Le Trésor des dix avatars est une histoire en bande dessinée de vingt-huit planches scénarisée et dessinée par Don Rosa, publiée pour la première fois en juin 1996 en Norvège. Elle met en scène Balthazar Picsou, Donald Duck et leurs neveux Riri, Fifi et Loulou Duck au cours d'une chasse au trésor en Inde.
Synopsis[]
En Inde, dans la province d'Ekidistan, Balthazar Picsou entreprend une expédition dans l'immense jungle du Pendjab pour explorer les terres qu'il vient d'acheter au perfide maharadjah local. Peu après son arrivée, ses neveux découvrent une colonne sculptée datant du IVe siècle avant Jésus-Christ et évoquant l'expédition du conquérant Alexandre le Grand. Ses soldats auraient été stoppés par une cité aujourd'hui perdue, Shambala. Sur le chemin pour en découvrir le lieu et le trésor, Picsou et ses neveux vont cependant devoir affronter les dix avatars…
Résumé complet[]
Picsou part en expédition en Inde avec ses neveux à la recherche des richesses de ses terres. Il demande au maharajah d'Ekidistan de recruter certains de ses sujets ; celui-ci refuse pour que ses sujets n'aient pas de travail et qu'il puisse garder les aides humanitaires pour lui tout seul. Entre temps, Riri, Fifi et Loulou trouvent, grâce à Donald, une colonne avec des inscriptions en grecque datant de l'époque d'Alexandre le Grand. Lors de ses conquêtes, il était passé par l'Inde et aurait suivi le cours de la rivière Sarasvati à la recherche d'un trésor d'une valeur inestimable. Heureusement pour Picsou, Alexandre le Grand n'avait jamais trouvé ce trésor, car ses hommes avaient été terrorisés par une chose inconnue.
Ils se mettent donc en route à dos d'éléphant suivis de loin par le maharadjah qui veut les en empêcher à tout prix. Après quelques heures de marche et quelques soucis avec Mushtwallah leur éléphant, Donald descend et tombe dans un trou qui cachait le Sarasvati. Picsou et ses neveux continuent leur route en s'aidant du bruit de l'eau. Ils arrivent enfin à une ancienne cité indienne, Shambala, taillée à même la roche, est cachée par la jungle épaisse. En entrant dans la salle principale, ils découvrent des statues de divinités hindoues. Avec leur manuel des Castors Juniors, Rifi, Fifi et Loulou arrivent à en identifier certains, comme Ganesh, dieu de la réussite, qui va attirer l'attention de Picsou. En suivant les indications, ils trouvent la statue du protecteur Vishnou. Au pied de la statue se trouvent les médaillons des dix avatars : les formes prises par Vishnou pour aider les méritants.
Les trois canetons supposent que ces médaillons actionneraient des systèmes hydrauliques dont l'énergie vient de la rivière souterraine. Picsou et Donald partent avec des talkie-walkie à l'intérieur du temple, laissant Riri, Fifi et Loulou devant les médaillons pour les actionner en cas de besoin. Picsou et Donald échappent à plusieurs reprises aux pièges, en demandant à leurs neveux d'appuyer sur le bon médaillon.
Au final, Picsou et Donald arrivent sains et saufs au trésors qui se situe de l'autre côté de la rivière. Malheureusement le sol commence à rentrer dans les murs et les talkie-walkie ne fonctionnent plus très bien à cette distance.
Riri, Fifi et Loulou comprennent que quelque chose de grave se passe et appuient sur l'un des avatars restants, Varaha le sanglier qui a sauvé les hommes du déluge. Alors que Donald désespère, la statue de Vahara émerge de l'eau et les sauve de la noyade. Picsou lui est complétement paniqué en voyant tout le trésor tomber dans la rivière, et saute au péril de sa vie. Il est sauvé par Donald avant qu'il ne tombe. Au même moment Riri, Fifi et Loulou s'apprêtent à actionner le médaillon de Kurma la tortue, qui a sauvé les trésors du déluge. Ils sont arrêtés par le maharadjah qui vient d'arriver. Il appuie alors sur le dernier médaillon, celui de Kalkin, le dernier avatar qui n'est pas encore venu sur Terre.
Cela déclenche un déluge qui détruira la cité. Le maharadjah s'échappe laissant les canards à leur pauvre sort. Riri, Fifi et Loulou cherchent leurs oncles et parviennent à les retrouver dans les débris. En regardant la direction qu'indique le dieu de la réussite, ils trouvent un tunnel et s'engouffrent dedans avant d'être submergés. Pendant ce temps, le maharadjah pense avoir réussi son coup, et part rejoindre son éléphant. Picsou, Donald et leurs neveux, eux, arrivent à un bassin d'eau et le remontent à la nage jusqu'à une sortie qui menait juste devant Mushtwallah. Terrorisé par l'arrivé des canards, l'éléphant attrape le sultan qui était juste à côté, avec sa trompe, et frappe le trou. Picsou et Donald découvrent le maharadjah complétement sonné et se demandent bien ce qu'il faisait là. Sans expliquer ce qu'il s'était passé là-bas, Riri, Fifi et Loulou repartent avec leurs oncles à Ekidistan. À leur arrivé, ils sont surpris de voir tous les habitants partir de la ville. Ils leurs expliquent qu'ils nagent en plein bonheur car des joyaux ont jailli de la source. Le maharadjah se retrouve donc ruiné, sans ses pauvres sujets.
En coulisses[]
Références à Carl Barks[]
Dans cette histoire, les allusions à Carl Barks sont dans l'ambiance de chasse au trésor des années 1950, avec les pays exotiques pour les lecteurs et les multiples pièges à déjouer avant d'accéder au trésor (Barks semble avoir inspiré un des pièges des films d'Indiana Jones).
Dans ces chasses au trésor, Riri, Fifi et Loulou servent de guides et sont bons conseils, appuyés par le manuel des Castors Juniors ; Donald de souffre-douleur comique de son oncle ou des événements. Ici, un éléphant paresseux et peureux nommé Mushtwallah va donner toute sa dimension amusante aux malheurs de Donald, et justifier le recours aux souris malgré les réticences de l'éditeur de Don Rosa (la mascotte de la Walt Disney Company est en effet la souris Mickey Mouse).
Références historiques et culturelles[]
Don Rosa illustre trois grandes civilisations historiques dans cette histoire :
- Avec la colonne gravée par des Grecs, il rappelle que le conquérant Alexandre le Grand et ses troupes ont atteint au IVe siècle av. J.-C. les frontières des pays indiens ;
- Dans la cité perdue, les dix pièges peuvent être évités en faisant appel à l'avatar correspondant. Ces dix avatars du titre sont les incarnations de la divinité hindoue Vishnou ;
- Enfin, la description de la vie des habitants de la région marque l'image de l'Inde des maharadjas telle que les Occidentaux se la représentaient alors : des monarchies où le souverain local avait tout pouvoir et pouvait en abuser comme le fait le maharadjah de cette histoire.
Publications françaises[]
Cette histoire a été publiée sept fois en France, dans:
- Picsou Magazine n°307 ;
- Picsou Magazine n°401 ;
- Les Trésors de Picsou n°5 ;
- Les Trésors de Picsou n°24 ;
- La Grande épopée de Picsou n°5 ;
- Picsou Magazine n°524 ;
- Les Trésors de Picsou n°51.
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1re parution : juin 1996 |
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