Picsou Wiki
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Retour au Klondike est une histoire de Carl Barks, publiée pour la première fois en 1953. Selon de nombreux spécialistes, c'est une des meilleures de la carrière de l'auteur. Elle raconte le retour de Picsou dans le Klondike et met en scène Picsou, Donald Duck, Riri, Fifi et Loulou et Goldie O'Gilt. Cette dernière est un amour de jeunesse de Picsou créée par Carl Barks. C'est la seule personne que le milliardaire ait véritablement aimée.

Histoire

Picsou souffre d'amnésie. Il dit avoir passé treize ans à compter son argent et malheureusement il a oublié le résultat final. Il affirme avoir écrit le résultat total sur un bout de papier avant d'avoir un doute. Il décide d'appeler son neveu alors qu'il est en face de lui. Picsou oublie le nom de Donald avant que celui ci ne le lui rappelle. Il demande ensuite à Donald le numéro de téléphone de Donald Duck. Donald lui répond : « Pourquoi l'appeler ? Je suis lui ! » Picsou réalise alors qu'il est en face de son neveu. Il demanda ensuite de quelle manière Donald était t-il rentré dans son bureau privé. Donald répondit que la porte était ouverte. Picsou partit en courant vers la porte pour la refermer. Il décida alors de faire quelque chose pour ses pertes de mémoire. Donald lui proposa d'aller voir un docteur. Picsou refusa en affirmant que les docteurs coûtent trop chers. Picsou tira une ficelle, se demandant ce qu'elle faisait là. Un piège se mit alors en fonctionnement et assomma Picsou qui décida d'aller finalement voir le docteur.

Le docteur, après examination expliqua a Picsou qu'il avait la Perturbatum Memoria. Picsou demanda si cette maladie se soignait. Le docteur dit que la mémoire aura besoin d'être stimulée de temps en temps. Il prit une seringue géante et Picsou paniqua. Il s'échappa vers Donald avant de tomber dans les pommes. Le docteur utilisa la seringue pour fabriquer des pilules que Picsou devait prendre toutes les douze heures. Il fallait attendre que Picsou se réveille pour prendre la première pilule.

Donald et Picsou marchaient sur le chemin de retour. Donald demanda à Picsou si sa mémoire revenait à elle. Le milliardaire murmura des mots : « Goldie ! Skagway... Dawson... Au moins cinq cents livres d'or massif ! » Il se rappelait de plein de choses. Soudain il demanda à Donald le temps qui lui fallait pour se préparer à faire un long voyage. Donald devait faire ses valises et être présent à l'embarcadère dans vingt minutes. Vingt minutes plus tard Donald et ses neveux couraient les valises pleines vers l'embarcadère pleins de questions. Picsou leur dit qu'il retournait au Klondike pour récupérer des pépites qu'il avait laissé sur sa concession, entre quatre rochers. A leur arrivée, un mystérieux squatteur les empêche d'approcher.

En coulisses

Cette partie contient du texte paru dans « La Dynastie Donald Duck » (© Éditions Glénat)

Le comic book dans lequel paraît cette histoire est le second one shot de la série Four Color Comics consacré à Picsou. Il constitue donc le 2e numéro de la série Uncle Scrooge, qui démarrera officiellement au numéro 4.

L'épisode marque une étape assez importante dans la « mythologie » de Picsou puisque Barks, après avoir fait allusion aux exploits du jeune Scrooge comme chercheur d'or en Alaska dans Juste un pauvre vieil homme pauvre..., revient sur la période durant laquelle, après avoir trouvé sa goose egg nugget (pépite d'or grosse comme un œuf d'oie), il rencontre à Dawson la fascinante propriétaire du Blackjack (le blackjack est un jeu de cartes, mais désigne aussi une courte matraque). Il s'agit de « Glittering » Goldie O'Gilt (glittering signifie brillant), dont le nom fut traduit en français par Rayon d'Or dans Les Belles Histoires Walt Disney n°58 paru en octobre 1953 et par Doretta Doremi (qui est aussi son nom italien) dans Super Picsou Géant n°81 en octobre 1978.

A la page 6, Picsou affirme que tout cela est arrivé «il y a cinquante ans », ce qui fait que l'histoire ayant été réalisée par Barks en 1952, l'année de la rencontre aurait dû être 1902. Quand l'histoire fut publiée aux États-Unis, dans Four Color Comics n°456, les lecteurs apprirent que l'ex-chanteuse devait à Picsou un milliard de dollars (1000 dollars de l'époque, plus un demi-siècle d'intérêts cumulés), mais sans connaître les raisons de cette dette. Et pour cause : si l'histoire compte alors 27 pages, Barks en a dessiné 32 en réalité. La rédaction a éliminé une séquence de quatre pages (les pages 12 à 15 de l'histoire) et deux demi-pages (deuxième et troisième bandes de la page 16 et troisième et quatrième de la page 20). Selon Barks, les responsables éditoriaux de la Western auraient jugé l'atmosphère de la salle de bal louche et violente et, surtout, n'auraient pas apprécié l’enlèvement de Goldie par Picsou.

Toutes les pages inédites furent finalement retrouvées, sauf la première demi-page. Ce n'est qu'en 1981 que l'histoire parut enfin dans sa version originale dans le volume Uncle Scrooge - His Life and Times et, pour l'occasion, Barks redessina la demi-planche manquante. Elle fut encrée par le Néerlandais Daan Jippes et insérée dans d'autres éditions intégrales américaines à partir du numéro 4 de Gladstone Comic Album de 1987. En France, il fallut attendre Picsou Magazine n° 311 (décembre 1997) pour découvrir l'histoire dans sa version intégrale.

Les premières pages de l'histoire présentent divers détails et gags secondaires qui méritent d'être soulignés. A la première page, le niveau d'argent dans le coffre de Picsou est d'environ 99 pieds, soit 30,17 m (dans le récit précédent, Juste un pauvre vieil homme pauvre..., il était d'environ 79 pieds, soit 24,07 m). A la septième case de la page 3, on voit un tableau montrant un dollar anthropomorphe à tête poilue appelé Bum dollar, un jeu de mots sur une expression qui signifie dollar sans valeur et en fait un dollar... bon à rien.

On a remarqué la manière dont Barks présente le corps médical et le médecin des pages 3 et 4 ne fait pas exception. Au mur de son cabinet, on remarque un diplôme sur lequel il est écrit Diplôme de Quack (quack signifie charlatan en argot américain, mais c'est aussi le « coin coin » émis par un canard.

En ce qui concerne Goldie, Barks ne l'a plus jamais réutilisée, mais d'autres l'ont fait, tels l'Italien Romano Scarpa (en 1966, il fait d'elle la grand-mère d'un personnage éphémère qui ne paraîtra qu'en Italie, Paperetta Yé-Yé), l'Argentin Vicar (en 1980, dans L'Alaska, c'est exquis, une histoire qui ne sera publiée en France qu'en 2010, dans Le Journal de Mickey n°3036-37), et surtout l'américain Don Rosa, qui outre La Jeunesse de Picsou, la met aussi en scène dans 1899-1954 - Dernier Raid pour Dawson (1988), 1898 - Les Deux Cœurs du Yukon (1995), Un petit cadeau très spécial (1997), 1897 - La Prisonnière de la vallée de l'Agonie Blanche (2006), où il donne entre autres plus de détails sur sa relation tumultueuse avec Picsou. Marco Rota a dessiné plusieurs fois Goldie pour les couvertures du mensuel italien Zio Paperone.

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Histoire longue de Carl Barks
1ère parution : mars 1953
Du poisson en or !Fichier:Hr-Du poisson en or !.jpg
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