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Cet article est un article de qualité, car il a été élu article du mois de juin 2014.

«  Par Godfrey !  »

— Théodore Roosvelt s'exclamant.

Theodore Roosevelt était un chien anthropomorphe de l’univers de Donald Duck. Ce personnage est l’un des très rares personnages historiques à tenir un rôle actif au sein des aventures de Picsou. Il est aussi bien allié qu’adversaire du canard le plus riche du monde. Il apparaît essentiellement sous la plume de Don Rosa, dans La Jeunesse de Picsou.

Biographie[]

1882 : L’apprenti cow-boy du Dakota[]

Rencontre Théodore Roosevelt Balthazar Picsou

La première rencontre de Théodore Roosevelt et Balthazar Picsou.

Théodore Roosevelt fait une première apparition, anonyme, dans Buck Picsou des Badlands. Toutefois, pour le lecteur américain attentif, Don Rosa a semé quelques indices : le jeune homme que Picsou rencontre se fait appeler Théo (diminutif de Théodore) par McKenzie. De plus, il prétend que son ranch s’appelle la Croix de Malt, véritable ranch ayant appartenu à Théodore Roosevelt.

Balthazar Picsou le rencontre pour la première fois, alors que celui-ci est coincé sous un rocher. En chassant un grizzli dans les Badlands, son cheval a été effrayé par un squelette de dinosaures et il s’est retrouvé coincé suite à un éboulement. Il va avoir une longue conversation avec Picsou. Il lui explique qu’il préfère « jouer au cow-boy », car il trouve cette activité plus amusante et respectable que de faire de la politique. Roosevelt fait remarquer à Picsou qu’il n’y a aucun exploit à être né riche et que devenir riche par ses propres moyens en se donnant du mal est plus excitant et plus valorisant.

Rencontrant des indiens pisteurs, ils leur demandent de leur indiquer la route à suivre pour retrouver les Mac Vipère, qui ont volé un taureau dont Picsou avait la garde. Après avoir retrouvé ses voleurs, Picsou attrape l’un d’entre eux au lasso. Mais alors que Théo veut attacher l’autre extrémité de la corde à un rocher, il tombe nez-à-nez sur le grizzli qu’il chassait un peu plus tôt. S’en suit une incroyable scène, très « cartoonesque ». Dans ce maelstrom, Picsou réussit finalement à récupérer le taureau de son patron.

Avant de se quitter, Théo donne encore quelques conseils à Picsou, en lui rappelant que les grands hommes sont seuls et que la santé est plus importante que le reste. Picsou lui conseille alors de faire de la politique, vu sa manière de parler. Les deux hommes vont donc se servir réciproquement de mentor, dans la prodigieuse carrière qui sera la leur par la suite.

1902 : Le président des États-Unis[]

Théodore Roosevelt 2

Le Théodore Roosevelt de Don Rosa.

Dans l'Envahisseur de Fort Donaldville, alors que Picsou s’installe sur ses terres à Fort Donaldville, il chasse les Castors Juniors (dont le général Fulton Trouvetou), à qui le fort en ruine servait de quartier général. Doutant de la réalité de son droit de propriété, les Castors font un rapport aux instances locales, qui paniquées, font un rapport à Washington. Lorsque le Président Théodore Roosevelt entend que les Castors Juniors, qu’il tient en grande estime, ont été chassés de leur base militaire par un millionnaire écossais, il s’énerve : pour lui, rien de pire que les grandes fortunes, les envahisseurs étrangers et les menaces militaires. Il ordonne alors de reformer son unité de volontaires, les célèbres « Rough Riders » (les « Durs à cuirs »). Roosevelt va réunir l’armée, la marine, la cavalerie et les Castors Juniors autour de lui.

Une semaine plus tard, il est aux portes de Fort Donaldville et ordonne à Picsou de se rendre (lequel est au prise au même moment avec les Rapetou). Picsou prétend alors que personne ne le chassera de chez lui, pas même le président. À ces mots, Roosevelt lance la charge. Pendant que la marine tire au canon sur le fort, la cavalerie grimpe à l’assaut de celui-ci. Picsou se défend avec la seule chose qu’il possède : le fort. Il lance donc une tourelle rongée par les termites sur l’armée, en contre-bas. Roosevelt, bien que surpris (il ne pensait pas qu’un fort pouvait être une arme de guerre offensive), ne se laisse cependant pas impressionné. Arrivé en haut du fort, il lance un bâton de dynamite contre la porte, mais se fait surprendre par une seconde tourelle, qui lui tombe sur le museau.

Afrontement Théodore Roosevelt et Balthazar Picsou Colinne Killmotor

La retraite de Killmotor Hill et le premier affrontement entre Roosevelt et Picsou.

Légèrement engourdi, il reprend ses esprits suffisamment vite, pour voir son armée mise en déroute par une femme : Hortense Picsou a sorti son balai, elle est furieuse et provoque la retraite historique de Killmotor Hill. Quoiqu’il soit en situation difficile, Roosevelt reconnaît que cette tactique peu conventionnelle pourrait être fort utile au Congrès. Toutefois, il ne s’avoue pas vaincu : l’armée des État-Unis ne peut être battue, c’est une question d’honneur. Alors que Picsou et lui se jettent l’un sur l’autre, prêts à s’affronter, ils se reconnaissent enfin.

Repas présidentiel Théodore Roosevelt et Balthzar Picsou

Le repas présidentiel autour du feu de bois.

Picsou le félicite alors à sa manière, en faisant remarquer simplement qu’il y a des fins moins honorables que Président de la République. Après quelques explications, Roosevelt fait arrêter les Rapetou. Le soir même, il partage un diner autour d’un feu de bois avec les derniers membres du clan McPicsou, où les deux vieux amis se racontent leurs aventures. Matilda fait alors remarquer qu’elle s’attendait à rencontrer un jour le président des États-Unis, mais pas dans ces conditions.

1906 : Le constructeur du canal de Panama[]

Canal de Panama

Roosevelt devant le chantier du canal de Panama.

Dans La Harpie de la percée de la Culebra, Roosevelt est en voyage diplomatique, pour admirer l’avancée des travaux du Canal de Panama. Le Panama est à cette époque une toute jeune nation, qui vient de faire sécession avec la Colombie. À ce titre, elle est particulièrement instable. En effet, le Général Esteban, âme de la sécession, guette désormais le moindre incident diplomatique, qui lui permettrait déclencher une révolution, qui aboutirait sur une dictature militaire. Roosevelt, qui est le premier Président des États-Unis en fonction à quitter son pays, demande donc à ses collaborateurs d’être particulièrement vigilent. Or, il se trouve qu’un homme d’affaire américain (Picsou) possède légalement une montagne qui se trouve sur le tracé du canal de Panama. De ce fait, il serait impossible de continuer les travaux du canal. Accompagné de ses « Rough Riders », Roosevelt monte à la rencontre de ce propriétaire inopportun. Quelle n’est pas sa surprise quand il se rend compte qu’il s’agit de Picsou, lequel explique alors à Roosevelt que la construction du canal de Panama avait été confiée par traité à la France, mais que celle-ci a abandonné la construction en 1889. En 1903, l’Amérique a racheté le traité de construction, et par conséquent, tous les territoires par lequel le canal devait passer… Tous, sauf la montagne de Picsou, qui est réputée pour contenir beaucoup d’or (les Français comptait d’ailleurs se servir de cet or pour payer la construction du canal, ce qui impressionnera Roosevelt). Le président des États-Unis comprend alors que Picsou est prêt à tout pour obtenir cet or.

Hortense Picsou contre Théodore Roosevelt

Hortense Picsou rembarre le président des États-Unis.

Quelques temps plus tard, ils tiennent une réunion secrète. Lorsque le président tente de sermonner Hortense McPicsou, elle l’envoie promener, en lui interdisant de lui parler, tant qu’il ne donne pas le droit de vote aux femmes (l’anecdote impressionnera beaucoup les neveux de Donald et rendra celui-ci très fier de sa mère). Afin que Picsou cède les droits de sa montagne, Roosevelt lui propose de l’aider à finir les travaux plus vite. Le soir venu, ils se retrouvent près des pelleteuses géantes qui servent à la construction du chantier. Roosevelt désapprouve alors la présence de femmes lors de cette expédition. Mais Matilda et Hortense vont se révéler très efficaces pour récupérer les clés, permettant d’entrer dans l’entrepôt où se trouvent les pelleteuses. Malheureusement pour lui, Roosevelt fait remarquer une fois de trop à Hortense que cette mission est trop dangereuse pour une femme. Elle lui envoie alors un coup de poing dans l’estomac, qui le cloue sur place pendant quelques minutes. Quelques temps plus tard, sur le trajet, Roosevelt qui ne sait pas piloter la pelleteuse aussi bien qu’il le croit se fait vite repérer par le général Esteban. Picsou explique à son ami qu’il ignore où creuser, car les indiens refusent de lui faire confiance et de lui indiquer où est le trésor. Roosevelt, plus diplomate, arrive à se faire inviter par le chef des indiens. Mais après avoir bu une boisson locale somnifère, il perd conscience. Quand il retrouve ses esprits, Picsou a en sa possession la carte indiquant l’emplacement du trésor. Lorsqu’ils reviennent à leur pelleteuse, le général Esteban les attend. Il les a entendu parler un peu plus tôt, et sait qu’ils ont conclu un traité secret. Il se proclame dictateur, soi-disant pour préserver son peuple, avant de les quitter pour aller rassembler ses troupes. Il prendra cependant le soin de laisser trois gardes pour les surveiller. Grâce à un mouvement audacieux, Picsou parvient à se libérer des gardes. Peu après, Picsou et Roosevelt creusent le sol de la montagne d’or. Les deux amis échangent quelques mots pendant une pause. Picsou va alors inspirer à Roosevelt un passage d’un de ses futurs livres. Mais un glissement de terrain les interrompt, révélant à leurs yeux un temple en forme de jaguar, où sont entreposés des milliers de trésors appartenant à des dizaines de cultures précolombiennes. Si Roosevelt est fasciné par la chose, Picsou ne voit que la valeur marchande de ces objets...

Balthazar Picsou contre Théodore Roosevelt

Le second duel entre Roosevelt et Picsou.

Un nouveau duel s’engage entre les deux hommes. La bataille passe d’un match de boxe à un combat de lutte. Picsou se révèle le plus fort. Mais il se rend compte qu’il mettra des années avant de pouvoir poser effectivement les mains sur le trésor alors que Roosevelt est prêt à payer très cher et immédiatement. Ils décident donc que Picsou vendra sa montagne aux États-Unis le lendemain matin, pour un prix qui sera fixé sur place. Pendant ce temps, suite au glissement de terrain, le temple ne repose plus sur de la terre, et se met à dévaler la colline. Plus en bas, les « Rough-Riders » se préparent à affronter les troupes du général Esteban. Le capitaine George Shanton des « Rough Riders » sait qu’il risque de déclencher une guerre mondiale, en affrontant les troupes d’une nation souveraine, mais il soupçonne le général Esteban de retenir le président des États-Unis en otage. C’est au moment où les deux forces militaires s’apprêtent à ouvrir le feu que le temple en forme de Jaguar arrive sur eux. Les panaméens, effrayés, croyant à une vengeance divine, fuient le champ de bataille : la révolution d’Esteban vient d’échouer. Roosevelt et Picsou se rendent vite compte que de nombreux pays pourraient réclamer le trésor qu’ils ont découvert. La seule solution qui s’impose à eux est donc d’enterrer profondément le trésor. Le lendemain matin, il doit honorer sa promesse et offrir à Picsou ce qu’il lui demandera, lequel semble hésiter entre l’aéroplane des frères Wright et le cinématographe des frères Lumière. Cependant, alors qu’ils trinquent, Picsou boit par mégarde de le breuvage indien, qui lui fait perdre conscience pour environ vingt-quatre heures.

Théodore Roosevelt 3

Hortense et Matilda choisissant le Teddy Bear.

En l'absence du milliardaire, Roosevelt ordonne alors aux sœurs de Picsou de choisir pour lui le prix qu’il doit recevoir, en échange de ses droits sur la montagne. Elles choisissent le premier nounours de tous les temps, qui avait été offert à Roosevelt, et qui avait été baptisé « Teddy Bear » en l’honneur du surnom de Roosevelt : Teddy. Le président, fou de joie, leurs accorde bien volontiers.

Caractère et évolution physique[]

Balthazar Picsou et Théodore Roosevelt Badlands

Roosevelt et Picsou dans les Badlands.

Dans la première histoire où il apparaît, Roosevelt n’a que 24 ans. C’est un jeune homme jovial, avenant et souriant. Il se montre très sympathique, voire un peu rêveur et idéaliste. Un peu comme un adolescent, il cherche à savoir ce qu’il va faire de sa vie, tiraillé entre l’envie de gagner honnêtement sa vie par l’effort. Il ne tire aucune fierté à être né riche, et préfèrerait gagner sa vie par ses propres moyens que de se reposer sur une fortune acquise par procuration. Contrairement à Picsou, il n’a pas la tenue classique du cow-boy, et d’ailleurs comme il le dit lui-même, il joue au cow-boy. Il faut entendre par-là que même s’il essaie de faire des efforts, Roosevelt garde une vision très citadine, très bourgeoise de la vie d’un homme de l’ouest, contrairement à Picsou, qui mène cette vie de pleins pieds. Roosevelt reste cependant un homme d’action, n’hésitant pas à accompagner Picsou dans sa traque des Mac Vipère ou à poursuivre un grizzli. Dès cette époque, on sent l’âme de Roosevelt portée vers la philosophie et la poésie, comme il le démontrera encore par la suite.

Théodore Roosevelt 4

Roosevelt en président et chef des armées des États-Unis.

Dans les aventures suivantes, Roosevelt est en plein mandat présidentiel. Le jeune homme de 24 ans, laisse la place à un homme d’âge mûr, aux convictions profondément affirmées. Très élégant pour assurer sa fonction de président, il n’hésite pas à endosser les habits d’un simple militaire. Par ailleurs, on peut le voir guider ses soldats et monter à l’assaut en première ligne, ce qui prouve son courage. Contrairement à Picsou pour qui la nation ne signifie pas grand-chose, Roosevelt prend les intérêts américains très à cœur, et il arrive à analyser une situation d'un point de vue politique, en envisageant l’attitude des autres nations. Ces deux nouvelles aventures montrent les différences qui existent entre les deux hommes, mais aussi leurs ressemblances. Tous les deux ont conquit le monde, chacun à sa façon. Tous les deux cultivent un tempérament bagarreur assez infantile, lorsqu’il s’agit de défendre ce qui leur tient à cœur. Par ailleurs, ils leurs arrivent à l’un comme à l’autre d’être poète, et ils partagent un certain goût pour l’effort, l’aventure, la vie au grand air. Cependant, ils sont séparés par des intérêts différents: Picsou se moque de savoir quelles seront les conséquences politiques de ses actions, alors que Roosevelt n’a que ça en tête. Roosevelt sait manier la diplomatie et flatter les égos, alors que Picsou garde un tempérament très brutal, sans se soucier de vexer les sensibilités. Enfin, si Roosevelt arrive à voir la valeur patrimoniale, historique et sentimentale d’un objet en or, Picsou ne voit (à cette époque, en tout cas) que la valeur marchande. On peut enfin noter que Roosevelt est dépeint comme un idéaliste, qui croit que la guerre et la cupidité peuvent disparaître, ce que Picsou semble avoir du mal à croire.

En coulisses[]

Un personnage revisité par Don Rosa[]

Carl Barks et de nombreux autres auteurs montrent un Picsou irrité par la politique, totalement désintéressé par le sujet, renvoyant les élus locaux comme s’il s’agissait de représentants de commerce. Quand il crée La Jeunesse de Picsou, Don Rosa se rend compte que Picsou, l’homme le plus riche du monde, était obligé de cotoyer des hommes politiques et même, le président des États-Unis (comme il le fait dire par Matilda). Cependant, Picsou est et doit être apolitique. Pour contourner cette difficulté, Don Rosa trouve une idée ingénieuse. Il se sert de Théodore Roosevelt, célèbre président des États-Unis, pour le confronter à Picsou. Mais ce n’est pas l’homme politique que le canard côtoie à chacune de leur rencontre : c’est l’aventurier. Dans la première aventure, Roosevelt n’est pas encore ce qu’il deviendra par la suite, et il est présenté comme un original fortuné, en manque d’estime de lui, qui inspire Picsou en lui rappelant la valeur de ce qui est gagné par l’effort. Dans la seconde aventure, il est certes président des États-Unis, mais c’est d’avantage sa capacité à diriger les troupes armées, qui est mise en avant. Enfin, dans la troisième aventure, Roosevelt n’hésite pas à donner de sa personne, que se soit pour voler la pelleteuse, creuser ou même affronter Picsou pour protéger le trésor qu’ils découvrent.

Le vrai Roosevelt[]

Théodore Roosevelt, 1904

Le vrai président des États-Unis.

Don Rosa n’a pas inventé Roosevelt, c’est d’ailleurs l’un des rares personnages historiques qui a un véritable rôle dans les aventures de Picsou. Il a vécu de 1858 à 1919 et fut président des États-Unis de 1901 à 1909. Don Rosa évoque plusieurs éléments, qui renvoie effectivement à la vie de Roosevelt. Dans la seconde aventure, Roosevelt se remémore la présence des Castors Juniors à ses côtés à San Juan Ridge. Il s’agit d’une bataille décisive en 1889, lors de la guerre entre les États-Unis et l’Espagne, sur le territoire cubain, où Théodore Roosevelt officiait comme Lieutenant. Il commande le premier régiment de cavalerie volontaire, les « Rough Riders » (littéralement, les « durs à cuirs »). Il devient grâce à cette bataille un héros de guerre. Ce régiment est souvent cité par Don Rosa par la suite, lors des deuxième et troisième aventures (ils servent à attaquer fort Donaldville, puis à assurer l’ordre public dans le canal de Panama). Le désamour des grandes fortunes, des envahisseurs étrangers et des menaces militaires n’est pas non plus une invention de l’auteur.

Son voyage à Panama fut effectivement la première visite diplomatique d’un président américain, durant son mandat. Elle correspond à une mise en application de ce qu’on appelle le corollaire Roosevelt, une théorie qui justifie l’intervention américaine, chaque fois que les intérêts de l’union sont menacés. Par ailleurs, dans cette aventure, Don Rosa place une référence humoristique, difficilement compréhensible pour un français. Roosevelt dit que Picsou va tâter de « son grand bâton » ; il s’agit en fait d’une référence à la doctrine du « Big Stick », qui caractérise la politique étrangère de Roosevelt, lequel veut donner aux États-Unis le rôle d’arbitre des conflits internationaux. De plus, Roosevelt prétend qu’il a été prit en photo en train de conduire une grue. C’est également un événement historique, et la photo existe. Par ailleurs, l’anecdote selon laquelle le nom des Teddy Bear, les ours en peluche, viendrait du surnom de Roosevelt (Teddy) est l’une des hypothèses avancées sur l’origine de ce nom. De plus, Roosevelt a effectivement engagé les troupes américaines dans le conflit d’indépendance entre la Colombie et le Panama, afin de se voir offrir par la suite la construction et le contrôle du canal de Panama (lequel est toujours une source de profit pour le gouvernement fédéral américain).

Par ailleurs, Don Rosa a bien retranscrit le caractère de Roosevelt pour ce qui est de l’amour de l’aventure, de la chasse, des grands espaces, son goût pour l’effort, son respect pour les militaires (surtout la marine), et sa volonté de préserver les espaces naturels (il est d’ailleurs le premier président à agir dans ce sens). Cependant, si Don Rosa présente Roosevelt sous un jour particulièrement favorable, il a délibérément caché des zones plus sombres, qui pourront être étudiées dans l’article de Wikipédia.

Apparitions ultérieures[]

Théodore Roosevelt Legend of the Three Caballeros

Théodore Roosevelt à la droite d'Abraham Lincoln, dans l'épisode 7 de The Legend of the Three Caballeros (2018).

Dans le septième épisode de la série animée La Légende des Trois Caballeros, sortie en 2018, le fantôme de Théodore Roosevelt apparaît (aux côtés de ceux de Thomas Jefferson, Abraham Lincoln et Georges Washington). Doublé par Eric Bauza (qui double également José Carioca dans la série et la Bande des Rapetou dans La Bande à Picsou), le spectre du président hante sa statue sur le Mont Rushmore. Étrange détail : ici, Roosevelt est représenté comme un cochon anthropomorphe et non un chien !

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