Le cochon d'abondance est une histoire en bande dessinée de quatorze planches scénarisée par Gorm Transgaard et dessinée par Vicar. Elle a été publiée pour la première fois en janvier 1997 au Danemark. Elle met en scène Donald Duck et Balthazar Picsou. L'action se déroule à Donaldville.
Résumé complet[]
Nous retrouvons Donald Duck en plein milieu d'une brocante à Donaldville. Il y cherche de bonnes affaires, particulièrement une corbeille en osier pas cher. Soudainement son oïl tape sur un vieux disque de Sidney Becheur, c'est pourquoi il se met à fouiller dans la caisse contenant les disques anciens.
En même temps, un homme questionne le vendeur du même stand pour lui demander de voir une cage à oiseau de plus près. En effet, l'objet en question étant accroché en altitude, il est difficile de se faire une idée précise dessus, c'est pourquoi le brocanteur saisi et monte sur son échelle. Mais cette dernière s'avère en mauvais état et cède sous le poids de celui qui l'escalade. Par conséquent, le vendeur tombe de haut et sa chute est amortie par le corps de Donald, toujours en train de chercher le disque de ses attentes.
Le brocanteur remis de sa chute propose au potentiel client la cage d'oiseau, mais celui-ci la trouve trop petite et s'en va. Le brocanteur s'aperçoit également que ce qui a amorti sa chute n'est d'autres que le corps d'un de ses clients, c'est pourquoi en signe de gratitude, il lui offre une tirelire en forme de cochon ayant pour provenance Kekpar Parlah. Au premier abord, Donald trouve cette tirelire monstrueuse au niveau esthétique, mais rentre chez lui en l'emportant. Mais au même moment dans le vide-greniers, un mystérieux homme est stupéfié d'avoir vu la tirelire, et file demander au vendeur pour quelle somme, cette dernière a été vendue. L'homme est ulcéré d'apprendre que l'objet a été offert, alors qu'il le parcourt et cherche dans le monde depuis des années pour pouvoir le trouver.
Il se met alors à courir dans l'espoir de rattraper le canard, mais rien à faire, celui-ci a disparu dans la foule. Nous retrouvons plus tard le canard avec avec sa tirelire de retour chez lui, là-bas il vérifie le contenu de la tirelire, mais ne voit rien, il se dit alors qu'il va la donner à ses neveux, mais lors d'un dernier coup d’oïl, il se rend compte qu'un billet de cinq cents francs sort de la fente.
Donald découvre la présence d'un billet de cinq cents francs dans la tirelire.
Empli de joie,le canard file dépenser son argent fraîchement trouvé et en profite pour faire ses courses.
De retour de l'épicier, le canard s'aperçoit qu'un autre billet pend à la fente de la tirelire. C'est suspicieux qu'il regarde par la fente mais ne voyant aucun contenu interne, et des billets défilants indéfiniment il en vient à la conclusion que la tirelire est magique ! Ainsi, le palmipède ne perd pas de temps et va acheter une voiture de luxe, qu'il règle simplement en sortant une pluie de billets de la tirelire enchantée. Après plusieurs achats, le canard en vareuse rencontre son oncle Balthazar Picsou en train de se promener dans la rue. Donald lui annonce l'heureuse nouvelle qui est que la fortune lui sourit en lui montrant la tirelire. Son oncle ne manque pas à souligner la mocheté singulière de l'objet, mais change d'avis une fois que le neveu extirpe des billets par centaines de la tirelire.
Cependant, Donald ne s'attarde pas plus et continue son chemin avec sa voiture de luxe, tandis que son oncle tente de l'arrêter pour tenter de négocier la tirelire. De retour chez lui, celui-ci est abordé par le même mystérieux inconnu de la brocante, il lui se présente d'abord comme étant monsieur Kapabu Beuhku et faisant partie du musée du même pays que l'objet que Donald a en sa possession. Il ajoute à cela que l'objet est une pièce très rare produite par les meilleurs artisans, et qu'il désire l'acheter pour la mettre dans le musée, il en propose donc cent vingt francs. À cette proposition le palmipède est ébouriffé de rire, et la refuse sans réfléchir. Mais l'expert en sculpture rajoute que c'est la valeur qu'aura l'objet d'ici peu, à cause d'une magie venue en fin de vie.
L'homme expliquant que la tirelire manquera bientôt de magie.
Donald croit sur parole ce dernier, et préfère profiter des quatre dernières heures qu'il lui reste pour effectuer les derniers achats qu'il pourrait faire. Mais, en regardant l'heure et en mettant sa main dans la fente, celle-ci reste coincé à l’intérieur, et en forçant la sortie la tirelire est projetée par la fenêtre et atterrit sur le toit d'un camion. Énerve que ce genre de chose n'arrive qu'à lui, le canard se met à courir vers sa voiture dans l'espoir de rattraper le camion. Confiant en lui et en sa voiture neuve, il n'hésite pas à dépasser les limitations de vitesse, mais en prenant un virage trop rapidement, il se retrouve dans l'obligation d'emprunter un tremplin. Ainsi, la voiture exécutée un vol plané, et atterrit sur une autre voiture heureusement sans occupant.
La voiture écrasée n'étant plus en état de fonctionner, le palmipède pressé laisse sa voiture de luxe en dédommagement. Il continue donc sa course à pied, mais par miracle la tirelire en forme de cochon tombe du toit du véhicule et continu son chemin en roulant suite à la chute. Des enfants trouvent la sculpture, et décident de jouer avec sans la rendre à Donald pendant un moment, mais finalement ils la jettent dans la boue après avoir bien fait attendre le pauvre canard. Après avoir fouillé dans la mare de boue, ce dernier retrouve son bien mais doit encore utiliser de son temps pour nettoyer les saletés qu'ont provoqués ses recherches.
Après toutes ces péripéties, il ne lui reste qu'une demi-heure afin de profiter des miracles de l'objet, mais une idée lui vient à l'esprit. Il rend donc visité à son oncle, mais ce dernier ne l’accueil pas chaleureusement irrité par le fait que l'argent de son coffre disparaît sans qu'il ne sache pourquoi. Pour remonter le moral, Donald lui propose la vente de la tirelire, mais le canard le plus riche du monde reste méfiant tant qu'au changement d'avis soudain de son neveu. Mais il finit par accepter la proposition.
Picsou acceptant l'achat de la tirelire aux conditions de son neveu.
Ainsi, Donald réussit à vendre l'objet pour deux camions de billets de banque. De retour chez lui, il rencontre l'expert en objets magique, et ce dernier lui demande encore une fois pour acheter la miraculeuse tirelire. Mais Donald rétorque à cette proposition qu'il n'est dorénavant plus le possesseur de l'objet mystique, et que son oncle en est le propriétaire actuel. Ainsi, monsieur Kapabu Beuhku va voir le riche canard pour lui faire une proposition à propos de la tirelire.
Première page de l'histoire.
En arrivant le canard lui demande pourquoi la sculpture arrête de produire des billets, mais l'expert lui annonce que la tirelire prend et prenait dans la source de richesse la plus proche, ici le coffre de Balthazar Picsou ! Ce dernier se sent donc comme victime d'une mauvaise farce, puisque son neveu puisait dans ses richesses tout depuis le début. Cependant, Donald obtient dans son jardin le déversement de deux camions remplis de billets de banque, mais il remarque que les billets ont l'air ancien, et l'expert en objets mystiques lui affirme que les billets que le canard a en sa possession sont des billets qui ont été refusés par l'état suite à des erreurs d’impression. Ainsi, chacun a eu ce qu'il méritait.
En coulisses[]
Publication française[]
Cette histoire n'est parue qu'une seule fois en France : dans le Super Picsou Géant n°89 de février 1999.