Le saviez-vous ? Zio Paperone - litteralement "Oncle Balthazar" - est le nom italien de Balthazar Picsou ! |
Zio Paperone était une publication italienne de type magazine, diffusée entre 1987 et 2008, équivalente au Uncle $crooge américain et au Picsou Magazine français. Elle était dédiée principalement aux aventures de Picsou (Paperon de' Paperoni en italien), essentiellement de Carl Barks et de Don Rosa. Bien que dédiée à Picsou, elle a accueilli aussi beaucoup d'histoires de Donald Duck où son riche oncle ne figure pas.
Historique[]
Zio Paperone voit le jour en décembre 1987. Le magazine est longtemps comparé à Picsou Magazine ou à Uncle $crooge et perçu comme leur équivalent italien. Les premiers numéros publieront uniquement des histoires de Carl Barks, la première étant l'emblématique Juste un pauvre vieil homme pauvre..., dans un magazine de cent pages. Comme d'autres revues italiennes, le magazine passe de l'éditeur Mondadori directement à Disney (Walt Disney Italia) en 1990.
Le magazine connait son âge d'or dans les années 1990, quand il accueille pour la première fois en Italie les histoires de Don Rosa, en particulier le cycle La Jeunesse de Picsou (La Saga di Paperon de Paperoni). Cette série commençant avec le n°70 de juillet 1995, est aussi appelée la « série blanche » du fait de son style. En effet, la couverture représente à chaque fois une illustration inédite de Marco Rota, (illustrateur emblématique du magazine), en lien avec les histoires publiées dans le numéro, dans un cadre blanc et avec le titre Zio Paperone en or. Cette nouvelle série marque aussi l'arrivée d'autres auteurs que Barks : d'abord Don Rosa, puis Jippes, Vicar, Branca ou encore Milton.
Toutefois, au début des années 2000 Don Rosa réduit fortement son activité, et la publication de Zio Paperone perd de la vitesse.. Passant de mensuel à bimestriel en 2006, le magazine se met à publier surtout des histoires hollandaises, en général moins appréciées du public italien, et les ventes connaissent une crise importante.
Le magazine cesse de publier au numéro 216, en août 2008, après avoir laissé une lettre de remerciement aux lecteurs.