en est qu'il a des difficultés financières. Il est clair que dans l'esprit de Barks, le riche oncle Picsou n'est pas encore le "canard le plus riche du monde". Il habite d'ailleurs toujours le manoir où on l'avait vu auparavant, avec un majordome. le personnage est encore en phase de développement : le riche canard entraîne ses neveux en Écosse, dans le château ancestral du clan McPicsou (McDuck en VO) que semble hanter le spectre de sir Quackly McDuck (alias sir Duncan McPicsou). Sont cités aussi d'autres ancêtres de Picsou : sir Eider ("Édredon"), sir Roast ("Rôti"), sir Stuft (de stuffed, c'est-à-dire "rassasié") et sir Swamphole ("trou de marais"). Mais Barks n'utilise tous ces personnages que pour ajouter des gags à son histoire. Il ne fera apparaître qu'une seule autre fois le château des McPicsou, en 1960 (Uncle Scrooge n°29), dans "Le Chien des Whiskerville" et il le montre alors... en ruines ! Preuve, s'il en était besoin, qu'il se fiche comme d'une guigne de ce qu'il a pu raconter dans une histoire parue douze ans plus tôt. Par contre, Don Rosa se servira du château et des ancêtres évoqués dans "Le Secret du vieux château" pour élaborer la généalogie du clan McPicsou dans La Jeunesse de Picsou.
La couverture de Four Color Comics n°189, où paraît cette histoire, est de Carl Barks, ce qui est aussi une première car jusque-là, il n'avait jamais réalisé les couvertures des comic books où paraissaient ses histoires. Cette couverture a eu une audience internationale et c'est elle qui est reprise dans Les Belles Histoires Walt Disney n°5, qui marque la première apparition française de Picsou (appelé alors "oncle Harpagon"). Elle est devenue tellement iconique qu'elle a donné lieu à des variations au gré des rééditions de l'histoire. Dès 1964, Tony Strobl en donne une variante incluant cette fois Picsou pour la couverture de The Best of Donald Duck and Uncle Scrooge n°1. Le NéerlandaisDaan Jippes procède de même quand l'histoire paraît en 1982 dans le numéro 17 de la série d'albums Oom Dagobert. Un autre Néerlandais, Michel Nadorp, en fait presque une parodie pour la couverture de l'album De Beste Verhalen van Donald Duck n°88 en 1996. En revanche, l'ItalienMarco Rota imaginera une composition originale pour Zio Paperone n°70 en 1995.
Publications françaises[]
Cette histoire fut publiée douze fois en France, dans :
Les Belles Histoires Walt Disney n°15 (1949), sous le titre Donald et le secret du donjon.
Votre Série Mickey n°6 (1959), sous le titre Donald et le secret du donjon.