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Picsou Magazine ou Picsou Mag, ou encore PM en abrégé est un magazine bimestriel français de bandes dessinées destiné à la jeunesse. Il est édité par Unique Heritage Entertainment, filiale de Unique Heritage Media.
Historique[]
Origines[]
Le magazine a été créé en mars 1972 et prit étrangement le nom d'un personnage assez antipathique à l'époque : Balthazar Picsou.
Au début des années 1970, la société Édi-monde distribuait déjà Le Journal de Mickey et Mickey Parade. Cette société s'est associée avec un énorme groupe de presse italien, Mondadore, pour créer une version française de l'Almanacco Topolino. Dans ses premières années, Picsou Magazine reprenait seulement les histoires qui paraissaient dans l’Almanacco Topolino en les traduisant de l'italien au français. Picsou Magazine était à proprement parler un copié-collé de son homologue italien (même papier, même format) mais il prit soin de créer ses propres jeux.
Dès le début, les cadeaux offerts avec le magazine étaient présents. Ce fut notamment le cas lors du premier numéro dans lequel était organisé un concours sur trois mois pour gagner un lingot d'or; puis dans le deuxième numéro où le sou fétiche de Picsou, doré à l'or fin, était offert. Durant les premières années de la parution du magazine, les cadeaux offerts avaient toujours un lien direct avec l'univers de Picsou.
Le premier numéro s'est vendu à plus de trois cent cinquante mille exemplaires, en partie grâce à son prix de 2,50 francs à l'époque (soit environ 2,45 € de 2018 d'après l'Insee).
Couvertures[]
- Article principal : Catégorie:Couverture de Picsou Magazine
Rédacteurs en chef[]
Composition de l'équipe du journal en 2017[]
- La Directrice de la rédaction, Anne-Marie Labiny, supervise le rédacteur en chef.
- Les pigistes sont des journalistes qui travaillent surtout en dehors de la rédaction. Ils sont souvent spécialisés dans un domaine précis, tels que les jeux vidéo ou le sport. Leur rémunération est établie au nombre de signes.
- L’iconographe, Solange Collette, recherche, choisit et achète aux agences photos les photographies qui illustreront les articles à paraître, suivant les consignes du rédacteur en chef.
- La secrétaire de rédaction, Catherine Prost, la « SR », corrige les éventuelles fautes d’orthographe dans les articles, et veille à la véracité des propos émis dans le journal. Ainsi, elle relit chaque rubrique avec beaucoup d’attention (y compris les Bandes Dessinées).
- Le maquettiste met en page les textes et les images correspondantes, en respectant la trame du journal et sa hiérarchie. Pour cela, il utilise des logiciels tels que « quark Xpress » ou « Photoshop ».
- Les dessinateurs interviennent principalement pour créer une couverture, ou pour illustrer un article ou une petite information dans le journal. Chez Picsou Magazine, ils ne réalisent en aucun cas les bandes dessinées, qui sont principalement achetées à l’étranger (Disney Italie ou Disney Danemark).
- Les lettreurs interviennent pour intégrer les traductions des bandes dessinées achetées à l’étranger.
- Le documentaliste archive les journaux, dessins et bandes dessinées, et s’occupe de les acheter à l’étranger.
Contenu et évolution[]
On peut distinguer plusieurs périodes dans l'histoire du magazine, d'après l'indexation de la base I.N.D.U.C.K.S.
- Des débuts jusqu'au milieu des années 1980 : grandes aventures issues de l'école Disney italienne, notamment Romano Scarpa, Giovan Battista Carpi, Giorgio Cavazzano, Marco Rota, Luciano Bottaro, etc. (publiées à l'origine dans Almanacco Topolino, dont le format a clairement inspiré Picsou Magazine); production dite Studio (scénaristes américains et dessinateurs argentins pour la plupart, ou italiens) produites aux États-Unis pour l'Europe et l'Amérique du Sud, et reprises directement de l'Almanacco Topolino. Également quelques histoires américaines anciennes de Carl Barks.
- À partir de la nouvelle formule d’août 1987, Picsou Magazine est centré sur trois pôles :
- Les bandes dessinées sont de plus en plus centrées autour des personnages de Donaldville, Donald Duck, Picsou, etc. Les personnages comme Mickey Mouse se retrouvant plutôt dans Le Journal de Mickey;
- Les parties rédactionnelles pour jeunes adolescents se diversifient avec l'apparition de pages cinéma, télévision et jeux vidéo mais perdent les mini-récits;
- Des gadgets ludiques : mini-répertoire aimanté, pistolet à eau, tours de magie, etc.
- La fin des années 1980 et le début des années 1990 voient l'arrivée d'histoires d'auteurs italiens et néerlandais lorsque l'atmosphère de celles-ci correspond à celle des aventures de Carl Barks. Les histoires de l'univers de Donald Duck qui ont d'autres sources d'inspiration sont publiées dans Mickey Parade et Super Picsou Géant;
- Le magazine se recentre sur les histoires de Carl Barks, tout en incluant les nouvelles productions hollandaises (Bas Heymans, style comique, Ben Verhagen), danoises (histoires courtes) ou brésiliennes (Irineu Soares Rodrigues, avec les histoires de Daisy, En direct de la rédac ou L'Âge du rock).
- À la fin des années 1980, la rédaction décide de publier en exclusivité française les histoires de Don Rosa, dont La Jeunesse de Picsou (à partir du numéro 266 de 1994) qui a fait l'objet d'une publication intégrale dans un hors-série, réédité en juin 2004; un an plus tard un deuxième hors-série compile les épisodes « bis » et « ter » s'intercalant entre ceux du premier ;
- Les aventures de Rosa et Barks paraissent toujours dans le magazine. Vicar et Daniel Branca ont également rejoint l'équipe.
- Depuis environ 2003, Picsou Magazine publie surtout des histoires anciennes de Barks et des récentes de William Van Horn, et parfois des grandes aventures de Rosa;
- Actuellement, dans les publications Disney françaises, Picsou Magazine occupe le créneau de la branche bande dessinée issue du style et de l'univers de Carl Barks alors que la partie magazine vise un public de jeunes adolescents (jusqu'à quatorze ans environ).
- Le prix a augmenté à 3,90 €.
- À partir du numéro 530, le prix a augmenté à 4,90 €.
- Au cours de l'année 2017, le magazine cesse de paraitre tous les mois et devient ainsi bimestriel.
- En avril 2019, le magazine lance une nouvelle formule : 304 pages, et plus aucun gadget en plastique (retour aux cadeaux en papier : posters, cartes…). Il est publié tous les deux mois et coûte à présent 5,50 €.
- Il augmenta encore au prix de 5,95€ puis à partir d'avril 2022 le prix ne cesse de changer régulièrement. Le prix actuel est de 6,95€.
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