Le virus du sou fétiche

Le virus du sou fétiche
Couverture de la revue allemande Lustiges Taschenbuch n°218 du 5 mars 1996 illustrant ce récit.
Titre original	Amelia e l'incubo della Numero 1
Nombre de planches	32
Code Inducks	I TL 2033-1
Auteur(s)
Scénariste(s)	Bruno Sarda
Dessinateur(s)	Lara Molinari
Première publication
Originale	Italie 15 novembre 1994 Topolino n°2033
Française	24 juin 1998 Mickey Parade n°223

Le virus du sou fétiche est une histoire en bande dessinée de trente-deux pages scénarisée par Bruno Sarda et dessinée par Lara Molinari. Elle a été publiée pour la première fois le 15 novembre 1994 en Italie. Elle met en scène Miss Tick, Baptiste, Balthazar Picsou, Riri, Fifi et Loulou Duck, les Castors Juniors, Algorab et un Rapetou. L'action se déroule à Donaldville, sur le Mont Vésuve, à Hawaï et en Asie.

Résumé complet

Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.

Au pays des sorciers, le 346ème congrès de magie, sorcellerie et autres vient de s'achever, une véritable corvée pour Miss Tick mais qui y voit des atouts comme discuter avec Ophélie pour avoir ses recettes ou encore faire du shopping. Elle se rend à la boutique du mage Canari et lui achète des gants jetables permettant de toucher une seule fois un objet frotté à l'ail. Mais lorsque le mage veut lui vendre une bombe qui crée une toile d'araignée, invention qu'elle a elle-même brevetée, Miss Tick détruit le stand du mage Canari et transforme ses marchandises en crapaud. Ce dernier lui jette un sort : que ce qu'elle chérit le plus la persécute.

De retour à sa cabane sur le Mont Vésuve, Miss Tick arrive en sachant qu'Algorab a fait la fête avec ses amis corbeaux mais elle ne compte pas le punir maintenant qu'elle sait comment avoir le sou fétiche de Balthazar Picsou. Mais la simple évocation de celui-ci lui fait tourner la tête et lui fait pousser des points verts sur son visage, l'obligeant à appeler le docteur Alambic en urgence. Toutefois, elle finira par comprendre que Canari lui a bien jeté un sort et, partant du principe que les sorts jetés entre sorciers durent peu, décide de partir en vacances à Hawaï afin de se changer les idées.

Mais à Donaldville, Baptiste a perdu le sou fétiche, rebondissant dans l'océan de pièces. Le majordome met alors une autre pièce sous la cloche en attendant de pouvoir retrouver le vrai. Picsou envoie Baptiste acheter de quoi nettoyer les pièces mais le majordome n'a pas prévu l'arrivée de Riri, Fifi et Loulou. Les enfants sollicitent leur grand oncle pour qu'il fasse un don pour le club hawaïen des Castors Juniors. Le milliardaire les laisse plonger dans la fosse des Mariannes afin de ramener la pièce qu'ils trouveront. Deux d'entre eux ramèneront un franc et le dernier une pièce de dix centimes.

Quelques jours plus tard, Miss Tick profite de ses vacances à Hawaï dans un hôtel luxueux mais les Castors Juniors hawaïens la bousculent sans le vouloir car leur colis en provenance de Donaldville arrive : ils découvrent les dons : 126 francs et dix centimes. La petite pièce est alors volée par un oiseau qui la recrache, vu que ce n'est pas comestible, et la pièce tombe alors sur Miss Tick, déclenchent à nouveau les symptômes chez la sorcière : vertiges, fièvre, démangeaisons, points verts...  Voyant la détresse de la sorcière, les Castors Juniors arrivent pour la secourir et cette dernière leur demande d'éloigner le sou fétiche. Elle s'évanouira quand elle verra les enfants la jeter au fond de la mer.

Miss Tick finit par être guérie mais panique quand elle voit un serveur avec le sou fétiche, les symptômes reviennent. Un médecin arrivera alors une heure plus tard et diagnostique une allergie. Le serveur revient et, constatant qu'il n'a plus le sou fétiche, Miss Tick l'interroge sur la pièce et le serveur doit alors avouer qu'il l'a donné à un gamin qui lavait son pare-brise. Miss Tick se sent en tout cas persécutée.

Pendant ce temps, Baptiste fouille le coffre-fort de la fosse des Marianne et ne trouve pas le sou fétiche et pour cause. De plus, Picsu, en voyage d'affaires en Asie, constate une mine épuisée et les actions Pic Pétrole en baisse vertigineuse. Le milliardaire demande alors à son majordome de prendre soin de son sou fétiche pour que ses affaires repartent.

À Hawaï, Miss Tick part acheter des pâtisseries mais elle a eu le sou fétiche en monnaie, ce qui lui fait lâcher la pièce par réflexe. Elle dînera ensuite au restaurant Aloha tout en planifiant son départ de l'île. Mais elle retombe sur le sou fétiche dansa le gâteau qu'elle mangea. Elle s'évanouit puis se réveille vingt heures plus tard à l'hôpital. À son réveil, elle découvre que le sort du mage Canari a pris fin et se rend au restaurant pour avoir cette pièce. Le directeur informe la sorcière que ce sou est le seul bénéfice envoyé au propriétaire, Balthazar Picsou.

Devant le dépôt de Balthazar Picsou, le facteur allait amener un colis mais il est attaqué par le Rapetou 176-176 convaincu qu'il y a une émeraude. Mais il finit par être déçu en voyant la pièce de dix centimes et la donne à Sam, un sans-abri. Celui-ci donne alors toute sa monnaie à un vendeur de glaces, en échange d'un billet et d'une glace. Miss Tick arrive alors sur place et achète une glace, récupérant une monnaie au passage. La sorcière lance alors un sort sur le dépôt et arrive face à la cloche du sou fétiche. La sorcière utilise alors ses gants jetables et récupère la pièce, qu'elle échangera avec sa monnaie de la glace en entendant Baptiste arriver.

Picsou arrive au moment où Miss Tick part. Si le majordome pensait dire la vérité, Picsou apprend la découverte de diamants dans une mine de charbon épuisée et la hausse de ses actions. Le milliardaire pense alors à ce que donnerait Miss Tick pour l'avoir tandis que la sorcière, ignorant qu'elle l'avait réellement, fulmine d'avoir eu une fausse pièce, obligeant Algorab à fuir.

En coulisses

Publication française

Couverture de la réédition de la revue allemande Lustiges Taschenbuch n°218 du 15 janvier 2008 iillustrant ce récit. Elle est dessinée par Josep Tello Gonzalez.

Cette aventure n'a été publiée qu'une seule fois en France : dans le Mickey Parade n°223 du 24 juin 1998.