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Panique à dix dollars est une histoire en bande dessinée de dix planches scénarisée et dessinée par Carl Barks, publiée pour la première fois le 5 septembre 1954 aux États-Unis. Elle met en scène Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou Duck et Lagrogne.

Synopsis[]

Riri, Fifi et Loulou ont trouvé un billet de dix dollars dans la rue et se battent pour l'avoir. Les enfants se battent dans le jardin, et la dispute tourne au combat. Leur oncle est alors obligé d'intervenir, et propose de retrouver le propriétaire du billet plutôt que de le garder. Mais retrouver le propriétaire d'un billet n'est pas chose aisée, surtout qu'il peut appartenir à n'importe qui...

Résumé complet[]

Fantomiald 2
Attention. Le texte qui suit dévoile certains moments-clés de l’intrigue du récit.
Panique à dix dollars 2

Les neveux de Donald se disputent pour l'obtention du billet de dix dollars, sous l'œil de leur oncle.

Donald Duck était en train de lire tranquillement un livre quand il entendit des insultes multiples entre ses neveux, qui se battent pour obtenir un billet de dix dollars trouvé dans la rue. Chacun des neveux insiste sur le fait que c'est lui qu'il l'a vu en premier, et donc qu'il lui revient de droit. Donald doit intervenir, les insultes se transformant en bagarre. Après avoir pris connaissance des raisons du conflit, il propose de retrouver le propriétaire originel du billet. Les enfants ne comprennent pas cette décision, car « des centaines de personnes ont pu le perdre », mais Donald insiste, persuadé qu'il faut au moins essayer et chercher un numéro, ou de potentielles marques, sur le billet.

Panique à dix dollars 3

Donald aperçoit les traces de dents sur le billet de dix dollars.

Donald rentre donc à la maison en quête de marques sur le billet. À première vue, ce billet n'est pas distinguable d'un autre - on pourrait le confondre avec n'importe quel billet de dix dollars. C'est un des neveux qui va remarquer alors les traces de dents sur le billet, signifiant que son propriétaire a mordu très fort les dix dollars en question. Un indice non négligeable pour la famille Duck. Mais Donald veut d'abord faire le tour du voisinage.

La famille de canards commence donc d'abord par l'éternel ennemi et voisin de l'oncle de la famille : Lagrogne. Donald s'annonce en affirmant explicitement qu'il a un billet de dix dollars en sa possession, ce qui attire, bien évidemment, le voisin, qui dit le posséder. Donald lui demande donc où l'aurait-il perdu, ou encore son numéro de série : bien évidemment, Lagrogne ne sait pas répondre à ces questions. Donald en conclut donc que Lagrogne ne possédait pas ce billet auparavant et qu'il affirmait ses dires par simple convoitise. Il quitte donc la maison de son voisin, en recevant un pot de fleurs sur la tête.

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Mademoiselle Lélan prétendant à Donald posséder le billet, par pure convoitise.

Assommé par le pot, Donald part donc chez Mademoiselle Lélan pour lui demander la même question qu'à son violent voisin. Rapidement, Donald tombe sur le chien de la propriétaire des lieux, chien bien peu accueillant. Il ne tarde pas à effrayer Donald, qui se réfugie dans un arbre. En montant dans l’arbre, le canard est entendu par la maîtresse de maison, en pleine sieste, qui le considère comme un voyeur et lui jette un vase à la tête. Donald tente de la rassurer en lui affirmant qu'il possède le billet, que, bien entendu, la propriétaire affirme posséder, comme Lagrogne auparavant. Donald n'a pas besoin de poser une seule question pour comprendre que la dame ment, au vu du ton employé. Mais l'hésitation de Donald lui vaut quelques coups de balais, et aussi l'attaque du perroquet de la maison, Esméralda, qui déteste les hommes et chasse Donald du domaine.

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Donald, muni d'une armure, accueillant les nombreux lecteurs de journaux qui convoitent le billet de dix dollars. L'armure ne suffira pas - Donald est écrasé par la foule lorsqu'ils rentrent dans sa maison.

Les multiples incidents poussent Donald à écouter une proposition de leurs neveux : passer une annonce dans le journal pour que le propriétaire vienne réclamer son billet. La famille retourne donc à la maison, et est optimiste, pensant que seulement « trois ou quatre » personnes seraient intéressés par le billet, ignorant l'avidité des lecteurs du journal. Dès le lendemain, des dizaines de personnes se précipitent sur la maison de Donald : tous prétendent posséder le billet et ils sont très insistants, au point de secouer la maison ! Cette dernière menace d'ailleurs de s'écrouler si la foule n'est pas calmée rapidement. Donald est obligé de se munir d'une armure pour échapper à la pression des visiteurs. Armure bien insuffisante : une scène violente - masquée dans l'histoire, « à la demande de l'association contre la violence » - suit l'apparition de Donald devant les avides lecteurs de journaux. Donald est littéralement aplati par ses voisins, qui rentrent à l'intérieur de la maison. Il est obligé d'écouter à nouveau ses neveux pour faire passer par ordre de passage toute la foule, en leur donnant des numéros.

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L'oncle de Riri, Fifi et Loulou faisant fuir les deux malfaiteurs en récupérant le billet, après s'être rendu compte de s'être fait embobiner et des projets malhonnêtes des deux hommes.

La foule obéit, mais personne dans la foule n'était le propriétaire du billet, ce qui désespère Donald. Ce dernier prononce alors le numéro du billet et sa description, mais il ignore que quelqu'un de mal intentionné l'écoute au même moment. Il entre quelques instants plus tard dans la maison de Donald, répète ses paroles, et obtient le billet, en ne donnant à la famille Duck qu'une malheureuse compensation de dix cents, qui sont d'ailleurs des faux cents. Le chef de la famille estime donc qu'une telle personne ne peut être honnête, et il part à sa poursuite. L'homme s'arrête près d'un camarade, et le canard se rend compte qu'il s'agit d'un criminel, qui va utiliser ces dix dollars pour dévaliser l'orphelinat... Un tel méfait énerve Donald, qui, en apprenant en plus comment ils ont obtenu le billet, ne retient pas ses coups et frappe l'homme auquel il a donné le billet.

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Donald observant que les marques de dents du billet correspondant avec celle de la petite fille nécessiteuse.

Même si la justice a été rendue, Donald est désespéré de ne pas trouver de propriétaire à ce malheureux billet de dix dollars. Il commence d'ailleurs à penser à le dépenser, au vu de la faible valeur de l'objet et de la complexité de retrouver son propriétaire initial. C'est à ce moment qu'une petite fille se présente devant la maison de Donald, en train de pleurer. Le chef de famille pense bien évidemment d'abord à une fausse propriétaire, vu qu'il en a vu toute la journée, et demande les précisions sur le billet de manière très incisive. La petite fille affirme alors qu'elle possédait le billet entre les dents en allant au magasin : cela retient l'attention des neveux de Donald, qui demandent à ce que leur oncle compare les dents de la fille avec les marques sur le billet. Les marques correspondent : Donald a enfin retrouvé le propriétaire du billet de dix dollars ! Et en plus, ces dix dollars servent à des personnes dans le besoin, car la petite fille et sa mère n'ont rien mangé depuis qu'elle l'a perdu, donc depuis vingt-quatre heures. Les neveux de Donald en sont d'autant plus heureux et refusent même la récompense proposée par leur oncle, en concluant « que, parfois, les choses que l'on trouve ont plus de valeur pour celui qui les a perdues qu'elles n'en auraient jamais pour soi ! »

Panique à dix dollars 8

En coulisses[]

Panique à dix dollars

Première planche de l'histoire.

Cette histoire est parue six fois en France, dans :

Précédée par Panique à dix dollars Suivie par
Noël Glacial...

Hr-Un Noël Glacial...
Histoire longue de Carl Barks

1re parution : décembre 1945
La terreur de la rivière

Gladstone Comic Album n°2
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