Un sou, c'est un sou est une histoire en bande dessinée de trois planches, scénarisée par Terry LaBan (sur une idée originale de Carl Barks) et dessinée par Ignasi Calvet Estéban. Elle a été publiée pour la première fois le 15 octobre 2007 en Norvège. Elle met notamment en scène Balthazar Picsou, Donald Duck et les triplés Riri, Fifi et Loulou Duck. Elle se déroule à Donaldville, la plupart du temps à proximité du dépôt de Balthazar Picsou.
Résumé complet[]
Alors que Donald est chez lui et qu'il s'ennuie, il a une idée : il va faire une farce à son radin d'oncle Picsou, en collant une pièce sur un trottoir avec de la superglue. Malgré le scepticisme de ses neveux, qui lui rappellent comment se sont passées d'anciennes blagues, Donald n'abandonne pas son idée, et se rend donc en destination du trottoir où le milliardaire fait sa promenade quotidienne. Après avoir installé la pièce sur le sol, le canard anthropomorphe se cache derrière une haie pour assister au spectacle en toute discrétion.
Tout se déroule comme dans le plan de Donald : Balthazar est au rendez-vous, et, en voyant la pièce, il tente de la décoller du sol par tous les moyens. Mais en vain. C'est alors que Donald sort de sa cachette pour narguer son employeur, en lui soulignant bien qu'il « a collé ce sou avec de la colle extra-forte ! Tu ne le récupéreras pas... à moins d'arracher le trottoir avec ! Cette pièce, oncle Picsou... jamais tu ne l'auras ! ».
Tout se déroule alors comme prévu : Picsou repart vers son coffre, furieux d'avoir été berné par son neveu. Cependant, quelque temps plus tard, l'oncle de Donald revient avec un immense et imposant bulldozer, sous les yeux médusés de son neveu. Sortant alors de la machine, Balthazar fait un trou dans le trottoir. Il peut ainsi transporter le bout de solitude avec lui, à l'aide de son énorme engin.
Stupéfait par ce qu'il vient de voir, Donald est interpellé par un agent des forces de l'ordre : celui-ci lui donne une amende très salée, croyant que c'est le canard qui a fait le trou dans le trottoir. Le malchanceux tente de se défendre en expliquant que ce n'est pas lui qui a fait cela, mais tout l'accuse : en effet, en partant, l'oncle Picsou a oublié de récupérer son marteau-piqueur, qu'il a laissé à côté de Donald...
Tel est pris qui croyait prendre : le pauvre canard rentre chez lui avec une contravention élevée à mille dollars, se faisant ainsi remonter les bretelles par ses neveux, qui l'avaient prévenu depuis le début que sa farce allait mal se terminer...
En coulisses[]
Parutions françaises[]
Cette histoire est parue deux fois en France : dans Le Journal de Mickey n°3145 du 26 septembre 2012, ainsi que dans Le Journal de Mickey n°3159 bis du 2 janvier 2013, que la rédaction de l'hebdomadaire distribue aux anciens abonnés pour tenter de les faire revenir au bercail.
Remaniement[]
Le synopsis de cette histoire copie celui du gag de Carl Barks, Quel souci que ce sou-ci !, achevé le 24 septembre 1962, et publié pour la première fois en mai 1963. La différence entre les deux est que l'histoire de 2007 est plus longue que le gag de Barks, puisqu'elle rajoute de nombreux détails au scénario original de l'auteur états-unien (le policier donnant une amende à Donald, le neveu qui prend un malin plaisir à narguer l'oncle...).
Signe du coffre[]
Comme dans beaucoup d'histoires récentes, le signe se trouvant sur le coffre-fort de Balthazar Picsou est très changeant selon le pays où le récit paraît. Tandis que c'est un « $ » que l'on trouve dans les versions française et polonaise, le signe « € » le remplace dans les versions néerlandaise et slovénienne. Dans la parution allemande du récit, ce sont les lettres « DD » (initiales du nom allemand de Picsou, « Dagobert Duck ») qui ornent le dépôt du milliardaire.