Le mystère de la monnaie en pierre est une histoire en bande dessinée de dix-huit planches scénarisée par un auteur inconnu, crayonnée par Tony Strobl et encrée par Steve Steere, publiée pour la première fois en janvier 1960 aux États-Unis. Elle met en scène Donald Duck, Balthazar Picsou et Riri, Fifi et Loulou Duck. L’action se déroule à Donaldville et sur l’île de Yap.
Synopsis[]
Picsou se rend sur l'île de Yap, à la recherche d'une des rares pièces de monnaie qu'il ne possède pas dans sa collection privée. Mais les pièces de l'île de Yap ont une particularité : ce sont de lourdes meules de pierre gardée par des indigènes hostiles...
Résumé complet[]
L'histoire de la monnaie remonte à l'aube de la civilisation ; existant en plusieurs formes et diverses tailles et certaines sont si rares qu'elles n'ont pas de prix ! Au musée de Donaldville qui accueille justement un grande exposition de pièces de monnaies du monde, Donald Duck et ses neveux s'arrêtent pour admirer quelques unes de ces raretés. Des coquillages communs utilisées comme monnaies dans les îles du pacifique aux divers pierres taillés, verres de couleur et toutes sortes de perles utilisés par les indiens. Et les plus rares d'entre toutes, les grandes roues monnaie de l’île de Yap ! les plus grandes pièces de monnaie du monde presque aussi grande qu'une maison comparés aux nôtres.
Le palmipède qui admirait justement ces pièces en jouant avec une pièce, laisse malencontreusement tomber son décime des mains qui roule jusqu'à derrière une grande roue. Ainsi, Riri, Fifi et Loulou se portent volontaires pour la déplacer afin que Donald puisse récupérer sa pièce, mais la roue s'avère être beaucoup trop lourdes pour trois enfants se met à rouler ! Donald essaye alors de la stopper en montant à cheval dessus mais sans succès. La roue de pierre continue sa route coursant Donald jusqu'à la sortie du musée et s'en va en plein milieux de la rue ; mais heureusement les enfants réussissent à arrêter le trafic à temps. Donald quant à lui toujours poursuivi par la roue, court s'accrocher à la branche d'un arbre dans le parc, juste au dessus d'un bassin de ciment frais où la pièce finit sa course. Donald se croyait sauvé mais c'était sans compter sur l'agent de police, visiblement pas très contant, qui décide de l’arrêter.
Heureusement pour lui, Balthazar Picsou qui passait justement par là avec son chauffeur Firmin, voyant que son neveu à des ennuies, décide de venir à son aide ; et après de plus amples explications, le milliardaire se porte garant de Donald et promet de prendre en charge les dégâts, ôtant un poids au pauvre Donald. Après le départ du policier, Picsou s’arrête un instant pour examiner l'origine de tout ça, la pièce géante de l’île de Yap toujours encastrée dans le ciment, est la seule pièce qu'il ne possède pas dans sa collection. Lui qui était censé posséder la plus belle collection de pièces de monnaie au monde se voit surclasser par le musée qui possède les seuls exemplaires des roues monnaie connus ! Entre temps, après qu'un camion ait enlevé la pièce, Riri, Fifi et Loulou remarquent d'étranges inscriptions laissés par la pièce dans le ciment, Donald suggère alors que ces hiéroglyphes pourrait indiquer l'endroit où on pourrait trouver ses pièces. Picsou intrigué par la découverte entreprend de les faire examiner dans l'espoir que son neveu ait raison.
Cette nuit la, un coup de téléphone réveille toute la maisonnée ; Picsou aurait réussis à déchiffrer les symboles et aurait fait une découverte incroyable. Il projette ainsi un voyage sur la fameuse île et offre à Donald le poste de pilote et lui promet d’être largement récompensé. Le canard hésite à accepter ; les neveux qui ne veulent surtout pas rater cette chance, décrochent alors le combiné du salon et crient dedans à tue-tète qu'ils sont prêts a partir sur le champ ! se voyant en minorité face à l'insistance de ses neveux décide d'accepter. Au matin, la famille Duck embarquent sur un avion de la compagnie aérienne Picsou direction une chaîne de petites îles situés à coté de l’île de Yap.
D'après ces recherches, cet archipel est généralement perdu dans le brouillard où une brume à couper au couteau ; Donald n'est visiblement pas très enthousiaste à l'idée de « tourner autour d'un rocher invisible à la recherche d'un objet qu'ils ne sont pas surs de trouver », mais le palmipède va vite changer d'idée en écoutant la suite de l'histoire : Au douzième siècle, l'explorateur Vasco Da Casket, découvrit une île dont les habitants étaient si fabuleusement riches que, pour eux, d'énormes roues en or massifs semblables à celles en pierre du musées étaient monnaie courante ! Sur le chemin du retour, le navire de Da Casket qui rapportait l'une de ces fameuses roues, fut coulé par la tempête, et ainsi le trésor ne fut perdu à jamais. L'histoire est révélée sur les hiéroglyphes gravés dans la pièce du musée, selon cette dernière les roues en or auraient été retirés de la circulation pour un raison inconnue et remplacé par celle en granit. Les autres indication contenus sur la roue sont un peu vagues, mais il est question d'obstacles à surmonter.
Peu de temps après, les canard atterrissent sur l’île de Yap, première étape de cette course à la roue d'or. Sur place Picsou se rend vers une agence de voyage locale à la recherche d'informations sur les fameuse îles mais visiblement le marchant ne connait même pas la région ! Après, le milliardaire se dirige vers une agence de placement pour se trouver un porteur pour leurs bagages, mais à peine que Picsou ait expliqué sa mission que le responsable de l'agence en perd sa langue et quitte le bureau effrayé. Il semblerai que sur l’île, tout le monde prend peur et fuit à la simple mention du nom de ces îles ! les canards n'ont pas d'autre choix que de se débrouiller seuls. Avant que tout ne soit perdu, Picsou décide d'agir rapidement, les canards atterrissent ainsi sur la première île qu'ils voient dans le brouillard. Mais ce dernier est épais comme une purée de pois. Ainsi ne voyant pas où il va, l'avion de Donald qui volait à ras le sol se crache sur un palmier. Par chance, les canards survivent au crash après avoir atterrit dans les hautes herbes qui amortissement leur chute ; mais malheureusement, leur avion est en milles morceaux et n'ont aucun moyen de quitter l’île.
Peu après, les canards tombent sur de indigènes visiblement très amicaux. Ces derniers transportent les étranger jusqu'au village où Picsou espère rencontrer le chef pour lui demander son aide pour retrouver des roues en or. Au village, Picsou voulant naturellement remercier les indigènes leur tends deux pièce d'or en pourboire ; mais à la vue de ces pièces les indigènes paraissent effrayés ! Ils transportent alors Picsou vers leur chef qui lui fait de virulentes reproches avant de le faire arrêter, apparemment on n'à pas le droit d'avoir de l'or sur cette île. Les indigènes prennent le reste de l'or et le jettent dans un rivière au bout du village, ainsi les canards se retrouvent sans ressources. Mais leur ennuies ne s’arrêtent pas la, car à moins de travailler pour payer l'amende de Picsou et les transporteur en monnaie du pays, Picsou sera jeté en prison.
Ainsi, afin d'aider leur grand oncle à payer son amende, Riri, Fifi et Loulou se mettent au travail, pendant que Donald essaye de récupérer le reste de l'or de Picsou. Il entreprend alors de suivre le bonhomme qui doit s'en débarrasser jusqu'à une rivière ou l'homme visiblement très effrayé jette le sac d'or avant de s’enfuir. Après son départ, Donald plonge dans la rivière pour essayer de récupérer le bien de son oncle et y fait une découverte incroyable ! des roues géante en or massif reposant au fond l'eau. En vue d'une récompense, Donald décide d'en rapporter une à son oncle se demandant comment faire pour faire remonter ces monuments. Pendant ce temps, après une rude journée de travail au champs, Picsou et les enfants sont enfin payés : quatre roues de granit identiques à celle du musée ! Picsou est enthousiaste, maintenant qu'il sait qu'ils sont sur la bonne île, il va pouvoir poursuivre ses recherches. Accompagné des neveux ils loue un canoë pour trois roues et décide de tenter sa chance le long de la rivière.
Près de là, Donald à des ennuis, après avoir essayé maintes techniques pour faire remonter les pièces, il essuie échec après échec. Il lui vient alors l'idée d’attacher des lianes à une roue pour la remonter, mais à peine à t'il plongé dans l'eau qu'il tombe nez-a-nez avec un crocodile de dix mètres de longs ! Le canard réussis heureusement à lui échapper et à attacher la liane à l'une de roues avant de vite remonter à la surface. Il fixe alors la liane à un arbre et décide d'attendre que la bête soit partie avant de remonter le sou. Mais le crocodile réussis à tirer sur la liane arrachant l'arbre emportant Donald par la même occasion. Sur l'eau le croco découpe le tronc d'arbre en rondelles mettant le canard à l'eau. Heureusement ce dernier réussis à lui attacher un bout de liane autour de la gueule, et devenu ainsi inoffensif, le palmipède s'en sert pour transporter la roue sur la surface de la rivière. La bête fonce alors droit sur l'embarcation de Picsou qui se trouvait non loin de là, le milliardaire à à peine le temps de voir son neveux faisant du jet-ski sur un crocodile que le embarcation se voit projeté en l'air par la bête. Le choc fait s'envoler la dernière roue en pierre de Picsou qu'il transporté sur son canoë qui vient atterrir sur la tète du crocodile l’assommant pour de bon.
Leur oncle sauvé, les enfants et Picsou remontent la roue en or massif sur leur canoë. Cette dernière remplacera celle en granit qu'il vient de perdre complétera sa collection ; maintenant Picsou peut enfin dire qu'il à plus belle collection au monde, Donald quant à lui héritera en récompense pour services rendus du sac de pièces récupéré plus tôt. Ainsi, après que Donald leur raconte son aventure, les Duck décident de rentrer chez eux avant qu'ils ne soient découverts par les indigènes où que le crocodile ne revienne à lui. Etant sa propriété, c'est Picsou qui se charge de ramer, Donald se voit alors contraint de payer le voyage à son oncle au prix d'une pièce d'or tout les cent kilomètres s'il veut rentrer chez lui. D'ici qu'il arrivent à destination, le vieux grigou aura récupéré tout le contenu du sac...
En coulisses[]
La monnaie de pierre (en yap Rai pour le Nord ; fai pour la langue du Sud), est un système monétaire propre aux îles Yap, situées dans l'ouest des îles Carolines, dans l'océan Pacifique. Ces pierres de Yap prennent la forme d'un grand disque de pierre semblables à des meules, comportant un trou en leur milieu, et dont la taille peut aller de 0,8 à 4 mètres de diamètre. Elles sont taillées dans un matériau natif composé d'aragonite et de calcite. Répertoriées, elles sont au nombre de 6 600 exemplaires et uniquement destinées aux gros achats. Pour le reste, on utilise des dollars où parfois des coquillages[1].
La valeur des pierres a été maintenue élevée en raison de la difficulté et des risques impliqués dans leur obtention. Pour en avoir, les habitants de Yap devaient naviguer vers des îles lointaines et traiter avec les habitants locaux parfois hostiles. Une fois extraits, les disques étaient transportés à Yap sur des radeaux remorqués derrière des pirogues à voiles. La rareté des disques ainsi que l'effort et les périls nécessaires pour les obtenir les rendent précieux aux gens de Yap[2].
Ce système empêche l'inflation car la quantité de monnaie est limitée et le vol quasi impossible. Brisées, ces pierres n'ont plus aucune valeur aux yeux des autochtones. Les habitants de Yap, pour ne pas risquer de les casser pendant un transport périlleux, laissent les plus lourdes au même endroit et notent mentalement à qui la pierre appartient.
Publications françaises[]
Cette histoire fut publiée pour la première fois en France dans Le Journal de Mickey n°446 du 11 décembre 1960, elle sera ensuite publiée dans le Le Journal de Mickey n°1585 du 14 novembre 1982, dans le Donald Magazine n°82-30 du 19 novembre 1982 ainsi que dans Albums Spécial Mickey n° 102.
Galerie[]
Notes et références[]
- ↑ Îles Yap sur Wikipedia.
- ↑ Lire l'article consacrée sur Planet Money (en anglais).