Le Trésor de Crésus est une histoire en bande dessinée de vingt-quatre planches scénarisée et dessinée par Don Rosa. Elle fut publiée pour la première fois le 4 janvier 1995 dans Aku Ankka n°1995-01, en Finlande. Elle met en scène Balthazar Picsou, Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck, Miss Tick De Sortilège et le professeur Zamfri Zéolardon. Elle se déroule tout d'abord à Donaldville puis à travers l'Europe pour finir en Turquie.
Synopsis[]
Alors que le coffre de Picsou est à nouveau attaqué par la terrible sorcière Miss Tick, voulant encore et toujours prendre possession du sou fétiche du milliardaire, Donald accuse son oncle de n'avoir pour unique but dans la vie que d'être « plus riche que Crésus ». Picsou dément, affirmant de plus qu'il est déjà plus riche que Crésus. Pour s'en assurer, il va avec ses neveux voir une exposition au musée de Donaldville sur le fameux Crésus. Il y découvre grâce à Riri, Fifi et Loulou que le secret du trésor de Crésus est révélé par le temple d'Artémis à Éphèse, qu'il va essayer de reconstruire en Turquie avec les pierres d'origine pour retrouver la trace du légendaire trésor.
Résumé complet[]
D'étranges explosions retentirent au dépôt de Balthazar Picsou. Le coffre était une nouvelle fois assailli par la sorcière Miss Tick, qui essayait toute sorte de sortilèges pour pouvoir enfin prendre possession du sou fétiche du milliardaire. Mais tout cela était en vain, la sorcière fut contrainte de partir, chassée par Picsou. Donald Duck fit remarquer qu'il s'agissait sûrement du plan le plus complexe qu'elle n'ait jamais élaboré. Son oncle pesta contre elle, qui voulait le sou fétiche de l'homme le plus riche du monde afin de le faire fondre pour obtenir une amulette qui lui donnerait le pouvoir de Midas : tout ce qu'elle toucherait se transformerait en or. Donald lui répliqua qu'il ne valait pas mieux qu'elle, et qu'ils ne seraient heureux qu'une fois qu'ils seraient devenus riches comme Crésus. Picsou s'énerva, s'estimant déjà plus riche que le roi antique. Cependant, il se rétracta vite, déclarant qu'on ne pouvait émettre de certitudes sur des informations aussi anciennes. Riri, Fifi et Loulou l'informèrent alors d'une exposition au musée de Donaldville, sur le thème de Crésus, et le milliardaire décida d'y aller, insistant pour que Donald l'accompagne, afin d'en savoir un peu plus sur Crésus.
Sur la route pour le musée, Donald demanda à son oncle si Crésus avait réellement existé. Picsou acquiesça, affirmant qu'il était le roi de la Lydie. Son neveu lui informa que le film qu'il avait regardé la veille parlait de la Lydie : il entonna alors une chanson, « Lydia, oh, Lydia ! Say, have you met Lydia ? Lydia, the taaattooed ladeeee ! », au grand désespoir de son oncle... Riri, Fifi et Loulou le réconfortèrent, et lui demandèrent de leur parler de la Lydie : il leur apprit que c'était un pays d'Asie Mineure (actuelle Turquie), dont Crésus était le roi il y a deux mille cinq cents ans, et la légende disait qu'il était l'homme le plus riche de tous les temps, après Picsou bien évidemment ! L'homme qui tenait l'exposition au musée, qui se présenta comme étant le professeur Zamfri Zéolardon, confirma ce que disait Picsou en ajoutant qu'il avait fait construire l'une des sept merveilles du monde antique : le temple d'Artémis à Éphèse. Le temple, impressionnant, résista pendant des siècles à toutes les attaques, mais fut démonté pièce par pièce en 463 par l'empereur de Byzance. Un morceau de colonne était à l'exposition du musée de Donaldville. Le professeur montra une inscription sur le morceau de colonne que personne n'avait jusque-là réussi à déchiffrer, et Riri, Fifi et Loulou eurent l'idée de sortir le manuel des Castors Juniors. Ils réussirent alors à déchiffrer l'inscription en lydien antique, devant Picsou et Zéolardon euphoriques : « Ce temple est la moitié de mon offrande aux dieux. J'offre aussi aux olympiens mon trésor royal. Ce trésor se trouve... suite au prochain pilier ! » Picsou voulait désormais trouver le pilier suivant, pour trouver le mythique trésor de Crésus, et apprit que les piliers étaient éparpillés dans toute l'Europe. Il décida de partir à leur recherche avec ses neveux, car il avait une idée bien plus grandiose en tête...
Ainsi, à Londres, au British Museum, Picsou demandait au conservateur du musée à voir les colonnes du temple antique. Donald, lui, chantait à nouveau sa chanson - paillarde selon le conservateur - « Lydia... », au grand dam de son oncle... Après avoir vu les colonnes, le milliardaire demanda à les acheter, ce que le conservateur refusa tout d'abord, mais après avoir vu les liasses de billets que lui tendaient Riri, Fifi et Loulou avec une fourche, il accepta. Picsou décida d'envoyer des camions chercher des colonnes, et demanda à dégager les armures rouillées et les momies défraîchies qui obstruaient le passage. Il tapa sur une de ces momies avec sa cane, mais il s'agissait en réalité du professeur Foshton, qui cataloguait tous les artefacts des réserves du musée ! Durant des semaines, Picsou parcourut l'Europe à la recherche de colonnes : il en trouva dans des arènes à Madrid, dans un parc à Munich, dans une boulangerie à Paris, dans un garage à Pise ou encore dans un magasin de charrues en URSS ! Enfin, à Istanbul, Picsou demanda à acheter le plus gros lot de colonnes, dans le musée Hagia Sofia. Le conservateur refusa d'abord, mais le professeur Zéolardon, caché derrière un mur, l'attrapa devant les canards étonnés, et lui parla discrètement de Picsou, qui avait trouvé le secret du trésor de Crésus. Il lui demanda s'il pouvait louer les colonnes, ce qu'il accepta, connaissant le professeur Zéolardon en tant que conservateur du musée archéologique. Ainsi, le conservateur accepta de les louer, et Picsou les loua quarante cents de l'heure, ce qui choqua Donald qui n'était payé lui, que trente cents de l'heure !
Plus tard, Picsou déchargea sa cargaison de colonne près de l'antique cité Éphèse. Il prit la route avec ses neveux de l'emplacement du temple, qui avait été découvert en 1905 par une expédition que le canard avait financée. L'une des plus belles villes de l'antiquité, de plus de deux cents mille habitants, n'était aujourd'hui plus qu'un marécage. Rapidement, les bases des colonnes furent retrouvées sous la boue, et les cent vingt-huit colonnes étaient reconstituées, pièce par pièce, à l'aide de fastidieuses comparaisons au microscope. Au bout de quelques semaines, l'ouvrage était terminé, et Picsou paya les travailleurs Yörük, avant d'admirer la seconde merveille du monde qu'il possédait (après son coffre, selon lui). Le temple était immense, moins fringant qu'au temps de sa construction mais tout de même impressionnant. Riri, Fifi et Loulou montèrent en haut des colonnes, pour déchiffrer les inscriptions à l'aide du manuel des Castors Juniors. Cependant, au loin, le professeur Zéolardon observait la scène avec attention. Mais Donald le repéra, et l'obligea à l'accompagner rejoindre son oncle, en lui promettant de lui révéler tout ce qu'il savait sur la Lydie. Zéolardon espérait qu'il révèle des informations sur le trésor, mais le canard se contenta de chanter sa chanson préférée, « Lydia ».
Le professeur Zéolardon, en voyant Picsou, lui déclara qu'il n'avait aucune autorisation d'occuper le site d'Éphèse. Cependant, le milliardaire le contredit en lui brandissant une autorisation illimitée que lui avait donnée le sultan Abdul Hamid plus de cinquante ans auparavant. Le professeur menaça de la faire annuler et Picsou, énervé, brandit sa cane. Mais il remarqua que ce qu'il avait saisi n'était pas sa canne mais un vérin ! Il était trop tard : la machine commençait à faire monter une des colonnes, puis la totalité de l'ouvrage commença à s'effondrer. Donald dit aux enfants de descendre, mais Loulou continua tout en accélérant la lecture. La totalité du temple s'effondrait. Donald retrouva les enfants tombés dans une mare à proximité, et Fifi en profita pour ramener une médaille des Castors Juniors, et fit une rapide cérémonie pour offrir la médaille « lecture rapide ; section des langues anciennes ; sous-section : lydien » à Loulou, au grand étonnement de Donald qui ne devinait l'existence d'une telle médaille. Picsou fut déçu d'apprendre que l'inscription disait simplement que « ce trésor se trouve au plus près de Zeus, qui est bon et généreux et grand et merveilleux et... », s'en suivaient d'innombrables louanges aux dieux. Donald était également déçu qu'il n'y avait rien à propos de la femme tatouée de sa chanson !
Soudain, un des enfants repéra que le chapiteau de la colonne où finissait l'inscription s'était ouvert, et qu'il y avait un compartiment secret. Il contenait des pièces de monnaie, faites d'électrum, un alliage d'or et d'argent qu'on ne trouvait qu'en Lydie. C'était avec ce métal que Crésus a fabriqué les premières pièces. Riri, Fifi et Loulou examinèrent les pièces, et se rendirent compte qu'elles étaient spéciales : elles représentaient l'offrande principale de Crésus à Zeus, son trésor. Il était indiqué sur la pièce les lettres Z, O et P, « à Zeus, dans l'Olympe, aux bons soins de Pallas-Athéna, protectrice des voyageurs », et la montagne « Tmollus », d'où venait l'or de Crésus. Zéolardon, qui était encore là, fit remarquer que cette montagne s'appelait aujourd'hui Boz Dag, et appela un hélicoptère pour être là-bas avant les canards. L'hélicoptère se posa près d'un énorme fût de colonne, et Picsou eut une idée. Il dit à Zéolardon qu'il ne trouverait rien sans avoir lu l'indice indiqué sur un petit morceau de colonne qu'il montra du doigt. Le professeur prit ce morceau, mais il soutenait en réalité un énorme fût, qui roula et écrasa l'hélicoptère contre l'autre fût. Les canards partirent donc au Boz Dag, devant Zéolardon décontenancé en voyant son hélicoptère anéanti...
Là-bas, ils découvrirent une immense plaine où s'élevait auparavant la capitale de la Lydie, Sardes. Ils virent le fleuve Pactole, où Crésus y avait découvert l'or qui l'avait rendu riche, comme Picsou dans la vallée de l'Agonie Blanche au Yukon. Donald trouva alors qu'il y avait de troublantes similitudes entre Crésus et Picsou. En haut du Boz Dag, ils remarquèrent que l'immense tas de caillou au sommet semblait être un tumulus, et que le trésor se situait sûrement en-dessous. Un des neveux aperçut un vieux mur de soutènement, quelque chose de gros devait donc être enterré ici. Picsou éloigna ses neveux, en leur demandant d'aller chercher une flotte de camion pour rapporter le trésor. En effet, le milliardaire avait une méthode d'excavation qui n'aurait sûrement pas plu aux Castors Juniors : la dynamite. Il était pressé, car Zéolardon pouvait faire très vite annuler son permis. Et il avait raison. De son côté, Donald se remettait à chanter, quand le professeur arriva, ayant facilement repéré le canard. Il voulait lui parler, mais Donald commença à s'énerver, jusqu'à ce que le canon d'un tank le fasse changer d'avis...
Donald revint donc près de Picsou, pour lui informer que des gens désiraient lui parler. Le milliardaire lui ordonna de déguerpir, quand il se rendit compte que ceux qui désiraient lui parler étaient les soldats de l'armée turque, Zéolardon en tête. Picsou déclara alors qu'il ne s'inclinerait pas devant un « vulgaire voleur », même s'il a « sa petite armée privée ». Mais le professeur se sentit blessé, et Riri, Fifi et Loulou informèrent leur oncle qu'il était le secrétaire du département des antiquités du gouvernement turc. Zéolardon lui parla ensuite de l'Allemand Heinrich Schliemann, qui avait découvert Troie, et qui avait volé les trésors qu'il y avait trouvé. Mais Picsou déclara qu'il n'était pas un voleur, et qu'il avait une autorisation. Le professeur allait lui délivrer l'arrêté qui révoquait son permis, quand le canard fit sauter à la dynamite le mur de soutènement qui retenait le tumulus... Les militaires fuirent l'immense explosion. Il déclara au professeur que son arrêté ne servait plus à rien, et qu'il avait la propriété de ce que contenait son objectif. Les canards et le professeur tournèrent la tête et découvrirent un immense coffre-fort, fortement semblable à celui de Picsou, mais avec un symbole contenant les lettres zéta, omicron et pi entrelacées pour former un sceau royal, semblable lui au symbole du dollar inversé. Il s'agissait du coffre de Crésus !
Les canards rentrèrent dans le coffre, et découvrirent un escalier en colimaçon menant au sommet, comme dans le dépôt de Picsou. Ils virent alors en haut de celui-ci des immenses quantité d'argent. Donald estimait que Crésus était réellement plus riche que son oncle, ce dernier démentait toujours. Alors qu'il allait plonger dans cette fortune immense, Riri, Fifi et Loulou le prévinrent qu'ils avaient découvert autre chose plus bas. Il s'agissait d'un autre coffre, et une inscription dit qu'il s'y trouve le plus grand trésor de Crésus. Zéolardon conclut alors un marché avec Picsou : pour éviter des années de procès qui nuiraient à la fois à la Turquie mais également au milliardaire américain, ce dernier pouvait renoncer à ses droits sur le trésor d'en haut, et avoir la possession du plus grand trésor de Crésus en bas. Après une longue réflexion, le canard accepta. Ils ouvrirent la porte de ce second coffre, mais il s'agissait en réalité d'une simple pièce où se trouvait... la première pièce qu'ait jamais fabriqué Crésus. Cette pièce rappelait étonnement le sou fétiche de Picsou : la magicienne Circé voulait prendre possession de cette pièce pour obtenir un pouvoir magique, hérité de Midas, qui la rendrait riche. Picsou eut alors une idée qui, selon lui, pourrait faire « changer cette tragédie en triomphe ! »
En Italie, sur le mont Vésuve, Miss Tick faisait fondre la première pièce de Crésus, et la transformait en une amulette. Picsou lui demanda de l'enfiler, ce qu'elle fit. Donald lui dit qu'elle devait voir si l'amulette marchait, si tout ce qu'elle toucherait se transformerait en or. La sorcière serra la main au canard, et elle fut étonné qu'il ne changea pas en or. Elle se sentit eue par Picsou, tandis que Donald s'évanouit, réalisant qu'il avait failli être changé en or ! Le milliardaire répondit à Miss Tick que la pièce était vraie, et le sort aussi, et qu'il aurait espérait que le sort marche pour qu'elle le laisse en paix. Cependant, comme le sort ne marcha pas, il fut assuré d'une chose : l'homme le plus riche de tous les temps n'était pas Crésus, mais bien lui. Miss Tick et Picsou se regardèrent méchamment, la sorcière le prévenant d'une prochaine visite à Donaldville. Donald s'énerva alors, leur hurlant qu'ils passaient leur vie à essayer de devenir riches, rester riches ou devenir encore plus riches, et qu'ils ne seraient jamais heureux car ils chercheraient toujours un moyen de compliquer leurs vies égoïstes ! Riri, Fifi et Loulou félicitèrent leur oncle, déclarant que si Picsou était le Crésus moderne et Miss Tick la Circé moderne, Donald correspondait à Solon, l'homme le plus sage de la Grèce. Il avait dit un jour à Crésus que la richesse ne faisait pas le bonheur, car on ne savait jamais ce que les dieux préparaient... Picsou ne parut pas convaincu de la sagesse de Donald, mais ce dernier, tout fier, partit de la maison de la sorcière en entamant le refrain de « Lydia », devant une Miss Tick désarçonnée et un Picsou exaspéré.
En coulisses[]
Dans l'histoire Trésor temporel !, de Carl Barks, publiée pour la première fois en décembre 1956 dans Uncle Scrooge n°16, aux États-Unis, Picsou, hypnotisé, rêvait de découvrir deux trésors légendaires. L'un était les mythiques mines du roi Salomon, rendues célèbres par l'écrivain anglais Henry Rider Haggard dans son roman Les Mines du roi Salomon, mettant en scène pour la première fois son personnage devenu culte, Alan Quatermain, et paru en 1885. Carl Barks fit plus tard découvrir ce trésor à Picsou, dans Les mines du roi Salomon, publiée pour la première fois en septembre 1957 dans Uncle Scrooge n°19, aux États-Unis. Mais Picsou rêvait également dans Trésor temporel ! d'un autre trésor : celui de Crésus. Cependant, Barks n'envoya jamais Picsou à la recherche de ce trésor, et Don Rosa avait toujours pensé réaliser une histoire où Picsou rechercherait ce trésor. Ainsi, dans Le Fils du soleil, publié pour la première fois le 7 avril 1987 dans Uncle Scrooge n°219, Rosa montre un "fragment du trésor de Crésus" dans la collection de trophées de Picsou. Ainsi, Le Trésor de Crésus est censée se dérouler avant Le Fils du Soleil.
Crésus est l'homme qui a inventé l'argent, et selon la légende, l'homme le plus riche de tous les temps : il est donc logique que Picsou s'intéresse à son trésor. Dans le cadre de ces recherches pour réaliser l'histoire, Rosa découvre que Crésus a également construit l'une des sept merveilles du monde antique, le temple d'Artémis à Éphèse. Il apprend aussi que des morceaux de cette structure existent encore, et que comme indiqué dans l'histoire, une grande partie des fûts de colonnes se trouve au British Museum de Londres et à la basilique Sainte-Sophie d'Istanbul. Cependant, il serait certainement impossible de réunir la totalité des colonnes du temple antique comme le fait Picsou dans l'histoire. Et la découverte et l'excavation des fondations du temple ont bien eu lieu en 1905, en Turquie.
Ayant réalisé peu de temps auparavant Si Donald n'existait pas..., publiée pour la première fois en mai 1994 dans l'album 60 Jahre Donald Duck, en Allemagne, Don Rosa ne manqua pas l'occasion de glisser une référence à cette histoire lors de la scène se déroulant au musée de Donaldville. À la huitième case de la quatrième planche, on peut voir le génie donner un coup de chapeau à Donald, même si le souvenir de ce dernier de cet incident a été effacé.
Mais Don Rosa a également fait référence à une autre de ses propres histoires. En effet, à la huitième case de la troisième page, il est fait mention des colonnes du temple d'Artémis embarqués sur un bateau transportant de « certains » rouleaux à Constantinople... Il s'agit très certainement ici des copies de la bibliothèque d'Alexandrie largement évoquée dans Les Gardiens de la Bibliothèque perdue publiée pour la première fois en septembre 1993.
Quand Picsou achète une colonne du temple d'Artémis à Munich, Don Rosa a fait l'erreur d'écrire Munich sur un panneau alors qu'en allemand, le nom de la ville est München. À la dix-neuvième planche, le symbole sur le coffre de Crésus est constitué des lettres grecques équivalentes à O, Z et P, et sont arrangées de telle façon à ce qu'elles donnent une version en miroir du $ dans un cercle, inscrit sur le coffre de Picsou. Enfin, la chanson que chante Donald « Ma lydie, oh ma Lydie, la femme aux tatouages », qu'il dit avoir « entendu à la télé la veille », est extraite du film des Marx Brothers Un jour au cirque ; le cinéphile qui sommeille en Don Rosa se manifeste encore !
Publications françaises[]
Cette histoire a été publiée sept fois en France, dans:
- Picsou Magazine n°294, le 3 juillet 1996 ;
- Picsou Magazine n°378, en juillet 2003 ;
- Les Trésors de Picsou n°5, en novembre 2007 ;
- Picsou Magazine n°475, le 5 octobre 2011 ;
- Les Trésors de Picsou n°22, le 29 mars 2013 ;
- La Grande épopée de Picsou n°5, le 14 janvier 2015 ;
- Les Trésors de Picsou n°50, en avril 2020.
Galerie d'images[]
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1re parution : janvier 1995 |