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Les timbrés du timbre est une histoire en bande dessinée de dix planches scénarisée et dessinée par Carl Barks, publiée pour la première fois en septembre 1952 aux États-Unis. Elle met en scène Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck, Gontran Bonheur, Phil A. Tellic et l'Eldorado. Elle se déroule à Donaldville puis en Guyane britannique.

Synopsis[]

Donald est philatéliste et cherche de nouveaux timbres pour agrandir sa collection. Il est en particulier à la recherche d'un timbre Magenta de 1856 provenant de Guyane britannique, qui serait estimé à plus de cinquante mille dollars. Donald et ses neveux partent donc pour la Guyane britannique. Une fois arrivés sur place, ils apprennent en sauvant quelqu'un de la mort qu'un mystérieux indien couvert d'or, appelé El Dorado, aurait emporté la sacoche où se trouvait le courrier de 1856...

En coulisses[]

Cette partie contient du texte paru dans « La Dynastie Donald Duck » (© Éditions Glénat)

Dans Les timbrés du timbre apparaît pour la première fois un riche collectionneur de timbres rencontré par Donald et Gontran. Son nom d'origine est Philo T. Ellic (qui vient de « philatélique » , évidemment). Le personnage habite au numéro 120 de Swankmore Drive (swank more signifiant « encore plus chic »). Ce distrait chronique commence par appeler Gontran Mr. Garfield, puis le confond avec Donald, qu'il appelle successivement M. Gallstone Ginkle (gallstone veut dire « vésicule biliaire ») et Grindstone Gimmick (« Meule d'affûtage Gadget »). Il parle également d'un collectionneur de timbres habitant à San Francisco, Mr. Goldbrick (« Mr. Tire au flanc »).

Le collectionneur distrait réapparaîtra dans d'autres histoires : Nettoyage par le vide de Daan Jippes et Freddy Milton (en France dans Le Journal de Mickey n°1769 en 1986 et Picsou Magazine n°305 en 1997), Paperinik e la nefasta caricatura (Fantomiald et la caricature néfaste) de Luca Boschi et Luco Leoni (Paperinik n°59, d’août 1998, inédit en français) et Super Pippo e il sabotaggio di Gancio (Super Dingo et le sabotage de Génius) de Luca Boschi et Marco Palazzi (Topolino n°2329 du 18 juillet 2000, inédit en français).

Quant à El Dorado (traduit littéralement en anglais par The Gilded Man, c'est à dire « l'homme doré »), lui et ses Indiens s'expriment dans un hilarant sabir anglo-hispano-italien (« Jackaruni ! Cackaruni ! Mackaruni ! », « Kakaraima ! Imba-aima wotta shaima »wotta shaima sonne comme what a shame, c'est à dire « dommage ! », et « Siparuni ! Mumporuni ! ») que Barks a heureusement la bonté de traduire entre parenthèses.

À la fin de l'histoire, Donald est à la recherche de Susiebelle Swan (swan signifie « cygne »), d'abord dans la petite ville de Mudhen (« poule de boue », nom commun américain du Foulque, cousine de la poule d'eau) dans l'Ohio, puis à Webfoot (« Pied palmé ») dans l'Oregon, l’État où Barks est né et habita longtemps, et enfin au numéro 45 de Mallard Avenue (« avenue des Palmipèdes ») à Donaldville. A noter que pour la première fois, à cette occasion, l'état fictif du Calisota y est mentionné.

Les inédits de Don Rosa n°3

Illustration de Don Rosa réalisée spécialement pour la première parution française de son histoire King Eldorado.

Connaisseur en matière d'histoire, de mythes et de légendes, Barks cite avec désinvolture un aventurier plutôt mystérieux comme sir Walter Raleigh (dont le nom a plusieurs fois été omis des traductions en plusieurs langues), le navigateur anticonformiste qui, en 1595, chercha fortune dans la région de l'Orénoque. Don Rosa aussi le sollicita, ainsi que d'autres navigateurs, dans l'histoire de 1998 Uncle Scrooge : The Last Lord of Eldorado (King Eldorado dans Picsou Magazine n°318 en 1998 et n°416 en 2006, et dans Les Trésors de Picsou n°5 en 2007 et n°11 en 2010).

Don Rosa ne fut pas le premier à s'attaquer au thème de l'Eldorado que Barks avait laissé ouvert à d'autres développements. En 1956, dans une histoire dessinée par Tony Strobl et encrée par John Liggera, Donald et ses neveux se préparent à se rendre au pays dans Donald Duck in The Legend of El Dorado, paru dans le comic book Picnic Party n°7 et inédit en France.

Environ six ans plus tard, c'est au tour du scénariste Carl Fallberg et du dessinateur Paul Murry, dans l'histoire Un trésor dans le lac (The Treasure of El Dorado, dans Walt Disney's Comics and Stories n°264 à 266, paru en France dans Le Journal de Mickey n°562 en 1963), d'emmener Mickey et Dingo résoudre l'énigme du légendaire lac sud-américain de Guatavita (écrit « Guata Vita » dans la version française) et de leur faire affronter des hors-la-loi tentant de s'emparer des joyaux déposés au fond du lac.

Publications françaises[]

Cette histoire a été publiée dix fois en France, dans :

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Les pierres de la discorde

Albi della rosa - Albi di Topolino n°127
Histoire longue de Carl Barks

1re parution : septembre-novembre 1952
Donald, au coin !

Donald, au coin !
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